Sexe intentions (Blu-ray)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Cruel Intentions
Pays
USA
Date de sortie
18/06/2008
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Neal H. Moritz
Compositeur
Edward Shearmur
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
97
Support
Critique de Frédéric Beaufrere
Lorsque la plus pétillante et hollywoodienne des satires, tirée du récit des mœurs libertines de Liaisons Dangereuses débarque en haute définition et en Blu-Ray chez Columbia Tristar Home Entertainment, on ne peut que trépigner d’impatience en attendant de contempler en 1080p toute l'oppulence et la décadence d'une jeunesse dépeinte ici avec beaucoup de style.

Kathryn Merteuil (Sarah Michelle Gellar) et Sebastian Valmont (Ryan Philippe) sont issus de la haute bourgeoisie et ne comptent plus leurs conquêtes amoureuses. Pourtant, Kathryn est piquée au vif lorsque son ex-boyfriend la délaisse pour la très naturelle Cecile Caldwell (Selma Blair). Mais Sebastian est pour l’instant sur un autre challenge : Annette Hargrove (Reese Witherspoon) dont la virginité est à prendre. Kathryn fait alors un pari avec son demi frère Sebastian. Elle s’offrira à lui s’il parvient à séduire la belle Annette…

Lésions dangereuses

Au jeu de la séduction, une seule règle prévaut : ne jamais tomber amoureux. Et c’est justement  ce grain de sable qui vient s’incruster dans les rouages bien huilés des méthodes de séductions du personnage de Sebastian.

L’adaptation charismatique du scénario classique original bénéficie des dialogues taillés à la serpe de Roger Kumble qui donne à cette adaptation tout son piquant et son intérêt. Les rapports humains dépeints, teintés de la juste touche érotique qui convient, mêlent jeux aristocratiques décadents à la manipulation et aux pièges amoureux.

La précision du jeu des acteurs dans leurs tricheries et leur machiavélisme juvénile est un véritable plaisir en plus d’être une bonne surprise. Ryan Philippe, cynique à souhait, se régale de ses stratégies sournoises et de ses jeux de séduction cruels qu’il sait parfaitement rendre à l’écran. Malgré leur jeune âge, les acteurs excellent dans leurs personnages respectifs et servent brillamment les dialogues qu’on ne peut oublier tant certaines joutes verbales sont mémorables.

Conclusion

Au final, Sexe Intentions est une réécriture talentueuse et assurément moderne du classique de Laclos, qui se regarde avec intérêt, volant bien au dessus des pâquerettes et donc  à des lieux des Teen Movies. La restitution de qualité en HD sur support Blu-Ray, donne à ce film le support qu’il mérite.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
La photographie du film a été soignée à tous les niveaux et pouvoir en bénéficier avec la précision de la haute définition est une récompense. Ce Blu-Ray permet de se régaler en détails tu travail de Theo van de Sande, qui a donné au film une véritable identité visuelle que la haute définition vient sublimer. Le style général est très élégant avec de beaux acteurs, un cadre opulent et de beaux costumes. Un choix délibéré, en totale contradiction avec la nature du récit. Ce contraste accouche d'un film très esthétique qui soutien finalement avec excellence la naration. Sexe intention est une méchanceté enrobée d’un ruban délicat et parfumé.
 
Ce Blu-Ray propose une image de très bonne qualité. Pas aussi détaillé dans les second plans que les dernières productions tournées en numérique, mais tout de même très agréable à regarder. Les couleurs sont vives et splendidement et contrastées et les noirs bénéficient d’une profondeur parfaite. Le piqué d’image très précis est flatté par l’encodage AVC 24 Mbps et l’image ne souffre d’aucune granularité.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Anglais
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Arabe
Oui
Non
Non
 
 
 
Chinois
Oui
Non
Non
 
 
 
Coréen
Oui
Non
Non
 
 
 
Danois
Oui
Non
Non
 
 
 
Espagnol
Oui
Non
Non
 
 
 
Finnois
Oui
Non
Non
 
 
 
Grec
Oui
Non
Non
 
 
 
Hindi
Oui
Non
Non
 
 
 
Hongois
Oui
Non
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Oui
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Non
Non
 
 
 
Polonais
Oui
Non
Non
 
 
 
Portugais
Oui
Non
Non
 
 
 
Roumain
Oui
Non
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Non
Non
 
 
 
Thailandais
Oui
Non
Non
 
 
 
L’essentiel du film se trouve dans les dialogues et la musique, c’est pourquoi les basses ne sont pas sollicitées. L’environnement audio se fait discret et c’est surtout la musique d’Edward Shearmur qui vient flatter les oreilles via les voies arrière tandis que les dialogues très présents s’immiscent dans votre salon, essentiellement  via l’enceinte centrale.

L’encodage audio de la VO est au choix en DD 5.1 non compressé ou compressé, tandis que la version française est en DD 5.1 compressé uniquement. Sur un film de ce style qui donne la part belle aux dialogues et ne nécessite pas davantafe de fioriture sonore, c’est d’ailleurs une solution tout à fait satisfaisante.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 140 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Le menu du Blu-Ray est très glamour et très esthétique lui aussi : découpages, défilement de photos et collages, épousent une musique doucereuse qui enveloppe un ensemble très réussi, fait rare sur un Blu-Ray. Côté bonus, on retrouve le commentaire audio un peu ennuyeux de l’équipe technique du film, qui tout au long de l’œuvre nous livre les secrets de tournage en toute décontraction. Le Blu-Ray propose également 6 scènes supplémentaires qui sont en fait des alternatives à des scènes présentes dans le film, puis 2 documentaires : un making of promotionnel de 6 minutes environ et un reportage intitulé « Créatives Intentions : le style visuel » (22 minutes environ) qui fait intervenir Kumble, quelques acteurs et surtout Theo Van de Sande qui revient sur sa recherche de style et qui explique comment l’équipe est arrivée à donner une vraie identité visuelle grâce aux costumes, aux choix des décors et au contre pied opulent et glamour par rapport à la noirceur de l’histoire. Enfin deux clips musicaux « Coming up from behind » (3’50) et « Every you every me » (3’37) achèvent cette section bonus.