L'histoire sans fin

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Die Unendliche Geschichte
Genre
Pays
Allemagne
Date de sortie
14/04/2010
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Bernd Eichinger, Dieter Geissler et Bernd Schaefers
Scénaristes
Wolfgang Petersen, Herman Weigel et Robert Easton
Compositeur
Giorgio Moroder et Klaus Dolinger
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
95
Support
Critique de Emmanuel Galais

Bastien est un enfant pas comme les autres. Vivant seul avec son père, il se passionne pour la lecture. Un matin, pour échapper à ces camarades, il se réfugie dans la librairie d’un vieil homme. Il y découvre un livre qui l’emmènera bien au-delà de son imaginaire.

Film fantastique à destination du jeune public, « L’histoire sans fin », est certainement l’un des films qui a le moins bien vieillis de ces dernières années. Réalisé en 1984, par Wolfgang Petersen (Le bateau), le film semble avoir été fait de bouts de chandelles. Film Allemand, donc, inspiré du roman de Michael Ende, « L’histoire sans fin » ne revient que sur une partie seulement du roman, celle où le jeune Bastien découvre qu’il est un personnage à part entière du roman, sa rencontre avec Atreyu n’apparaissant que dans le deuxième volet. Et ce film d’aventure est de facture honorable, même si l’on peut regretter un côté un peu trop archaïque, par rapport à la production américaine et à sa course effrénée aux rentables avancées technologiques. Car, il est vrai que le film semble trop proche des premiers films de productions Jim Henson, avec la finesse de jeu en moins. Pour preuve le dragon Valkor, qui ne parvient jamais à totalement convaincre le spectateur. Seul sa tête bouge, ses yeux manipulés par des marionnettistes ne sont pas toujours en accord avec l’action et son envol ressemble beaucoup plus à un clip d’Ottawan, qu’à l’envol du vaisseau de E.T. par exemple.

Pour le reste Wolfgang Petersen joue énormément la carte des ambiances, ne sachant pas réellement comment faire naitre le néant, à l’écran. Pour cela le réalisateur utilise le procédé déjà éculé pour l’époque, du gros nuage rouge-orange, un peu comme lors du concert des Queen à Montréal.

Mais pourtant « l’histoire sans fin », ne manque pas d’une certaine poésie, car, le réalisateur donne à sa mise en scène une dimension à la hauteur du roman et de ses moyens. En effet, le film ne s’embarrasse de scènes insupportablement rapides pour le seul besoin d’une action en phase avec un rythme demandé, non, le réalisateur privilégie la fidélité à l’histoire plutôt que la touche irrémédiablement Hollywoodienne. Ainsi le scénario préfèrera prendre certains raccourcis un peu rapides, tel que le personnage de Bastien, dont on ne connait pas toutes les nuances, mais qui semble donc très vif d’esprit. Pareil pour l’arrivée de Valkor, qui semble un peu « tirée par les cheveux ». Le réalisateur par manque de moyens ou par goût donne une âme, certes vieillottes, mais touchante aux aventures de ses héros.

Quand à l’interprétation, le jeune Noah Hattaway n’est pas particulièrement juste dans sa composition, mais il a l’excuse de la jeunesse. Le jeune acteur semble tenter autant qu’il le peut, d’assumer ce rôle de héros partagé entre la détermination et la fatalité. On notera tout de même la présence au générique de Deep Roy qui n’est autre que le comédien qui interprétait la tribu des Oompas-Loompas dans « Charlie et la chocolaterie » de Tim Burton.

En conclusion, si « l’histoire sans fin » retrouve une nouvelle jeunesse avec le support Blu-ray, il n’en demeure pas moins un film mal vieilli, dont les effets spéciaux manquent terriblement de moyens, mais dont la poésie reste un atout primordial. Un coup d’essai honorable de la part du réalisateur de « Troie ».

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.00:1
Une image impeccable, à la résolution soignée. Qui malheureusement met en avant la pauvreté des effets spéciaux. Les contrastes restent discrets dans l’ensemble et les couleurs s’offrent une cure de jouvence. Néanmoins certains passages comme la scène d’ouverture souffrent d’un décalage évident entre nouvelle technique et images vieillissantes.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Portugais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Insuffisante
Insuffisante
Insuffisante
Danois
Oui
Non
Non
 
 
 
Espagnol
Oui
Non
Non
 
 
 
Finnois
Oui
Non
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Non
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Non
Non
 
 
 
Une chose est sur, on attendait mieux de cette édition Blu-Ray. Car la piste DTS-HD Master Audio 5.1 en version originale manque cruellement de volume, avec un son crachotant surtout sur la musique terriblement kitsch de Giorgio Moroder et Klaus Doldinger. La spatialisation manque de relief et la dynamique est inexistante, sinon dans les aigus qui viennent vous heurter le tympan. Inutile de parler des autres pistes aussi. Un véritable désastre.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pas de bonus !