Resident Evil: Extinction

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Resident Evil: Extinction
Genre
Pays
U.S.A.
Date de sortie
26/11/2008
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Paul W.S. Anderson, Jeremy Bolt, Robert Kulzer, Bernd Eichinger
Scénaristes
Paul W.S. Anderson
Compositeur
Tyler Bates, Charlie Clouser
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
90
Support
Critique de Maxime Claudel

Synopsis
Le virus expérimental mis au point par la toute-puissante Umbrella Corporation a détruit l'humanité, transformant la population du monde en zombies avides de chair humaine. Fuyant les villes, Carlos, L.J., Claire, K-Mart, Nurse Betty et quelques survivants ont pris la route dans un convoi armé, espérant retrouver d'autres humains non infectés et gagner l'Alaska, leur dernier espoir d'une terre préservée. Ils sont accompagnés dans l'ombre par Alice, une jeune femme sur laquelle Umbrella a mené autrefois de terribles expériences biogéniques qui, en modifiant son ADN, lui ont apporté des capacités surhumaines. Depuis le laboratoire d'Umbrella, le Dr. Isaacs les surveille. Il est prêt à tout pour retrouver celle qui représente l'accomplissement ultime des recherches de la firme, la seule personne qui rende possible la mise au point d'un remède : Alice. S'ils veulent avoir une chance, les survivants doivent échapper à la fois aux morts-vivants qui infestent le pays et à Umbrella Corporation.
Pour Alice et ses compagnons d'infortune, le combat ne fait que commencer...

Critique artistique
Film de zombies, d’action et adaptation du jeu vidéo éponyme, Resident evil Extinction est tout cela à la fois. Titillant plusieurs genres, son cahier des charges doit donc être suffisamment convaincant pour rallier les plus fidèles. Malheureusement c’est très loin d’être le cas. Le scénario d’abord est loin d’être convaincant. Pour preuve, il est complètement inexistant. Certes le genre ne s’y prête pas forcément mais il est tiré d’un jeu vidéo qui offre des perspectives scénaristiques amplement plus intéressantes que celles proposées  dans cette apocalypse sans saveur. Les quelques parallèles avec l’œuvre vidéo ludique s’arrête d’ailleurs à quelques personnages qui sont complètement démystifiés par les acteurs qui les jouent. Wesker notamment, certainement le méchant de  jeux  vidéo le plus charismatique du Monde s’apparente ici à une huître surmontée  d’une perruque blonde et de lunettes  de soleil. Le film ne remplit pas donc son rôle d’adaptation réussite.

Resident est vide
Passé ce vide scénaristique, il est temps de s’attarder sur la grande force d’un film d’action, à savoir la mise en scène. Elle est ici à l’image de son histoire, horriblement plate et sans réelle prise de risque. Ralentis inutiles à gogo  du genre « Ah tiens, si je prenais mon fusil lentement… » et musique rock/néo métal pour combler des espaces sonores vacants, nous prouvent que la mise en scène a été faite sur le coin d’une table entre deux activités surement beaucoup plus intéressantes et enrichissantes  que l’aboutissement visuel de l’écriture d’un scénariste en cruel manque d’inspiration ou que l’adaptation d’un produit marketing…

Conclusion
Adaptation ratée, mise en scène inexistante, références, Hitchcockiennes par exemple, douteuses, Resident evil Extinction est l’exemple même des choix, s’il y en a eu réellement,  qu’un réalisateur ne doit pas prendre pour réussir un tant soit peu son œuvre… Il ne reste totalement rien du visionnage de cet ertzat cinématographique… Les aficionados du jeu vidéo crieront au scandale, les amateurs d’action s’endormiront, quant aux autres….

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

La partie visuelle délivrée par ce blu-ray est de très très bonne facture. C’est une véritable profusion de détails qui sublime notre regard surtout dans les vastes étendues désertiques proposées par le film. Les visages des zombies n’ont jamais semblé aussi travaillés. La colorimétrie est dans des tons ocre très appréciables. Seules les scènes intérieures sont légèrement en retrait. Le reste frise l’excellence et comble parfaitement les attentes d’un blu-ray digne de ce nom.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Les deux pistes livrées sur le blu-ray possèdent une très bonne dynamique avec des effets surround plus qu’appréciables. Dommage que la musique est plus assourdissante qu’autre chose. Les voix en VO sont légèrement plus en retrait qu’en VF. La spatialisation est par ailleurs exemplaire. La partie sonore suit parfaitement la voie de l’excellence entamée par le spectacle visuel.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 150 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Commentaire audio de Russel Mulcahy, Paul W. Anderson et Jeremy Bolt

Au-delà d’Umbrella : Image dans l’image (HD, 94 minutes) : bonus qui durant le film nous explique les dessous de la production et de la réalisation (par exemple des croquis du storyboard qui apparaissent pendant la projection, courtes vidéos de making-of ou intervention du réalisateur)

Autour de Raccoon city (SD, 35 minutes) : plusieurs courts modules qui reviennent sur l’origine du film, les secrets de tournage, l’évolution des zombies, les effets visuels

11 scènes coupées en SD

Le casting d’extinction (SD, 20 minutes) : un bonus bizarrement sans son mais sous titré

La feuille de route (SD, 7 minutes) : réflexions sur le jeu vidéo et l’avenir de la saga

Les interviews exclusives de Mila Jovovich et Russel Mulcahy

Bandes annonces en HD en Vostf ou VF de : Hairspray, Shoot’em up, Rush Hour 3, A la croisée des Mondes : la boussole d’or, John Rambo, Mongol, Sex and the city, Saw IV et Resisdent Evil Extinction himself

Conclusion : Une partie technique plus que solide qui ne relèvera sûrement pas le fond du problème, à savoir un film totalement indigne d'une quelconque forme de visionnage…