Whatever works
Date de sortie
12/11/2009
Boris Yellnikoff est un scientifique surdoué et misanthrope. Mais c'est aussi un raté, loser dans tous les domaines: mariage, travail, relation sociale. Son chemin va croiser celui d'une jeune SDF fugueuse en la personne de Melody, qu'il va devoir héberger pour un temps. A partir de ce moment, Boris va voir sa vie et son univers chamboulés par cette jeune inconnue.
Avec "Whatever works" Woody Allen revient à New York et à la comédie légère, abandonnant pour un temps les histoires sombres de "Match point" et "Le rêve de Cassandre" ou la sensualité d'un "Vicky Cristina Barcelona". Mais il aborde toujours les thèmes des relations amoureuses sous toutes les combinaisons possibles. Et c'est avec plaisir et sourire qu'il nous présente des : ménage à trois, un couple en crise, un couple du même sexe, ou encore un couple d'âge et de milieu social très différents...
Les bonnes répliques, et les blagues fusent de toute part. Le film est mené à un rythme rapide, très différent de ses derniers films. La durée du film aide aussi, puisqu'il fait 92 minutes contre 2H pour un film comme "Match point".
Woody Allen a aussi renouvelé tout son casting, exit Scarlett Johansson qui est remplacée ici par Evan Rachel Wood, qui est teinte ici en blonde et qui a pris quelques kilos, méconnaissable par rapport à son rôle dans "The wrestler". Contrairement à Scarlett Johansson ou tous les autres comédiens qui ont pu jouer dans un Woody Allen, Evan Rachel Wood n'est pas atteinte par le syndrome de jeu woody allenien, c'est à dire qu'elle délivre ses lignes de dialogues de manière fluide et non en trébuchant sur chaque mot. Ce qui n'est pas le cas de Larry David qui joue le rôle de Boris, délivrant ses lignes de dialogues à la manière de Woody Allen. D'ailleurs son rôle aurait pu être joué par Woody Allen lui-même, car son personnage est misanthrope, hypocondriaque...des traits communs aux personnages souvent interprétés par Allen.
Un film de Woody Allen c 'est comme un vin qui sort chaque année, parfois c'est moyen comme "Scoop", parfois c'est un très bon cru "Match point". Et "Whatever works" fait partie de cette dernière catégorie.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Warner a fait du bon travail en proposant un transfert respectueux du support d'origine. Le grain cinéma a été préservé, tout comme la photographie légèrement dorée du film a été conservée. Certains plans peuvent sembler manquer de définition, cela n'est pas dû à un mauvais transfert mais plutôt aux conditions de tournage, puisqu'on retrouve les mêmes défauts sur les mêmes plans lors de la diffusion en salle. Aucun autre défaut ne vient perturber le visionnage du film, et la version Blu ray est sans aucun doute un cran au dessus de son homologue DVD.
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Une première chez Woody Allen, qui nous avait habitué à du son en Mono. "Whatever works" propose une piste en DTS HD MASTER 3.0 aussi bien en V.O qu'en V.F. Les films de Woody Allen reposent essentiellement sur les dialogues savoureux plutôt que sur des effets sonores tonitruants d'un film de Michael Bay, une piste HD 3.0 est amplement suffisant pour profiter d'une écoute de dialogue limpide, et agréable.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus :
0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Comme à son habitude, Woody Allen n'offre pas de Bonus à part le film en lui-même. On retrouve néanmoins la bande annonce de "Whatever wroks" et "Vicki, Cristina Barcelona" en SD seulement.