L'histoire
Deuxième et dernière partie de Mission: Impossible Dead Reckoning, le film voit l’agent secret Ethan Hunt et son équipe tenter d’empêcher l’apocalypse en mettant un terme aux agissements de l’Entité, une intelligence artificielle devenue incontrôlable.
Critique
Mission: Impossible the Final Reckoning reprend exactement là où s’était arrêté le précédent volet, sur un cliffhanger. L’intrigue reste dans la continuité. On y retrouve les personnages familiers de Dead Reckoning ainsi que des visages issus des films précédents de la saga.
Le long métrage souffre de longueurs inutiles qui ralentissent le rythme sans faire progresser l’histoire. Les nombreux flashbacks, censés rappeler les événements passés ou rappeler les enjeux pour ceux qui n'auraient pas vu le film précédent, tiennent davantage du remplissage que de la narration pertinente.
Autre écueil, la “marvelisation” de la saga. Le film cherche à tisser des liens entre les sept épisodes précédents, de relier les intrigues et les personnages à tout prix. Cela frise parfois l’absurde, à l’image de ce que les derniers James Bond ont tenté de faire. À cela s’ajoute une dramatisation excessive, cherchant à ériger Ethan Hunt en héros martyr à travers des dialogues lourds et appuyés, déjà perceptibles dans Mission Impossible Fallout mais devenus ici envahissants.
La mise en scène de Christopher McQuarrie paraît également moins inspirée. Certes, la séquence sous-marine et la poursuite aérienne entre deux avions apportent leur lot de tension, mais le reste du film semble plus terne et prévisible. On regrette aussi la discrétion du thème musical emblématique de Mission: Impossible, composé par Lalo Schifrin, indissociable de la saga.
Côté casting, tous les rôles sont brillamment interprétés. Tom Cruise reste pleinement investi physiquement dans son rôle. On regrette la mise en retrait du personnage de Grace interprété par Hayley Atwell, très présent dans le film précédent. En revanche la belle surprise vient du personnage du méchant Gabriel joué par Esai Morales qui bénéficie d'un temps de présence à l'écran plus important et qui en impose avec son charisme et sa voix.
Conclusion
Malgré ses longueurs et maladresses, Mission Impossible the final reckoning conclut (provisoirement) la saga d'une belle manière. On attendait cependant davantage de la part de Christopher McQuarrie.