Monster house (Blu-ray)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Monster house
Genre
Pays
USA
Date de sortie
24/04/2007
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jason Clark, Jack Rapke
Scénaristes
Dan Harmon, Rob Schrab
Compositeur
Douglas Pipes
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
91
Support
Critique de Bruno Orru
Résumé

D.J. Walters, un petit garçon de 12 ans est doté d'une imagination débordante. C'est pourquoi personne ne le prend au sérieux lorsqu'il fait part de ses craintes au sujet de son horrible voisin qui terrorise tous les enfants du quartier. Il est en effet persuadé que celui-ci est responsable de la disparition mystérieuse de sa femme. Il a également remarqué d'autres phénomènes inquiétants se déroulant dans la maison de ce dernier. Ce que personne ne sait, c'est que D.J. n'invente rien et que cela va empirer.

Critique artistique

Monster house est un film d’animation à ne pas mettre devant tous les yeux. Soyez certain que vos petites têtes blondes ne soient pas trop émotives car l’excellence de l’image et l’impact souvent effrayant de l’environnement sonore pourrait provoquer des cauchemars. Rappelons en effet que le scénario place un petit garçon de 12 ans, D.J. Walters, que personne ne prend au sérieux lorsqu'il fait part de ses craintes au sujet de son horrible voisin qui terrorise tous les enfants du quartier mais surtout quand il remarque des phénomènes étranges. Evidemment, D.J. n'invente rien et l’histoire va vite devenir très inquiétante.

Ceci étant dit, Monster house se révèle une excellente surprise, tant sur la plastique des personnages (on est loin du des rondeurs parfois exaspérante souvent de mise) que le traitement scénaristique. Comme le signale l’un des producteurs dans le commentaire audio, nous avons tous connus à un moment de notre enfance une maison dont on souhaitait rester à l’écart, de part son aspect inquiétant ou de par ses habitants fortement antipathiques. La « Monster house » au début de l’histoire regroupe les deux tares ; d’un aspect proprement inquiétant, elle est également habitée par un homme qui ne supporte pas les enfants, surtout lorsqu’ils sont sur sa pelouse. C’est d’ailleurs lors d’une intervention musclée que le malheureux meurt d’une crise cardiaque. Peut alors débuter l’aventure, la découverte de cette maison vivante.

Ce qui est intéressant dans Monster house c’est que l’on peut facilement s’identifier aux personnages ; des enfants qui souhaitent s’amuser tout en tentant de prouver qu’ils sont (presque) adultes mais trouvant face à eux un monde adulte désintéressé à des histoires forcément imaginées. Globalement, les ficelles utilisées dans les films d’épouvante sont ici adaptées à une situation animée pour des adolescents, c’est aussi ce qui fait la réussite, dans son genre, de ce film.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Dire qu’un film d’animation propose une superbe image est assez commun. C’est évidemment le cas avec ce film qui utilise un master numérique HD parfait. Que ce soit les textures (compression MPEG2 globalement transparente à part quelques ratés épisodiques) ou les couleurs, joyeuses ou inquiétantes, le plaisir est au détour de chaque plan. On note toutefois un grain curieux pour un film d’animation mais il semble que ce soit une volonté « artistique » et ainsi gommer un aspect trop lisse.

La HD accentue bien évidemment l’impression 3D de plonger dans des endroits inquiétants et ça, c’est bien ! A noter que la HD permet également de poser une certaine stabilité des plans, notamment lors de travelling ou de séquences rapides ; dans le cas de Monster house vous remarquerez à plusieurs reprises une netteté parfaite des personnages qui évoluent dans un environnement mouvant rapide.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Moyenne
Moyenne

La bande sonore de Monster house est certainement le point clef pour apprécier pleinement l’inquiétude qui jalonne cette histoire. On sélectionnera sans aucun doute la piste VO PCM non compressée ; dès les premières secondes ou apparaît la maison, les vrombissements se font inquiétants, et les effets sonores apparaissent soudainement derrière les oreilles pour le plus grand plaisir de ceux qui sursautent à chaque nouvel indice sonore. Les graves sont extrêmement présent dans cette bande sonore, une véritable déclaration d’amour (ou de guerre ?) pour le caisson de grave qui, s’il en est capable, propulsera de véritables chocs percutants. Pour ceux qui ne peuvent pas apprécier la piste non compressée il reste les pistes Dolby Digital classiques (448Kb/s) VO et VF. Elles permettent également de ressentir quelques frissons mais l’écart de qualité est franchement perceptible (tassement de dynamique, gestion des graves moins distincte, ambiance surround moins subtiles…). En VO ou en VF, permettant d’apprécier les impressionnantes compositions vocales des différents acteurs (VO), la VF étant malheureusement un poil en retrait sur cet aspect là.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 125 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

A noter que Monster House est l’un des premiers titres Sony Pictures édité en Blu-ray à présenter une interactivité complète, similaire à celle de l’édition DVD collector, le tout en utilisant une galette Blu-ray simple couche.

Vous le savez sans doute, Gil Kenan le réalisateur de Monster house, sort de l’école UCLA (Université de Los Angeles ! Ce premier film a en fait été parrainé par un célèbre couple - Steven Spielberg / Robert Zemeckis – qui fête ainsi une dixième collaboration. Le premier document vidéo tend par conséquent à replacer dans ce contexte la mise en place de la production et les différents challenges qui se sont présentés à notre jeune réalisateur. Bon, c’est vrai que ses chaperons sont prestigieux mais il faut bien admettre en suivant les différents reportages et les commentaires audio que nous sommes en présence d’un doué.



Je vous propose d’ailleurs de commencer par le visionnage des reportages vidéo, puis de prolonger par les commentaires audio (cela vous permettra de mettre en visage sur les voix) ; l’ensemble regorge bien sur de redondances mais, sans trop d’autosatisfaction, les informations délivrées permettent de faire un tour complet de la fabrication du film.





Comme il se doit pour un film d’animation, des galeries de dessins et portraits sont proposées, la navigation se faisant « à l’ancienne » en utilisant les boutons de la télécommande !