Les Orphelins

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
FR
Date de sortie
20/12/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Rémi Léautier et Rémi Cervoni
Scénaristes
Nicolas Peufaillit, Jean-André Yerles, Alban Lenoir et Olivier Schneider
Compositeur
Paul-Marie Barbier et Julien Grunberg
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
95
Support
Critique de Emmanuel Galais

Gab et Driss, amis d’enfance brouillés depuis leur départ de l’orphelinat, mènent des vies opposées : l’un est flic à l’IGPN, l’autre fixeur pour des voyous. Lorsque leur premier amour meurt dans un accident suspect, sa fille Leïla, 17 ans, s’empare de l’arme de Gab et se lance sur la piste d’une puissante entreprise prête à tout pour étouffer l’affaire. Forcés de faire équipe, les orphelins vont devoir la stopper avant qu’elle ne commette l’irréparable…


Le film d’action français a eu se grandes heures à l’époque de Jean Paul Belmondo et dans une autre mesure Alain Delon. Depuis que les deux stars se sont réfugiées dans l’unvers céleste des légendes, l’hexagone peinait à retrouver des acteurs dignes de pouvoir rivaliser avec les productions américaines et des franchises tenues longtemps par des stars comme Stallone, Schwarzenegger et Bruce Willis. Et dans le film d’action, nous pouvons parler des « Buddy Movies », ces films où un duo que beaucoup de choses opposent, comme dans « L’Arme Fatale » (1987) de Richard Donner et « Bad Boys » (1995) de Michael Bay. 


Et la relève semble venir du côté d’Alban Lenoir, un acteur finalement assez discret mais qui commence à se faire un nom dans l’esprit des amateurs de film d’actions. Notamment parce que le comédien que l’on a pu voir dans des films aussi variés que « Les Crevettes Pailletées » (2019) de Cedric Le Gallo et Maxime Govare ou encore dans la série de Simon Astier : « Hero Corp », a su se donner les moyens de participer à des productions que beaucoup jugeraient moins prestigieuses que d’autres, mais en le faisant bien. Nous l’avons ainsi vu dans « Balle Perdue » (2020) de Guillaume Pierret sur Netflix, un carton qui a vu deux suites se succéder, ou encore dans « Rapide » (2025) de Morgan S. Dalibert et le remake du « Salaire de la peur » réalisé par Julien Leclerq en 2024. Porté par une véritable énergie, l’acteur sait offrir des prestations assumées et maitrisées.


Chef Cascadeur et Cooridnateurs de combats sur des productions comme « 007 Spectre » (2015) de Sam Mendès ou encore « Mourir peut Attendre » sa suite en 2021, Olivier Schneider maitrise le style et sait en mettre plein les yeux. Alors, oui, le scénario signé par Nicolas Peufaillit (Zion), Jean André Yerles (Petit Jésus), le réalisateur et son acteur principal ne brille pas d’une grande originalité, même si nous pouvons tout de même lui reconnaître une certaine efficacité narrative, mais la dynamique qu’impose le réalisateur vient parfaitement combler ce défaut. Car Olivier Schneider filme à cent à l’heure, fait souffrir ses acteurs, explose les véhicules et amène même des moments remarquables comme la scène où une voiture s’écrase sur une autre.


Le spectateur est accroché à son siège et le restera pendant tout le film qui ne laisse que très peu de moments de souffle pour le spectateur, une fois l’action lancée. Et comme nous sommes dans un « Buddy Movie » assumé, le film ne serait pas cohérent sans un duo d’acteurs qui fonctionne. Et c’est en Dali Benssalah (Mourir peut attendre) qu’Alban Lenoir a trouvé quelqu’un qui puisse le suivre sans sourciller. Les deux acteurs se complètent parfaitement et Dali Benssalah offre, même, une prestation toute en nuance entre force et tendresse. Si l’on ajoute l’humour qui n’est jamais bien loin et la prestation sans faute de la jeune Sonia Faidi (Prime Target), on comprendra vite que « Les Orphelins » d’Olivier Schneider n’est certainement pas le premier concurrent pour les césars, mais la sincérité de son ambition, la qualité de sa mise en scène et du jeu de ses acteurs viennent compenser les faiblesses scénaristiques. 


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
Film particulièrement soigné, les contrastes se doivent d’offrir le plus de profondeur de champ possible. L’image bénéficie d’une belle luminosité et met en valeur le travail de la photo signé Maxime Cointe (Les Trois Fantastiques). L’ambiance lumineuse et le souci du détail ayant été les maitres mots de la réalisation le support se devait d’être à la hauteur, des scènes d’actions particulièrement travaillées. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Atmos qui vient servir avec brio ce film qui surfer avec brio sur le terrain réputé pour les Américains. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux effets sonores, les fusillades et autres explosions en tout genre.  La dynamique de l’ensemble fait trembler les murs et on aime ça, surtout dans les scènes chorégraphiées.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un Making Of sans commentaires qui vient lever le voile du travail minutieux de mise en scène dans un tel film.