Réincarnations

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Dead and Buried
Genre
Pays
USA
Date de sortie
08/10/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Robert Fentress et Ronals Shusett
Scénaristes
Dan O'Bannon et Ronals Shusett
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
95
Support
Critique de Emmanuel Galais

Le shérif d'une petite bourgade mène une enquête sur une série de meurtres mystérieux. Le plus étrange est que certains témoins affirment revoir les victimes plusieurs jours après le drame.


Comment dire ? Voici un film oublié et oubliable de Gary Sherman (Le métro de la mort) ! Le film peut attirer l’attention des fans du genre notamment parce que le scénario fut écrit par Dan O’Bannon, qui n’est rien de moins que l’auteur derrière « Alien le Huitième Passager » de Ridley Scott (1979) ou encore « Total Recall » (1990) de Paul Verhoeven, et Ronald Shusett (The Final Terror). Dans « Réincarnation » nous suivons donc le parcours d’un sheriff qui, après le meurtre d’un photographe va se rendre compte que les gens qui l’entourent ne sont pas si nets que cela. Si le scénario brille par une construction assez surprenante et maline, le film perd rapidement en intérêt, une fois la vérité dévoilée. Et le problème c’est que la vérité est dévoilée assez vite dans le film.


Du coup, difficile de se passionner pour ce film à la mise en scène maladroite et au montage hasardeux. Le réalisateur qui sévira, officiellement, au moins jusqu’à la fin des années 90, n’arrive jamais à garder un rythme et bien amener chacun de ses cliffhanger. Du coup nous nous ennuyons ferme pendant les 1h30 de ce film dont chaque élément est éventé quasiment dés les premières minutes du film. Au début, nous nous disons que cela doit avoir une logique réelle, avant de se rendre compte que non ! Le manque de moyens, peut-être, ou encore le manque de d’inspirations et d’effets spéciaux à la hauteur, nous sommes en 1981, sont peut-être les raisons de ce naufrage, mais rien ne fonctionne réellement.


A commencer par la distribution qui semble bien en peine de trouver l’inspiration ou un angle d’attaque cohérent pour son personnage. James Farentino, que les fans de séries connaissent, puisque nous avons pu le voir dans « Urgences » ou dans « Melrose Place », un visage qui ne nous est pas inconnu mais qui livre, ici, une prestation qui n’est pas suffisamment remarquable pour être soutenue. Même l’apparition de Robert Englund (Les Griffes de la nuit), dont la prestation est également oubliable, participe à révéler une très grande partie de l’intrigue. 
Voilà, nous aimerions en dire plus sur ce film, mais malgré les qualités scénaristiques et la bonne idée de départ, la grande faiblesse de la mise en scène, du montage et de la distribution, font que l’on s’ennuie terriblement dans ce film sans surprise et sans véritable rebondissement. Longtemps oublié, ce film fait l’objet d’une ressortie, mais est ce que cela était nécessaire ?


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.78:1
Le Problème d’une restauration en 4K, c’est que le film va remettre au goût du jour toutes les imperfections du film lors de son tournage. Ici les effets spéciaux apparaissent mal vieillis et parfois désuet malgré l’époque du tournage du film, et cela est encore plus vrai sur toute la partie finale du film. Si cette édition met aussi en lumière le travail soigné, effectué pour rendre un peu crédible, juste ce qu’il faut.  Les contrastes gagnent en équilibre pour pouvoir donner le volume nécessaire et la stabilité d’une image qui semble avoir souffert de l’épreuve du temps. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Côté Son, la piste DTS-HD Master Audio 2.0 ne fait pas dans le détail et offre une bande sonore qui laisse une grande place aux effets sonores et la restauration permet d‘atténuer l’excès d’aigues ou de saturations, particulièrement sur la bande originale. La répartition n’est pas trop en façade et parvient à atténuer certains effets agressifs, notamment lorsque les méchants commencent à s’en prendre à leurs victimes. L’ensemble accuse son âge et ce n’est pas la restauration qui vient changer quelque chose.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Des bonus intéressant qui s’intéresse notamment à deux grandes réussites du film : Le scénario et l’affiche.


« Dan O'Bannon, épouvante et SF », un excellent documentaire qui revient, sans concession, sur la carrière du scénariste.


« Michel Landi, le fantastique à l’affiche » : Entretien croisé avec Michel Landi, affichiste d'époque, et Jacques Ayroles, ancien directeur du fond d'affiche de la Cinémathèque Française, à la galerie Ciné-Images.