Charlie Mackenzie est un célibataire endurci, menant une vie tranquille à San Francisco. Tous les soirs avec son ami flic, ils se rendent dans un bar où Charlie se produit sur scène en récitant des poèmes chantés.
Un jour, en allant acheter de la panse de brebis farcie pour son père dans une boucherie, il rencontre Harriet, la bouchère, et en tombe follement amoureux. Ils se marient, c’est le bonheur ! Mais peu à peu, Charlie commence à soupçonner Harriet d’être Madame X la tueuse en série dont parlent les journaux.
« Quand Harriet découpe Charlie » est un mélange entre un film qui se veut comique et romantique à la fois. Mais hélas, à aucun moment il ne réussit à faire rire ou même sourire.
Le scénario se veut surprenant, drôle est romantique à la fois. Mais il s'avère ennuyeux, entre Charlie qui chante dans son bar, Charlie qui achète sa panse de brebis… rien d’autre ne vient relever le niveau d’ennui de ce film, même pas le dénouement, tellement prévisible.
Pour l'humour : Mike Myers qui montre ses fesses, Mike Myers qui fait des grimaces…c’est également le ratage complet.
Mike Myers justement, en fait des tonnes pour être drôle, mais il est loin des performances des « Austin Powers » ou « Wayne’s world ». Son humour dans le film tombe chaque fois à plat.
L’alchimie entre Mike Myers et sa partenaire Nancy « Harriet » Travis n’opère pas du tout. De ce fait, cette histoire d’amour perd toute sa crédibilité.
La réalisation est soporifique, à aucun moment le réalisateur ne réussit à donner un souffle à son film. Il est plat du début jusqu’à la fin.
Au final, « Quand Harriet découpe Charlie » est un film qui n’a d’originalité que dans son titre. Un titre qui ne tient pas toutes ses promesses.