L'homme au masque de fer

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Man in the Iron mask
Genre
Pays
USA
Date de sortie
07/07/2010
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Russel Smith et Randall Wallace
Scénaristes
Randall Wallace
Compositeur
Nick Glennie-Smith
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
122
Support
Critique de Emmanuel Galais

1660. Les trois mousquetaires se sont séparés. Athos s’est retiré sur ses terres et consacre son temps à l’éducation de son fils Raoul. Aramis est devenu général des jésuites, Porthos se languit de pour pouvoir ferrailler à nouveau. Quand à D’Artagnan il est devenu Capitaine des Mousquetaires. L’heure de la réunion des héros à sonner, car le roi qui est tombé sous le charme de la fiancée de Raoul, a décidé de l’envoyer sur le front, afin de l’écarter de son chemin. Athos a décidé de venger la mort de son fils.

Scénariste de « Braveheart », Randall Wallace est aussi réalisateur, à ses heures perdues. Et pour ce film de cape et d’épée, il fit appel à un casting de choix : Jeremy Irons (Aramis), John Markevich (Athos), Gérard Depardieu (Porthos), Gabriel Byrne (D’Artagnan) et la valeur montante du moment : Léonardo Di Caprio (Louis XIV) sans oublier Judith Godrech (Venus beauté) qui vient compléter le casting frenchie. Une distribution impressionnante, au service d’une œuvre épique destinée à un grand public, principalement familial. Tourné avant « Titanic », mais sorti après, le film bénéficia de l’effet du paquebot et confirma la popularité de son acteur principal. Mais Est-ce que tout cela, suffit à en faire un  film d’exception ? La réponse est évidemment non !

« L’homme au masque de fer » est un film certes divertissant, mais à la surenchère évidente. Les personnages de Dumas sont mal dessinés et leurs traits grossiers font presque pitiés à voir. Le scénario de Randall Wallace s’empêtre dans une ambition prétentieuse qui frise le ridicule. En effet, le scénariste/réalisateur s’évertue à vouloir donner une dimension Hollywoodienne à son histoire, afin de ratisser large, mais tombe à côté de son sujet. Ne serait-ce que par le personnage de Porthos qui pousse notre Gérard Depardieu National à surjouer constamment et à renforcer les traits de ce qui l’a rendu célèbre. Inspirés du roman d’Alexandre Dumas Père, le scénario de Randall Wallace peine à trouver son rythme et a réellement donner le volume qu’il faut à l’œuvre de l’écrivain. En tentant vainement de mélanger l’histoire populaire des « Trois Mousquetaires », quitte à inverser les rôles, puisqu’ici l’ambigüité vient de D’Artagnan et non plus d’Aramis comme dans le roman original, le scénariste perd tout doucement pied et ne parvient pas à reprendre les rênes de son récit.

Sa direction d’acteur le prouve aisément. Les comédiens, malgré leur talent évident ne parviennent pas à donner de composition à la hauteur de leurs personnages. Depardieu (1492) en fait des tonnes, Jérémy Irons (Faux-semblant) le minimum syndical, John Markevich (Jeanne D'Arc) laisse la place aux autres, Gabriel Byrne (Le Vaisseau de l'angoisse) est inexistant et Léonardo DiCaprio (Titanic) semble un peu perdu dans ce rôle de roi perfide et dédaigneux. Les acteurs ne sont que l’ombre d’eux-mêmes dans cette œuvre, certes familiale, mais un peu  trop fade pour atteindre son but.

Pourtant, l’effet « Trois mousquetaires » fonctionne de lui-même et il n’est pas étonnant, malgré certaines scènes de combat un peu mal maitrisés, de prendre plaisir à visionner ce film en famille. Car malgré quelques longueurs et un scénario qui se prend les pieds dans le tapis, en insistant sur les rapports entre les trois mousquetaires, le rythme reste assez enlevé pour ne pas susciter trop d'ennui.

En conclusion, les acteurs n’étant pas dirigés à leur juste valeur, le scénario pas suffisamment à la hauteur du roman de Dumas Père, « L’homme au masque de fer » est un film décevant en qualité, mais qui offre tout de même une spectacle familial agréable à visionner.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont brillants et les couleurs intenses. Les contrastes offrent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film retrouve une nouvelle jeunesse grâce à un travail soigné de l’image.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Bonne
Une piste Master Audio DTS HD 5.1 en VO qui prend son sens, notamment en appuyant sur les ambiances. Les basses ne sont pas trop surgonflées, et les dialogues restent tout de même suffisamment équilibrés. L’ensemble profite du traitement HD pour prendre de la hauteur et finalement plonger le spectateur dans les aventures de nos héros. On regrettera tout de même une piste Française DTS 5.1, qui elle pour le coup, manque cruellement de volume.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Une bonne édition tout de même, avec pour commencer les commentaires audio de Randall Wallace, qui revient avec quelques anecdotes et surtout une véritable sensation de ne pas être passé à côté de son sujet. Puis un intéressant reportage sur le Mythe du Masque de fer, qui tourne essentiellement autour du roman de Dumas Père, mais qui oublie l’origine du mythe, à savoir l’écrivain Voltaire. Puis un ensemble de mini-reportages, qui mis bout à bout donne un making of promotionnel un peu commun.