Barbarella (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
08/12/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Dino De Laurentiis Cinematografica
Scénaristes
Terry Southern, Claude Brulé, Roger Vadim, Tudor Gates
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
98
Support
Critique de Simon Volant
Synopsis

En l’an 40 000, Barbarella, une agente intergalactique, est envoyée retrouver Durand Durand, un savant fou qui menace l’univers avec une arme destructrice. Au fil de sa mission, elle découvre la sexualité, absente de la Terre depuis des siècles, et vit une série d’aventures aussi loufoques qu’érotiques.

Critique

L’intrigue est faible, décousue, voire absurde. Elle sert essentiellement de prétexte à une succession de scènes oniriques, de rencontres étranges et de situations coquines. 
Le film explore la libération sexuelle et la naïveté face à la découverte du plaisir. Barbarella incarne une héroïne libre, candide, dont les aventures sont ponctuées d’un peu d’humour, de beaucoup de psychédélisme avec une esthétique kitsch totalement assumée.

Lors de la sa sortie en salles, on était en pleine libération sexuelle, mouvement hippie, expérimentation artistique et rejet des normes sociales passées. Le film s’inscrit dans la vague du « Flower Power » et de la contre-culture.
On peut imaginer qu’à sa sortie, le film a bousculé la bien-pensance. Il faut rappeler que la bande dessinée originale de Jean-Claude Forest avait déjà été censurée pour son érotisme. Le film, bien que suggéré, a aussi subi des coupes. Aujourd’hui, ces scènes paraissent gentiment naïves, mais elles symbolisent le combat pour la liberté d’expression.
L’image a une patte particulière avec ses décors en carton-pâte, ses couleurs acidulées, ses costumes futuristes (signés Paco Rabanne et Jacques Fonteray) et est accompagnée par la bande originale pop qui en font un objet culte, à la fois rétro et visionnaire.

Roger Vadim, connu pour ses films érotiques et son style flamboyant, signe avec Barbarella une œuvre qui mélange humour, science-fiction et sensualité. Ne cherchez pas le moindre réalisme dans ce film, mais une bonne dose l’onirisme et de fantaisie. Vadim reste fidèle à l’esprit de la BD de Jean-Claude Forest, en préservant son côté inventif, son humour et son érotisme. 
Le film est comme un livre avec une nouvelle séquence à chaque page tournée. Pas besoin de drogue pour regarder cette hallucination sur pellicule !

Jane Fonda incarne Barbarella avec une naïveté calculée et une sensualité naturelle. Son strip-tease en apesanteur lors du générique est devenu culte. Elle porte le film, tant par sa présence que par son jeu, entre candeur et audace. En couple avec Roger Vadim, elle a déclaré avoir tourné une bonne partie du film saoule !

Le reste du casting n’est pas inintéressant avec John Phillip Law (Pygar, l’ange) et David Hemmings (Dildano), mais aussi Marcel Marceau (le professeur Ping) avec un rôle parlant, lui qui est connu pour son art du mime. Anita Pallenberg (la Grande Tyranne) et Ugo Tognazzi (Mark Hand) complètent ce casting éclectique, entre glamour et grotesque.
Les acteurs semblent jouer en roue libre, ce qui ajoute au charme désinvolte du film. A noter que certains se doublent eux-mêmes pour la version française !
Vadim aurait tourné certaines scènes sous l’influence de substances psychédéliques, ce qui expliquerait l’ambiance « trip » du film.

Anecdote : Le nom du groupe Duran Duran vient directement du savant fou du film.

Verdict 

Barbarella n’est pas un chef-d’œuvre classique, mais un objet cinématographique unique, à la fois drôle, sexy et profondément ancré dans son temps. Il se savoure comme une curiosité, un voyage psychédélique où l’absurde le dispute à la poésie. C’est un film à réserver aux amateurs de kitsch, de science-fiction déjantée et de liberté créative et sexy.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
Évidemment, à l’époque du tournage, on n’avait pas de chaîne de production numérique en très haute définition. Barbarella est un pur film argentique. La numérisation du master est excellente en regard de l’âge du film. L’image est stabilisée, les taches sont nettoyées. Certains plans flous restent flous, il n’y a pas de miracle. L’apport de la résolution dénonce d’ailleurs certains câbles ou la trame d’un écran de projection pour l’arrière-plan de certains plans truqués.
N’espérez pas une définition qui dépasse celle du master original.  
La compression est excellente. Les contrastes et les couleurs sont excellents. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La VO est disponible en mono d’origine, mais aussi avec une légère spatialisation (true HD 5.1). La scène sonore est essentiellement frontale. 
La VF est en monophonique. La plupart des acteurs maîtrisant le français, ils se doublent eux-mêmes. L’accent de Jane Fonda en français est délicieux.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Aucun bonus