Terminator renaissance

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Terminator Salvation
Genre
Pays
USA
Date de sortie
24/11/2009
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jeff Silver, Moritz Borman, Derek Anderson, Victor Kubicek
Scénaristes
John Brancato, Michael Ferris, Jonathan Nolan
Compositeur
Danny Elfman
A propos du film
A tenter ; repérer les nombreuses allusions au T2 de camaron (dialogues, gestuelles...)
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
115
Support
Critique de Bruno Orru

I’ll be back disait-il. Le Terminator est en effet de retour dans une nouvelle version T800 encore plus efficace, dans un environnement encore plus guerrier face à une résistance menée par John Connor. D’un autre coté la mise en scène et la pertinence du casting impressionnent dès les premières minutes.  L’édition Blu-ray de Terminator renaissance est à la hauteur de l’intérêt du film avec une image et une bande sonore d’excellence et une interactivité novatrice et au discours intéressant. C’est suffisamment rare pour le souligner.

 

L’histoire en quelques mots

En 2018, après l'apocalypse qui a vu s'affronter les hommes et les robots, John Connor est devenu le chef de la résistance humaine contre Skynet et son armée de Terminators. Sa vision du monde est pourtant remise en cause par l'apparition de Marcus Wright, un inconnu qui se souvient seulement de s'être trouvé dans le quartier des condamnés à mort. Connor doit découvrir si Marcus a été envoyé du futur ou s'il est un rescapé du passé. Alors que Skynet prépare l'assaut final, Connor et Marcus s'engagent dans une odyssée qui va les mener au coeur même des opérations de Skynet. Ils y perceront le terrible secret qui se cache derrière l'annihilation programmée de l'humanité tout entière...

 

La critique

Le plus intriguant en découvrant ce quatrième opus de la saga Terminator est l’énergie et l’audace de la mise en scène du réalisateur Mcg, déjà découvert au travers de films d’actions survitaminé mais dont l’immersion dans le fantastique était une première. Et il faut bien avouer que le pari est réussit car le réalisateur nous livre un film formidablement bien cadencé et qui donne corps à un scénario qui n’est pas de son coté follement original.

Sam Worthington est la deuxième surprise de ce film. Depuis que l’on sait qu’il est la vedette du nouveau film de James Cameron Avatar, on l’observe même différemment. Toujours est-il qu’il mène le combat dans ce film, volant allègrement la vedette à Christian Bale, certes efficace mais au jeu relativement habituel. Un petit mot quand même sur l’excellente apparition « caméo » de Schwarzy lui-même qui matérialise bien l’ensemble des clins d’œil visuels ou de dialogues par rapport aux deux premiers films de Cameron.

La troisième vedette se sont bien évidemment les robots dont les dernières technologies d’effets spéciaux leur donne encore plus de véracité et ajoute un degré d’inquiétude à leur regard pourtant si vide de sentiment. La guerre contre Skynet si raconté dans les précédents opus prend ici forme dans une imagerie réaliste et visuellement impressionnante, tant au niveau du désolement du monde que des séquences d’affrontement dans le ciel ou en corps à corps.

Finalement ce qui plait le plus dans ce T4 c’est de retrouver le plaisir (perdu avec T3) de se plonger dans le paradoxe temporel de cette histoire. On retrouve un intérêt indéniable à renouer avec les Terminator et le personnage de John Connor car le film se place dans une parfaite continuité du jeu d’acteur et de la réalisation du film de Cameron. Les clins d’œil du scénario sont parfaitement équilibrés et les dialogues dans l’ensemble ne se perdent pas dans un discours qui aurait pu être assommant. Tour au plus peut-on regretter quelques raccourcis dans le scénario comme cette entrée chez Skynet qui se réalise trop rapidement comme par magie ou l’incompréhension sur la relation en Connor et sa femme.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le transfert encodé en AVC/MPEG4 est tout simplement renversant par son aptitude à détailler chaque millimètre de l’image sans aucun effet de contour ni d’impression numérique. Une performance possible notamment grâce à une compression totalement invisible. Les couleurs n’éclatent pas dans ce film (l’ambiance ne s’y prête pas vraiment hein !) mais la légère désaturation voulue par l’équipe est parfaitement retranscrite.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne

Le ton de l’ambiance sonore est donné dès les premières secondes avec un habile mélange d’enveloppe sonore qui emporte le spectateur dans le spectacle et une myriade de détails sonores qui impose une attention permanente. La puissance développée dans les canaux Surround est souvent très impressionnante. Les dialogues s’insèrent parfaitement dans cette richesse sonore, y compris quand les séquences de combat s’emballent et que le caisson de graves est solidement sollicité. A noter d’ailleurs une étonnante richesse de nuances dans les effets d’impacts et d’explosion ; si votre matériel tient la route vous aurez une impression de relief rarement observé dans des films d’action. Un vrai disque de démo donc, non pas pour son aspect percutant mais pour ce mélange totalement réussit d’ambiances, de détails et d’impacts qui apporte tout intérêt à une belle installation home-cinéma de qualité.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 200 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Disons le tout de suite, le mode " Expérience Maximum " est un exercice à ne louper sous aucun prétexte devant l’originalité et l’intérêt du concept. Ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas ici d’un « simple » commentaire audio mis en image, il s’agit tout simplement d’un véritable travail de fond, présenté par Mcg lui-même. Le réalisateur présente en effet son travail à la fois par ses commentaires et explications mais par une mise en image innovante car il pioche directement dans les images du film pour en isoler un élément, un détail et carrément décortiquer ses choix de réalisation, de prise de vue, de montage… Un Picture in Picture de luxe en sorte qui de plus peut déboucher sur des documents vidéo à  votre discrétion. Les deux images ci-dessous permettent de vous donner une idée visuelle.

 

L’image à l’écran se retrouve dans une fenêtre alors que le réalisateur apparait pour son commentaire.




 

 


A noter également une option de "chat" permettant de dialoguer avec d'autres fans du  film inscrits sur le serveur. Soit vous intervenez dans une discusson, soit vous ouvrez votre propre discussion. Dans tous les cas, cela passe par une inscription. L'interface est en anglais mais accessible.  La capture ci-dessous vous montre que la discussion peut se réaliser en regardant le film et ainsi proposer ses commentaires en direct !



 

Viennent ensuite les documentaires vidéo.

Refaçonner l'avenir (19 mns) : L’équipe artistique explique comment McG a souhaité développé une certaine identité visuelle, de délivrer une vision du futur, certes différentes de celle de Cameron mais au final dans une certaine continuité. A découvrir également les images de tournage et des commentaires sur les costumes et l’assemblage des nouveaux robots T800.



 

La moto Terminator (8 mns) : Document dédié à la conception des motos Terminator.

 

Documentaires Making of (30 mns) avec 11 modules qui recoupent d’ailleurs ceux disponibles dans le mode " Expérience Maximum ".

 

-       Destruction numérique

-       Enrôler les forces aériennes

-       Le métal fondu et la science de la simulation

-       Construction de la station service

-       Création de l'attaque sur l'avant poste de Skynet

-       L'explosion du labo de Serena en miniature

-       Hydrobots

-       Retour d'une icône

-       L'usine de Terminator

-       Le magasin de Stan Winston

-       Explosion au napalm