Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Naked Gun
Genre
Pays
USA
Date de sortie
08/12/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Fuzzy Door Productions, Paramount Pictures
Scénaristes
Dan Gregor, Doug Mand
Compositeur
Joel McNeely
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
85
Support
Critique de Simon Volant
Le lieutenant Frank Drebin, un policier maladroit, mais efficace, est introduit dans la série télévisée « Police Squad » (1982), avant de devenir le héros de la trilogie cinématographique. 3 films du siècle dernier reposent sur un humour parodique, absurde et visuel, signé par Zucker, Abrahams, Zucker). Leslie Nielsen y incarnait Drebin avec talent pour des films, bannis des salles Art et Essais, plaisant et ayant eu un certain succès lors de leurs sorties. Chaque film multiplia les clins d’œil aux films contemporains et aux codes du film noir ou des blockbusters. En 2025, Leslie Nielsen n’est plus, mais Akiva Schaffer réalise « Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? » avec Liam Neeson et Pamela Anderson, un pari très risqué.

L’histoire

Frank Drebin Jr., fils de Frank Drebin, est lieutenant du LAPD, élimine à lui seul une bande de braqueurs de banque. Et pourtant, il s’agissait d’une diversion pour voler un gadget appelé « P.L.O.T. Device » dans un coffre-fort. 
Suite à quelques réprimandes, Frank est muté à la circulation et enquête ensuite sur l’accident mortel de l’ingénieur logiciel Simon Davenport. 
Les 2 affaires sont pourtant liées.

Notre critique

Comme souvent avec cette série, le film mise plutôt sur des gags en série qu’une intrigue solide. L’histoire reste un prétexte pour les scènes drôles, loufoques, parfois gênantes, parfois absurdes. Si le méchant de l’histoire s’inspire d’Elon Musk, l’enquête autour de lui reste particulièrement simpliste. Il y avait pourtant de la matière à mordre un peu les milliardaires et les politiciens actuels !
Comme ses prédécesseurs, le scénario reprend les codes des films noirs parodiés dans la trilogie originale, avec aussi des références aux précédents opus et à Frank Drebin père.
On reprochera au scénario certaines séquences qui s’éternisent (la caméra embarquée, le bonhomme de neige), tandis que d’autres, plus dynamiques, enchaînent des gags variés et inattendus (le clin d’œil magistral à « Mission Impossible »), mais aussi des reprises de gags et répliques « historiques » des anciens films avec Leslie Nielsen.
Fidélité à l’esprit ZAZ : Le réalisateur Akiva Schaffer tente de reproduire la folie des films originaux, avec un mélange de bouffonnerie, de double sens graveleux et de gags visuels. C’est vraiment « dans le style de » et non une modernisation complète. Le film intègre toutefois des éléments contemporains (humour internet et technologique).

Liam Neeson : Ce n’était pas gagné, mais il réussit à incarner Frank Drebin Jr avec brio tout en évitant de parodier Leslie Nielsen. Ici, il apporte sa propre touche d’autodérision de ses rôles d’action comme dans « Taken ». 
Pamela Anderson : Dans ce rôle à contre-courant, elle nous a surpris par son aisance dans le rôle de Beth Davenport. Encore une fois, elle réussit à nous rappeler le personnage incarné par Priscilla Presley, mais en évitant le copier-coller.
Danny Huston : il campe le méchant bien caricatural propre aux films de ZAZ.

« Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? » reprend les codes des ZAZ (gags absurdes, parodie de films noirs) et offre pas mal de bons gags. Afin de ravir les anciens, des clins d’œil appuyés aux précédents opus sont régulièrement placés dans le film (même pour O.J. Simpson). C’est aussi un pari réussi pour Liam Neeson et Pamela Anderson qui apportent une touche fraîche et s’amusent visiblement (même si ce n’est pas eux qui vont rajeunir la moyenne d’âge des acteurs du film).
On regrettera que certains passages peu drôles s’éternisent ou tombent à plat, tandis que d’autres sont trop prévisibles. La seconde partie du film est un peu plus brouillonne, mais reste assez drôle.
Pour l’humour décomplexé, je ne sais pas si la scène à la caméra infrarouge a été diffusée en salles de l’autre côté de l’Atlantique.

Verdict

Le film offre des éclats de rire et une grosse dose de nostalgie, mais il ne dépasse pas la trilogie originale (en tous cas le tout premier film). Pour ceux qui n’ont pas connu les films précédents, cette version 2025 peut divertir, mais son humour daté et des inégalités en font un film totalement dispensable. Ce reboot semble surtout motivé par une logique commerciale pour relancer une franchise culte plutôt qu’une réelle innovation. Mais le style ZAZ et l’humour potache au cinéma étant de plus en plus rares, ne boudons pas notre plaisir.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
Bonne qualité d’image, mais certaines scènes offre un grain (volontaire ?) marqué.
Il faut être honnête, ce n’est pas un film avec une grande mise en scène. La postproduction est moyenne avec des effets numériques parfois visibles.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français (Canadien)
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Un bon mixage son avec des passages dynamiques. Les voix passent aussi sur les enceintes d’effet pour certains effets hors-champ.
La VF est d’une excellente qualité et conforme au doublage que pouvait proposer les précédents films. Dolby Digital 5.1 640kbps.

La VO est en Dolby Atmos 7.1, ce qui devient la norme pour les disque Ultra HD.
On a dénombré 13 bandes-son différentes sur ce disque !

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Beaucoup de bonus à côté du film avec interviews, making of et pas moins d’une demi-heure de scènes coupées et alternatives. Il y a eu beaucoup d’arbitrages au montage.