Le Bal de promo d’un lycée tourne au cauchemar lorsqu’un terrible virus dévoreur de chairs s’y propage.
Après le choc du premier volume, «Cabin Fever» revient dans un second volume, qui promet de reprendre les mêmes ficelles mais avec ce qu’il faut de plus de tout. Et c’est bien là le problème, le film plonge très vite le spectateur dans une succession de scènes gores. Toujours plus imaginatifs les auteurs ne se gênent pas pour trouver des morts atroces et des situations plus surprenantes les unes que les autres, sans pour cela respecter une trame narrative digne de ce nom. Car le spectateur comprend aisément que le virus à été diffusé via des bouteilles d’eau minérale destinées à une université, mais cela ne va beaucoup plus loin et n’intéresse finalement pas beaucoup plus.
De la même manière que la série des «Saw», ce deuxième volet de «Cabin Fever» joue la surenchère, sans aucune finesse et passe totalement à côté de l’intérêt du spectateur. Les scènes sont volontairement dégoutantes, mais se répètent à l’infini pendant près d’une heure et demi de film, au mieux on finit dans les toilettes, au pire on s’endort lamentablement devant une telle effusion de scènes gores.
Elie Roth a donc quitter la réalisation pour la confier à Ti West (The Roost) qui a donc décidé de ne pas prendre de risque et qui, au contraire surfe sur la vague du toujours plus. Et dès le départ le réalisateur impose son, choix avec une scène inutile, si ce n’est l’aspect particulièrement gore. Et après une mise en route un peu maladroite, le film dérive petit à petit vers une succession sans fin et particulièrement pesante de scènes plus dégoutantes les unes que les autres, sans avoir l’intelligence d’éviter la surenchère.
Car le résumé ne ment pas sur le contenu du film, un bal de promo tourne au massacre et lorsque le virus ne suffit pas on amène des éléments extérieures pour changer un peu le style de morts violentes. De la même manière que «Saw» dans un registre similaire, «Cabin fever 2» s’amuse à dépecer ses acteurs sous les yeux médusés du spectateur maintenus en retrait par une absence d’histoire évidente et des personnages au charisme absent.
En conclusion, il n’y a pas grand-chose à dire sur «Cabin Fever 2», si ce n’est l’ennui qu’il provoque par l’accumulation de scènes gore dont l’unique but semble être celui de dégouter le spectateur.