Planete Interdite
Titre Original
Forbidden Planet
Date de sortie
06/10/2010
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Nicholas Nayfack
Critique de
Emmanuel Galais
Un commandant atterri sur une planète habitée par le Dr Morbius (Walter Pidgeon), sa fille (Anne Francis) un robot ultra perfectionné nommé Robby…ainsi qu’une terreur mystérieuse.
Doté de décors extraordinaires, étant le premier film de l’histoire du cinéma avec une bande son entièrement électronique, « Planète Interdite » est une étoile du cinéma de science-fiction. Précurseur en bien des points, ce film surprend par l’imagination dont on fait preuves les scénaristes pour emmener le spectateur dans ces aventures galactiques incroyables où l’inconnu est source de peur et fascination.
Depuis les prémices du cinéma, l’espace et ses créatures fantasmagoriques n’ont cessé d’obséder les réalisateurs, à commencer par Méliès et son fameux « Voyage de la terre à la lune ». Passant du meilleur donc, au pire comme « From Outer Space » d’Ed Wood, le cinéma des années 50 a su trouver une voix dans cette exploration de l’imagination humaine tournée vers les étoiles.
Forcément Kitsch, ce qui ne facilite pas la vision, on trouvera très rapidement de grandes qualités à ce film, qui joua la carte de l’évolution technologique alliés à la mise en scène intelligente. Car « Planète interdite » s’il est le premier film supporté par une bande son entièrement électronique, il est aussi l’un des premiers de science-fiction en couleur. En cela le film est intéressant car son scénario finalement assez classique pour l’époque parvient à passionner et utilise les codes du genre avec beaucoup d’intelligence, surtout lorsqu’il s’agit de mettre en avant les valeurs des protagonistes.
C’est aussi l’occasion de retrouver Leslie Nielsen au début de sa carrière dans le rôle de ce commandant au grand cœur courage, sorte d’Ivanhoé de l’espace qui vient à la rescousse de cette jeune fille prisonnière du tyrannique Dr Edward Morbius. La mise en scène de Fred Mc Leod Wilcox n’oublie pas d’intégrer le décor et l’avancée technologique à une mise en scène soignée afin que les comédiens ne se sentent pas en décalage avec le film. Et la distribution, masculine particulièrement, est en totale adéquation avec l’entreprise de révolutionner le film de science fiction de l’époque. Walter Pidgeon (Passé perdu) excelle dans son rôle de savant fou prisonnier de ses aventures.
Le film est devenu culte en bien des points y compris dans ses personnages dont Robby le Robot qui fera des apparitions dans « les Gremlins » de Joe Dante ainsi que dans « Les looney Tunes passent à l’action ». Ce robot humanoïde aura marqué une génération de fans de science-fiction et il n’est pas risqué de dire qu’il était devenu une star sinon un symbole de cet univers de Geek.
En conclusion, le cinéma depuis sa naissance n’a cessé de chercher de nouvelles inspirations et de nouvelles technologies de narration. « Planète interdite » fait partie de ces films qui ont fait avancer l’univers de la science-fiction en gardant l’intelligence d’un scénario et d’une mise en scène.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Une image impeccable qui met parfaitement en valeur le travail de stylisation des décors. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble et les couleurs sont agréablement retranscrites. Les blancs sont d’ailleurs de très bonnes compositions et ne provoquent aucun effet d’échos.
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Un master Audio DTS-HD subtile qui ne manque pas d’intérêt et dont les principaux défauts ont été nettoyés, un véritable travail d’orfèvre. Seulement ce travail est bafoué par une piste Mono Dolby Digitale dans les autres versions, qui ne masque pas ses limites, notamment sur le master d’origine et ses résonnances aigues qui peuvent rapidement agresser l’oreille principalement dans les disputes. Le crachotement de certains dialogues peut vite devenir pesant. Pourtant le travail de restauration est louable mais insuffisant.

Supléments
Menus

Sérigraphie

Packaging
Durée Bonus :
120 min

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage

The Invisible Boy
Des scènes coupées ainsi que des séquences perdues, puis deux films additionnels « The Invisible Boy » et « Robot Client » qui viennent sans amener un peu plus de qualité, ont le bon goût de la compléter. Puis un documentaire passionnant sur la science-fiction dans les années 50, avec un comparatif sur la manière dont nous la percevons. 2 Documentaires autour du film et ses décors fascinant et sur ce qui entoure le robot Robby, véritable star du film. Et pour finir des extraits de la série TV MGM Parade et les bandes annonces.