Valentine's day

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
23/06/2010
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Mike Karz, Wayne Rice, Sam Brown, Michael Disco et Josie Rosen
Scénaristes
Abby Kohn, Marc Silverstein et Katherine Fugate
Compositeur
John Debney
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
128
Support
Critique de Emmanuel Galais

Les destins croisés de couples qui se séparent ou se retrouvent et de célibataires qui se rencontrent le jour de la St Valentin.

Aux Etats-Unis, le jour de la St Valentin est celui où tout le monde achète des fleurs, offrent des chocolats dans des boites en forme de cœur, et pleine d’autres choses…Un peu comme en France, mais en plus grands. Il était donc logique qu’un réalisateur se penche sur le sujet. Et c’est donc Garry Marshall, créateur de la série « Happy Days » et accesoirement réalisateur du film "Pretty Woman". Et le bougre avait une bonne idée au départ : celle de raconter les destins qui se croisent avec plus ou moins de bonheur, ce jour où le fluide de l’amour coule certainement le plus à flots, le tout en s’appuyant sur un casting hors norme.

Seulement, la sauce ne prend pas réellement et l’on s’ennuie très vite dans ce film finalement pas vraiment brillant. La cause à un manque évident d’orginalité dans le propos. Les personnages sont tous amoureux, certains plus que d’autres, il y a les trompés, les désespérés,  les amoureux transits, et les heureux. Il y a ceux qui courent après l’amour dans un aéroport où tout le monde est particulièrement compréhensif face à l’amour, il y le petit garçon amoureux, et ainsi de suite jusqu’à ce que le spectateur crie au secours, face à tant de  banalité.

La réalisation de Garry Marshall fait dans le bonbon acidulé de seconde zone, avec des personnages sans aucun volume. Tout y est beau, lisse sans relief, avec des phrases toutes faites et des situations si banales qu’elles en deviennent peu crédibles. A l’image du petit garçon qui n’arrive pas à jouer au foot à cause de l’amour et à qui l’on répond en passant la main dans les cheveux : "Moi aussi je suis amoureux, mais cela ne m’empêche pas de jouer… », il ne manque plus que « Ici en Amérique », et l’on est pas loin  de sombrer dans la mièvrerie totale.

Mais le pire se situe dans la distribution : Un véritable gâchis de talent. A commencer par Julia Roberts (Erin Brokovich) et Ashton Kutcher (L’effet Papillon). Ce dernier parcours le film de long en large sans jamais réellement croire en son personnage et ne parvient donc pas réellement à entrainer le spectateur dans son sillage. Quand à Julia Roberts, son rôle mineur la sauve du désastre, mais l’actrice s’ennuie et cela se voit à chaque seconde . Même Shirley McLaine (Coco Chanel) semble participer au film pour payer ses impots. Son jeu est aussi transparant qu’un verre en cristal.

En conclusion, « Valentine’s day » est un film qui ne joue pas la carte de la surprise, bien au contraire. Tous les clichés y sont réunis, les gags réchauffés, les effets de surprises loupés et les personnages aussi caricaturaux que possible, avec une certaine différences des réalisations de secondes zones, que celui-ci croit réellement en sa réussite.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont brillants et les couleurs intenses. Les contrastes offrent malgré tout assez peu de profondeur à l‘ensemble. Une petite déception qui ne vient tout de même pas gâcher le visionnage de ce film décevant et peu original.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Allemand
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Anglais
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Italien
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Araméen, hébreu et latin
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Cantonais
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Danois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Grec
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Néérlandais
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Norvégien
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Portugais
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Roumain
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Suédois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Une piste 5.1 qui manque de volume, avec des irrégularités dans la dynamique. Le son se perd dans une énergie mal définie qui trouve vite ses faiblesses. Les Basses restent grossièrement réparties et la bande originale finit par y perdre en qualité. On a tendance à trop avoir besoin de pousser le volume pour se laisser embarquer.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La seule bonne idée de l’ensemble, même si finalement assez conventionnel, « Les stars confessent leur St Valentin ». Chacun des intervenant y va de son anédocte avec plus ou moins d’humour. Viennent ensuite les bonus habituels, tels que : les scènes coupées, un aperçu de « Sex and the city 2 », le clip « Stay here forever » de Jewel et un mini reportage sur le « Facteur Gary », a savoir un ensemble interminable de compliments sur le réalisateur. Finalement assez complet, et fidèle à l'esprit du film.