A.I.(Intelligence Artificielle)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
A.I : Artificial Intelligence
Pays
Etats-Unis
Date de sortie
02/02/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Steven Spielberg, Bonnie Curtis, Kathleen Kennedy
Scénaristes
Ian Watson, Steven Spielberg
Compositeur
John Williams
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
146
Support
Critique de Chanh Hong
L'histoire
David est un enfant robot, capable d'aimer. Il est adopté par le couple Swinton dont le fils est dans le coma. Mais quand ce dernier se réveille de son coma, et suite à un incident, les Swinton décident d'abandonner David, qui se retrouve perdu dans un monde hostile avec pour seul allié son ours en peluche parlant, Teddy.

Critique
A.I est un conte moderne. Son histoire (celle de David, ce garçon robot qui cherche à tout prix à devenir un vrai petit garçon pour que sa mère l'aime de nouveau, pour cela il part à la recherche de la "fée bleue"...) n'est pas sans rappeler celle de Pinocchio, mais un Pinocchio des temps modernes dans un futur d'anticipation. Et à aucun moment, le film ne cherche à cacher cette parenté, au contraire, il y a tout le long du film des références subtiles au conte. Mais A.I n'est pas que cela, le film a su crée son propre histoire avec ses propres problématiques en relation avec notre époque et le futur proche.

Spielberg est au top de sa forme au niveau de sa mise en scène, nous proposant des plans inoubliables. Aidé par son chef opérateur Janusz Kaminski, bien connu pour sa photo si particulière (des blancs saturés, une image extrêmement granuleuse, et des couleurs désaturées à l'extrême..), qu'on retrouve dans les autres films tels que Il faut sauver le soldat Ryan, Minority report, La guerre des mondes, Munich. La musique composée par John Williams (qui a su se renouveler) est somptueuse, mélangeant des morceaux émouvants, majestueux et inquiétants.

Pour incarner David, Spielberg a choisi le jeune comédien le plus doué de sa génération Haley Joel Osment (Sixième sens). Son jeu est tout simplement inouïe, réussissant à être crédible en tant que robot, mais aussi à nous émouvoir au fur et à mesure de l'évolution du film. Les autres comédiens qui l'entourent, offrent des performances solides, comme William Hurt et Jude Law.

Conclusion
Mal compris, mal accueilli à sa sortie en salle, A.I est surement l'un des films le plus sombre, le plus matûre de Spielberg, très éloigné de ses premiers films aux "happy ends" convenus comme E.T. Le Blu-ray est l'occasion de redécouvrir ce film émouvant et beau, dans des conditions optimales en matière de qualité vidéo et audio. A recommander vivement.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Fidèle à ses habitudes, Warner encode le film en VC-1, mais avec un très fort débit vidéo (28 Mbps, avec des piques dépassant les 35 Mbps). L'image est une merveille, à l'instar des autres films de Spielberg déjà sortis en Blu ray tels que La guerre des mondes, Minority Report, Il faut sauver le soldat Ryan.
Issue d'un nouveau master, le Blu ray reproduit avec précision la photo si particulière de Janusk Kaminski, à savoir des blancs hyper saturés, des couleurs désaturées, avec parfois une ou deux touches de couleurs qui ressortent, et un grain cinéma très prononcé pour donner à l'image un côté "sale", "froid". En vidéoprojection sur un écran de 3 mètres de base, aucun souci de compression ne vient perturber l'expérience cinématographique. Pour toute ces raisons, ce Blu ray est sans ambiguïté un top démo. Un de plus pour Spielberg.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Bonne
Allemand
Oui
Non
Non
 
 
 
Espagnol
Oui
Non
Non
 
 
 
Italien
Oui
Non
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Non
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Non
Non
 
 
 
Portugais
Oui
Non
Non
 
 
 
L'audio de ce Blu ray mérite également la qualification de "Top démo" surtout en V.O DTS HD MASTER 5.1 ES, avec un débit de 3916 Kbps. La piste HD contribue à mettre en valeur la musique de John Williams, qui trouve ici une ampleur et une grâce absentes de la VF en simple Dolby Digital. Elle permet aussi de remarquer toutes les subtilités de l'environnement sonore du film. La piste HD sait aussi envoyer du lourd quand il le faut, comme dans la deuxième partie du film se déroulant dans "la foire aux robots". Du début à la fin, aucun souci ne vient entacher l'écoute. Un vrai bonheur.


Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Les coulisses du film, cette grande rubrique est divisée en des sous parties, à commencer par :

- Créer A.I : revient sur la naissance du projet, qui était à l'origine une idée de Stanley Kubrick, qui a finit dans les mains de Steven Spielberg à la mort de Kubrick.

- Réaliser A.I :
cette partie est consacrée au Portrait de David et au Portrait de Gigolo Joe. Les acteurs évoquent leur personnage respectif, de la manière dont ils les ont construits et interprétés. On apprend ainsi que le personnage de David devait être au départ un vrai robot, mais la technologie n'était pas au point.

- Concevoir A.I : c'est un making-of divisé en plusieurs sections, abordant différents domaines comme les Effets Spéciaux, les costumes...
Mais aussi à la conception et création de différentes catégories de robots qui peuplent le film et leur fonction sous les sections intitulées : "Effets Spéciaux", "Les Robots de A.I", "Habiller A.I".

- A.I : des croquis aux décors donne la parole au dessinateur et au chef décorateur qui est chargé de réaliser les décors à partir des croquis du dessinateur.

- L'éclairage de A.I : donne la parole au célèbre chef opérateur Janusz Kaminsky qui travaille avec Steven Spielberg depuis "La liste de Schindler". Il explique son travail d'éclairage sur le film qui consistait à créer trois ambiances bien distinctes correspondantes aux trois parties qui composent le film.

- Effets visuels spéciaux et animation: ILM :
Une section consacrée au travail de l'équipe des effets spéciaux ILM. Les différentes équipes des différents départements ont travaillé aussi bien sur les Robots, les miniatures, ainsi que les animatroniques du film.

- La séquence de New York city : évolution de la scène :
revient sur la création ou la recréation de la ville de New York noyée sous l'eau après une catastrophe climatique.

- Une vue d'ensemble par Dennis Muren : le responsable des SFX de ILM raconte comment il a été contacté par Stanley Kubrick au début des années 80 pour lui demander des conseils techniques dans le but de réaliser ce film.

- Le son et la musique de A.I :
revient sur la création sonore et à la musique du film. On apprend ainsi que le concepteur sonore avait commencé l'enregistrement des différents effets sonores bien avant le tournage du film.
John Williams explique la place importante de la musique dans le film. Il confesse que c'est la première fois qu'il a eu recours à de la musique électronique.

- Final : Steven Spielberg : notre responsabilité envers l'intelligence artificielle : un petit mot d'avertissement de Spielberg sur notre rapport avec la technologie dans le futur.

A.I Archives : Cette seconde grande rubrique regroupe deux bandes annonces du film, des story-boards, des dessins préparatoires et de travail provenant du Portfolio de Rick Baker, du Portfolio du chef décorateur, de ILM.
Mais également des photos des coulisses du tournage par David James.

Les bonus sont très exhaustifs, mais sont en définition standard.