Vendredi 13

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
U.S.A
Date de sortie
17/09/2009
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Michael Bay, Andrew Form, Bradley Fuller
Scénaristes
Damian Shannon, Mark Swift
Compositeur
Steve Jablonsky
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
93
Support
Critique de Pierre Dubarry

Critique artistique par Emmanuel Galais, critique technique par Pierre Dubarry



Un groupe d’adolescents découvre le camp de Crystal lake en même temps que le terrifiant Jason Voorhees et ses intentions meurtrières…

Ah ! Le film d’horreur, sa musique, sa foret, son lac forcément sombre, ses adolescents forcément beaux et en rut, son ambiance pesante, ses hurlements de frayeur et surtout son tueur froid et méthodique ! Et s’il y en a bien un qui incarne tout cela, c’est évidemment Jason Voorhees ! Depuis donc maintenant onze films (Douze déjà, si on compte « Jason contre Freddie), il traine sa dégaine un peu gauche et  imposante. Particulièrement inventif dans sa façon de tuer, toujours à la recherche d’une idée nouvelle pour asperger de sang, l’écran de la manière la plus attractive possible, on pourrait même presque parler d’une « Mc Gyver » de l’horreur, tant tout ce qui se trouve sur son passage peut aider à assouvir ses pulsions meurtrières.

Mais plus fort encore que tout cela, Jason est une véritable ombre vivante, puisque depuis 1980, il n’a de cesse de tuer, trucider, décapiter tout ce qui s’approche de son territoire, sans que jamais, il ne soit arrêter par la police. Et forcément, on se pose cette question inlassablement : « Mais que fait la police ? ». Une petite réponse y est apporté dans ce nouvel épisode réalisé par Marcus Nispel déjà réalisateur du remake de « Massacre à la tronçonneuse ».

et Et le réalisateur, tire effectivement son épingle du jeu, en nous offrant un jeu de massacre plus conséquent que dans les opus précédents (Deux pour le prix d’un seul), mais surtout en utilisant les bonnes idées du genre, petits clins d’yeux aux épisodes précédents. maisMais la véritable force de ce nouvel opus réside dans le rythme beaucoup mieux maitrisé que dans les premiers volets, mais aussi dans un début de trame qui finit par nous faire croire à une nouvelle vision des films d'horreur. 

Mais le scénario, ne fait que nous faire croire à un renouveau, car finalement les clés du genre (et particulièrement concernant la saga) sont reprises : les ados sont beaux et musclés, ils sont en rut et ne cherchent qu’à se saouler et à prendre de la drogue, ce qui pourrait expliquer leur manque de réaction totale lors des attaques du tueur. Ici donc les codes sont appliqués, mais un peu améliorés. Jason ne tue plus seulement dans la nuit, il vit aussi le jour, l’un des héros vient réellement chercher quelque chose dans ce lieu maudit, et ainsi de suite.

Mais ne nous méprenons pas, un film d’horreur reste un film d’horreur. Le scénario, tient sur un bout de serviette en papier, les effets de caméras sont toujours aussi linéaire pour mieux laisser le spectateur se repaitre de la mort des victimes et le suspens est toujours porté par une musique pesante. Rien de neuf, mais seulement une maitrise plus prononcée de la manière de filmer une barbarie.

En conclusion, les filles hurlent, le sang gicle, les spectateurs sursautent, et la réalisation donne suffisamment de rythme pour croire à un renouveau du genre. C’est tout ce que l’on demandait.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le master 1080p (encodage AVC) du Blu-Ray de Vendredi 13 est dans l'ensemble de très bonne qualité, le genre du film d'horreur étant pourtant assez propice à de faux pas... Cependant aucun durant l'ensemble du film ne se fait ressentir plus que de rigueur, les scènes se passant en périodes de nuits sont parfaitement étalonnés, les constrastes se montrent solides et le profondeur des noirs positivement surprenante. Le piqué de l'image est également de très bonne qualité, avec un niveau de détail plutôt appréciable. Un très beau master à n'en pas douter.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Insuffisante
Bonne
Moyenne
Allemand
Non
Non
Non
Insuffisante
Bonne
Moyenne
Espagnol
Non
Non
Non
Insuffisante
Bonne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Non
Insuffisante
Bonne
Moyenne
Italien
Non
Non
Non
Insuffisante
Bonne
Moyenne
Du côté du son, le bilan est un peu plus mitigé...Proposant une VF en Dolby Digital 5.1, et une VO en Dolby True HD 5.1, on ne peut pas dire que nous soyons face à un film dont le mixage brille de par son génie. Pourtant on trouve une assez belle limpidité acoustique de la VO sur la scène avant, le caisson descend très bieN dans le grave sur les scènes mouvementées, mais là ou les choses deviennent moins positives c'est dans l'absence totale de scène arrière, dont on ne dénombre que quelques rares effets ci et là lors des mises à mort, alors que le film se prêtait pourtant parfaitement au jeu de l'abondance d'effets avants/arrières...Une déception. Quand à la VF, elle se montre bien un cran en dessous en terme d'impact acoustique comparé à la piste Dolby True HD.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Making-of: la renaissance de Jason Vorhees

Petit making-of  ou le réalisateur est les producteurs reviennent sur la renaissance de la série à travers ce remake 2009 de Vendredi 13, notamment sur les moyens de revisiter l'oeuvre de départ, les modifications qu'ils ont pensés bonnes d'y apporter pour donner un brin de fraîcheur à la saga. Le personnage de Jason est ici également abordé de manière plutôt maladroite, et assez peu intéressante, ll'aspect psychologique du personnage ainsi que sa nouvelle tenue sont ici abordés.

Taillader d'un sens à l'autre

Différents intervenants de l'équipe font ici étalage de la découverte, plus jeunes, de Vendredi 13
en décrivant l'expérience qu'ils en ont vécu. Et puis évidemment, question ici aussi des mises à mort; un bonus intéressant à défaut d'être indispensable.

Scènes alternatives ne possédant strictement aucun intérêt.