RésuméD.J. Walters, un petit garçon de 12 ans est doté d'une imagination débordante. C'est pourquoi personne ne le prend au sérieux lorsqu'il fait part de ses craintes au sujet de son horrible voisin qui terrorise tous les enfants du quartier. Il est en effet persuadé que celui-ci est responsable de la disparition mystérieuse de sa femme. Il a également remarqué d'autres phénomènes inquiétants se déroulant dans la maison de ce dernier. Ce que personne ne sait, c'est que D.J. n'invente rien et que cela va empirer.
Critique artistiqueMonster house est un film d’animation à ne pas mettre devant tous les yeux. Soyez certain que vos petites têtes blondes ne soient pas trop émotives car l’excellence de l’image et l’impact souvent effrayant de l’environnement sonore pourrait provoquer des cauchemars. Rappelons en effet que le scénario place un petit garçon de 12 ans, D.J. Walters, que personne ne prend au sérieux lorsqu'il fait part de ses craintes au sujet de son horrible voisin qui terrorise tous les enfants du quartier mais surtout quand il remarque des phénomènes étranges. Evidemment, D.J. n'invente rien et l’histoire va vite devenir très inquiétante.
Ceci étant dit, Monster house se révèle une excellente surprise, tant sur la plastique des personnages (on est loin du des rondeurs parfois exaspérante souvent de mise) que le traitement scénaristique. Comme le signale l’un des producteurs dans le commentaire audio, nous avons tous connus à un moment de notre enfance une maison dont on souhaitait rester à l’écart, de part son aspect inquiétant ou de par ses habitants fortement antipathiques. La « Monster house » au début de l’histoire regroupe les deux tares ; d’un aspect proprement inquiétant, elle est également habitée par un homme qui ne supporte pas les enfants, surtout lorsqu’ils sont sur sa pelouse. C’est d’ailleurs lors d’une intervention musclée que le malheureux meurt d’une crise cardiaque. Peut alors débuter l’aventure, la découverte de cette maison vivante.
Ce qui est intéressant dans Monster house c’est que l’on peut facilement s’identifier aux personnages ; des enfants qui souhaitent s’amuser tout en tentant de prouver qu’ils sont (presque) adultes mais trouvant face à eux un monde adulte désintéressé à des histoires forcément imaginées. Globalement, les ficelles utilisées dans les films d’épouvante sont ici adaptées à une situation animée pour des adolescents, c’est aussi ce qui fait la réussite, dans son genre, de ce film.