Synopsis
Un parrain de la mafia chinoise a remplacé le coeur de Chev Chelios par une prothèse qu'il doit régulièrement stimuler en s'envoyant des décharges électriques.
Critique artistique
Son prédécesseur était un film d’action ingénieux et complètement barré mettant en scène un Jason Statham inspiré. Hyper tension 2 reprend exactement là où le premier s’était terminé, et on a le droit à une entrée digne d’un jeu vidéo auquel on appuie sur Start lors d’un « game over ». Chev Chelios est de retour et il n’est vraiment mais alors vraiment pas très content. La triade chinoise, lui ayant pris son cœur, celui-ci est prêt à en découdre pour le récupérer. Comme pour le premier, le scénario est net, simple et précis et n’est qu’un prétexte à nous assainir de situations plus loufoques les unes que les autres.
Replay
Les créateurs se sont lâchés par rapport au premier opus. Ils reprennent plus ou moins les scènes qui ont fait le succès du premier mais les transcendent en allant beaucoup plus loin que ce soit dans le sexe, la violence ou la folie. Il faut avouer qu’un cœur artificiel branché à une batterie de voiture c’est assez drôle en soit. Pour insuffler cette dynamique à l’ensemble, les réalisateurs utilisent des petites caméras très flexibles et cela se voit. Angles de prises improbables, tremblements incessant, on se croirait face à un épisode de « Vis ma vie de Chev Chelios » et ce sans temps mort avec une constance dans le renouvellement des situations auxquelles notre héros fait face.
Conclusion
Même s’il ne faut pas chercher un quelconque réalisme dans ce nouvel opus d’Hyper tension, il faut avouer que dans la forme, l’hystérie engendrée par le film et les situations plus cocasses les unes que les autres donnent une seconde vie au genre action. Quand frénésie rime avec efficacité, il faut parfois savoir laisser son cerveau de son côté.