Jackass 3

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
29/03/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jeff Tremaine, Spike Jonze et Johnny Knoxville
Scénaristes
Preston Lacy
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
94
Support
Critique de Emmanuel Galais
3 fois plus drôle, 3 fois plus taré, et 3 fois plus dangereux ! retrouvez la version non censurée inédite du film « Jackass 3 » et sa fine équipe au complet pour le meilleur et pour le pire ! Crises de fous rires garanties avec Johnny Knoxville qui charge un troupeau de bisons en roller, Bam Margera qui enchaîne les décharges électriques et Steve-O se faisant catapulter assis dans des toilettes de chantier.

Pour visionner ce troisième volet de Jackass, il faut se mettre à un niveau insoupçonné de débilité absolue. Car si les protagonistes étaient des adolescents tout juste pubères en manque de sensations fortes, on pourrait éventuellement trouver l’ensemble osé, seulement là on se retrouve face à une bande de cascadeurs à la limite du débile profond qui tentent chaque fois des expériences sans aucun intérêt, si ce n’est celui de faire dans le n’importe quoi. Et il faut bien le dire, il faut plus que du courage pour se retrouver face à un tel amoncellement de n’importe quoi, car si le premier volet pouvait certes surprendre et amuser, par les facéties de cette bande de déjantés, ce troisième volet est assommant de bêtises et dès le départ les rires « débiles » des uns et des autres (encore plus si vous regarder la version française) irritent plus qu’ils n’amusent.

C’est alors que commence la farandole d’expériences aussi douteuses que ridicules au niveau -8000 de l’intelligence : Une main géante qui met des baffes, Johnny Knoxville en roller qui se fait foncer dessus par un troupeau de bison, une séance d’épilation à la super glue (dont les seules scènes sont absolument affligeantes) puis l’une des pires, l’un des membres de l’équipe qui fait un volcan en déféquant… et j’en passe et des pires. Les facéties de ce groupe de cascadeurs est usant de bêtise et l’on en vient toujours à se demander comment on peut dépenser de l’argent à cela.

Et même au risque de passer pour un esprit hermétiquement rétrograde, pour un quarantenaire vieillissant « pisse froid » et dénué de tout humour, je dirais que ce film ne mérite même pas l’intérêt que l’on se penche dessus. Quand Sacha Baron-Cohen nous faisait rire aux éclats par un ensemble de caméras cachées trashes et gonflées, les « Jackass » nous offrent ici un spectacle pitoyable qui ne cesse de faire dans la vulgarité de bas étages dont les adolescents qu’ils soient ouvert ou non à ce type d’humour ne peuvent être qu’attirer vers le fond.
 
A plus forte raison lorsque le film est présenté en 3D, pour mieux se retrouver au milieu de cet ensemble nauséabond, qui semble sentir aussi mauvais que les déjections qui fourmillent tout au long du film. Ce troisième volet de « Jackass » est aussi mauvais que leurs gags sont aussi lassant. Pendant une heure et demi de « débilité », le public est à la peine, on se demande inlassablement à quel moment doit finir notre calvaire. Cet argument publicitaire suffit à lui seul à prouver le vide de l’aventure, et à réveiller en chacun de soi cet instinct de révolte face à une entreprise qui n’en finit plus de nous arnaquer avec des spectacles sensés être drôle, mais dont l’affligeante débilité est assommante.
 
En conclusion : Si l’on devait résumé ce film en un mot ce serait « Débile », impossible de rire face à une telle succession de scènes pénibles et sans intérêt. A oublier, avant même de découvrir.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Une image impeccable, à la résolution soignée. Les noirs sont intenses et les couleurs parfaitement dosées pour donner une certaine profondeur , particulièrement lors de scènes difficiles, comme celles des abeilles ou de l‘épilation à la glue. Les contrastes offrent une véritable profondeur à l’ensemble. Une véritable réussite qui permet de relever le niveau.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Allemand
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Italien
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Danois
Oui
Oui
Non
 
 
 
Finnois
Oui
Oui
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Oui
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Oui
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Oui
Non
 
 
 
Alors forcément, les effets sonores sont au rendez-vous, et même si le tout manque de subtilité parfois notamment par la présence un peu trop soutenue des rires débiles de la bande. La spatialisation est impeccable et la dynamique forcément brillante avec des basses parfaitement dosées pour donner ce qu’il faut de densité à l’ensemble.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Version Non Censurée
Comme si cela ne suffisait pas, il nous est proposé une version non censurée, qui vient en rajouter un peu plus sur le niveau particulièrement bas de plafond. Puis une version 3D aussi écœurante que nauséabonde avec des lunettes bleues et rouges,... à l’ancienne quoi !  En plus cette version 3D super excitante est disponible uniquement sur le DVD, et sur le blu-ray, la stupidité a poussé le vice à laisser l’intro de présentation du 3D, alors que la version est en 2D, Ridicule !