On adjoint un nouveau detective au quatuor Riggs, Murtaugh, Cole et Getz pour les besoins d’une enquête sur des crimes liés aux trafics d’êtres humains en provenance d’asie. Leurs investigations les mènent à Wah Sing Ku, un mebre de la mafia asiatique.
Pour ce quatrième volet, Richard Donner reprend les recettes qui ont fait le succès des premiers épisodes : Un duo qui fonctionne à merveille par les caractères radicalement opposés, des cascades toujours plus spectaculaires, de l’humour pratiquement à chaque plans et une trame assez basique et des situations souvent impossibles pour dans la digne lignée des « James Bond » ou « Die Hard ». Alors effectivement on ne parlera pas de chef d’œuvre d’auteur, ni de finesse de ton au-delà de toutes les considérations bien pensante, mais « L’arme Fatale » est avant tout un cinéma de divertissement, où l’on ne cherche pas à refléchir, mais où l’on préfère surtout oublier le temps des 115 minutes du film les souçis du quotidien. Une vision un peu cliché du film de Richard Donner qui colle pourtant à merveille à la peau de ce long metrage d’action pétaradant.
La première force de « L’arme Fatale » réside surtout dans l’alchimie subtile qui consiste à enchainer des scènes de courses poursuites avec de l’humour parfois presque burlesque. Avec des personnages caricaturaux presque à outrance comme l’opposition systématique entre Riggs, surnommé « L’arme Fatale », flic impulsif, transgressif et violent et Murdough, policier intègre, calme et protocolaire. Le réalisateur s’amuse à utiliser ses différences pour mieux servir les besoins de son film.
Et pour ce quatrièle volet, Richard Donner resserre les liens familiaux et les confrontent à un ennemi plus rapide et plus déterminé que jamais. En confrontant nos héros à la mafia chinoise, les scénariste n’oublient pas non plus de les faire évoluer, notamment en respectant leurs âges et les transformations que cela incluent. Ce quatrième volet est aussi l’occasion pour le spectateur de découvrir pour la première fois dans une superproduction américaine Jet Li (Danny the dog ) dont la rapidité dans les choregraphies et la froideur de jeu le font apparaitre comme le méchant le plus éfficace de toute la saga.
Encore une fois, le couple Danny Glover et Mel Gibson résonne avec beaucoup de justesse et de fraicheur et l’intervention de Chris Rock vient ici renforcer la dimension humoristique du film. Avec un parfum de nostalgie de revoir un jour Mel Gibson retrouver cette fraicheur de jeu, son interpretation de Riggs est bondissante à souhait, on aime le voir se battre, en prendre plein la figure et se relever avec presque qu’aucune égratignures. Quand à Danny Glover, on regrette seulement de na pas le voir plus souvent au cinéma, tant son jeu est pétillant, juste et réjouissant. L’équipe semble beaucoup s’amuser, et si le film ne dépasse pas en qualité le premier volume il en est assurément l’égal.
En conclusion, « L’arme Fatale 4 » est un quatrième volet réussit, qui reprend les même ficelles que les trois premiers épisodes, mais qui parvient à les égaler en qualité. Réjouissant.
Une image impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont intenses et les couleurs parfaitement dosées pour donner une certaine profondeur , comme lors des scènes de poursuites. Les contrastes offrent une véritable profondeur à l’ensemble. Une véritable réussite.
Alors forcément, les effets sonores sont au rendez-vous, et même si le tout manque de subtilité parfois notamment par la présence un peu trop soutenue de la musique d‘ambiance. La spatialisation est impeccable et la dynamique forcément brillante avec des basses parfaitement dosées pour donner ce qu’il faut de densité à l’ensemble.