Sans plus attendre (Blu-ray)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Bucket List
Pays
USA
Date de sortie
10/09/2008
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Alan Greisman
Scénaristes
Justin Zackham
Compositeur
Marc Shaiman
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
97
Support
Critique de Frédéric Beaufrere
La sortie par la Warner de "Sans plus attendre" en édition Blu-ray est une petite réussite : la comédie dramatique bénéficie sur ce support d'une restitution de l'image bien plus que splendide : magnifique. Il n'en faut  pas moins pour apprécier ce bon moment de complicité en famille, dommage que les bonus aient été oubliés.

Carter Chambers (Morgan Freeman) un erudit passionné d'histoire, devenu  mécanicien automobile, apprend qu'il est atteint d'un cancer et se  retrouve à l'hôpital. Il est bientôt rejoint par Edward Cole (Jack  Nicholson) directeur de l'hôpital en question, admis lui aussi pour 
raison de santé. Les deux compagnons de chambre aprennent à se  connaitre pendant leur séjour hospitalier puis découvrent  simultanément qu'ils sont condamnés. Ils entreprennent alors de vivre leurs derniers mois de vie à accomplir tous leurs rêves...

Le duo Jack Nicholson et Morgan Freeman fonctionne à merveille. L'un, bougon, blasé et plein de certitudes, l'autre tourmenté par son  mariage et la vie qui a passé trop vite. L'histoire attendrissante de la rencontre entre deux destins, de milieu social opposé, qui  s'unissent dans l'épreuve pour tenter de vivre quelques derniers rêves, qu'il s'agisse de saut en parachute ou de pilotage de Ford Mustang.

Le scénario semble taillé sur mesure pour les deux monstres du cinéma américain qui jouent de malice et de finesse d'esprit. A mi chemin entre la rivalité d'un "Grumpy old  men" et la dynamique d'un "Cocoon", "Sans plus attendre est une  comédie touchante par la sincérité de l'histoire, telle qu'elle nous est restituée par les acteurs principaux qui nous gratifient de quelques excellentes scènes à rire aux éclats.

Les deux acteurs émeuvent autant qu'ils font rire sans avoir peur du ridicule et cette tranche de fin de vie exhaltante empreinte de dure  réalité est un excellent divertissement que la haute définition permet d'apprécier à plein régime.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Encodé en VC-1, le film déjà riche en plans d'exception grâce à la photographie de John Schwartzman (Pearl Harbor, Armageddon, The Rock) est sublimé par la haute définition. De l'Himalaya à l'Égypte en passant par le Taj mahal, les somptueux decors rehaussés d'un magnifique cadrage offrent un piqué d'image d'une constante magnificence. Aucun grain, aucune tâche, aucune trace malvenue de compression, l'édition BD est un réel plaisir pour les pupilles. La profondeur de la palette de couleurs ainsi que le contraste global de l'image sont irréprochables. Les gros plans sont stupéfiants de présence et les arrières plans fourmillent de détails et de précision. Un sans faute.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Allemand
Oui
Non
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Anglais
Oui
Non
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Espagnol
Oui
Non
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Français
Oui
Non
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Italien
Oui
Non
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Portugais
Oui
Non
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Chinois
Oui
Non
Non
 
 
 
Coréen
Oui
Non
Non
 
 
 
Danois
Oui
Non
Non
 
 
 
Finnois
Oui
Non
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Non
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Non
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Non
Non
 
 
 
La nature même du scénario, qui peut s'apparenter à un "presque" huit-clos, impose une bande son essentiellement tournée vers les dialogues. On apprécie particulièrement la VO, mais la VF n'est pas en reste avec un excellent doublage de la part des acteurs français. Quelques excellents titres musicaux viennent embelllir les scènes les plus hilarantes, tandis que la partition de ... se veut discrète et mélancolique.

Peu de scènes d'action impliquent pas ou peu de restitution surround et un caisson de basses muet comme une carpe. Le transfert audio en Dolby Digital 5.1 pour toutes les langues est donc largement suffisant, même si les puristes auraient préféré un son en haute définition pour une présence plus affirmée des acteurs dans le salon.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 4 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Carton rouge du côté des bonus car on nage cette fois en pleine misère. Pas de commentaires, pas de making-of, pas de scènes supplémentaires, pas de surprises… Le menu est réduit à sa plus simple expression : une image fixe proposant deux choix : lancer le film et contempler le clip vidéo « John Mayer : Say » (4 ’01). Hormis cela, c’est le désert.