La coupe du monde de la FIFA 2010 a été riche en surprises et moments forts : La France et l’Italie finalistes en 2006 ont été éliminées dès les poules, le rouleau compresseur Allemand entrainé par Schweinsteiger et Klose a balayé l’Argentine de Messi et Tevez, les Pays-Bas menés par Robben et Sneijder ont fait plier le Brésil en quart de finale tandis que l’Uruguay a séduit par son jeu rapide et offensif et que l’Espagne portée par Villa, Casillas et une impressionnante dynamique collective est entrée dans l’histoire.
Par bien des points, cette « Coupe du Monde 2010 » était l’évènement le plus attendu de l’année 2010. D’abord parce qu’elle se passait en Afrique du Sud, pays de tous les symboles, pays d’un combat, et figure emblématique du continent Africain. Ensuite parce que depuis quatre années les équipes du monde entier cherchent à prendre leurs revanches sur les défaites des années précédentes, notamment l’Italie et la France. Et enfin parce que la coupe du monde reste avec les jeux olympiques, l’évènement sportif planétaire le plus suivit et certainement celui qui fait le plus rêver les enfants du monde entier, souvent en quête de symbole comme en Amérique du Sud par exemple où le football est une religion avant d’être un sport.
Et pour ce qui est des symboles et des faits marquants, on pourra dire que cette coupe du monde fut à la hauteur de nos attentes et voir même au-delà. D’abord parce que l’ouverture (grande absente de ce programme) fut enchanteresse et qu’elle permit à l’Afrique du Sud de démontrer (Si besoin en était) toute l’énergie et toute la grandeur de sa nation. Ensuite par la chute rocambolesque des deux équipes finalistes de la coupe du monde précédente : l’Italie et La France. Deux mésaventures qui n’ont fait que mettre en avant les faiblesses d’une gestion sportive basée sur le profit plutôt que sur les résultats. Des équipes aux joueurs absents de tout respect et de tout esprit sportif, dont l’égo ne sembla trouver réponse qu’aux salaires faramineux et aux profits liés aux sponsors.
Cette coupe du monde permit de comprendre au moins une chose : Rien ne remplace l’esprit sportif ! Il suffit de regarder les résultats et surtout les discours des athlètes des autres sports (Athlétisme et Natation) pour comprendre que le football s’est fourvoyé dans les méandres du profit et que la bêtise humaine y a fait son nid. En Afrique du Sud, ce sont les simples qui ont brillé : le Japon, l’Afrique du Sud et les véritables professionnels : L’Allemagne, l’Espagne. La France et l’Italie n’ayant brillées que par la honte de ses joueurs.
Ce programme revient sur les principaux moments forts de cette manifestation haute en couleurs, fortes en rumeurs de Vuvuzela et des buts particulièrement marquants. Avec les commentaires des Indétrônables Thierry Roland et Rolland Courbis. Chaque étape de la coupe du monde est repris avec un résumé particulièrement court des matches mais suffisamment pour qu’un néophyte tel que moi puisse comprendre la beauté du jeu. Seule grand absente, la cérémonie d’ouverture qui ne semble pas avoir marqué les concepteurs puisqu’ils ne lui accordent aucun intérêt à la différence de la cérémonie de fermeture dont on aperçoit quelques images.
En conclusion, le meilleur moyen de replonger dans les temps fort de cette coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, qui aura décidemment marqué les esprits, à bien des égards. A recommander tout de même pour les amateurs de foot, car pour les autres cela reste du football, avec tout ce que cela véhicule.