Mon beau-père et nous
Titre Original
Little Fockers
Date de sortie
03/05/2011
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Jay Roach, Jane Rosenthal et Robert De Niro
Scénaristes
John Hamburg et Larry Stuckey
Compositeur
Stephen Trask
Critique de
Emmanuel Galais
Greg Furnicker pense avoir gagné le respect de son beau-père et ancien agent de la CIA, Jack Byrnes. Pourtant, un test capital l’attend : Greg arrivera-t-il a reprendre le flambeau du clan en devenant le nouveau « Don » Furnicker…ou l’alliance des deux familles sera-t-elle à jamais brisée ?
On est toujours un peu méfiant lorsque l’on nous présente un troisième volume d’une trilogie qui semble déjà avoir fait preuve de ses limites dans les deux premiers épisodes. Et ce fut le cas avec « Mon beau-père et moi » dans un premier temps puis « Mon beau-père, mes parents et moi », qui suivaient les tribulations d’un jeune homme confrontés aux affres de son beau-père, ancien agent de la CIA, qui ne peut s’empêcher de mettre en doute les qualités de son futur gendre. Ce dernier, particulièrement maladroit et gaffeur se voit dans l’obligation d’assumer des parents à l’excentricité particulièrement aux opposés des valeurs de Jack Byrnes. L’ensemble fonctionnait à merveille, notamment grâce au duo improbable et tellement cohérent que formait le couple De Niro-Stiller. Les deux acteurs se respectent et trouvent rapidement un fonctionnement de croisière qui rend cette association réjouissante. Robert De Niro (Taxi Driver)s’amuse continuellement de son image de dur à cuire qui ne parvient pas à lâcher ses anciens reflexes, au point d’en pourrir l’existence de sa propre famille. L’acteur, cabot à volonté, n’hésite pas à en rajouter, et lorsque le duo Barbra Streisand (Yentl)-Dustin Hoffman (Little Big Man)vient se mêler à la danse, l’ensemble prend une nouvelle ampleur et le public n’en n’est que plus ravi, d’autant que les deux acteurs en rajoutent des tonnes.
Le problème de ce troisième vole se situe justement là où les deux premiers volumes arrivaient à nous embarquer sans grands efforts. Chacun des films nous faisaient découvrir des personnages qui venaient perturber le quotidien particulièrement bien rangé de cet ancien espion, du gendre aux futurs beaux-parents déjantés. Tout était fait pour surprendre le spectateur et le plonger dans des délires à faire hurler de rire. Le troisième volume n’apporte au contraire aucun nouveaux personnages et comme une sorte de film inévitable dont personne n’a réellement envie d’assumer la paternité, la trame se révèle reprendre les clés des deux premiers films en insufflant de temps à autres quelques gags supplémentaires, certes très drôles, mais au final sans réellement beaucoup de volume
Pourtant on arrive tout de même à rire dans ce troisième volume, et la mise en scène de Paul Weitz, n‘est certes pas réellement inventive, mais elle colle finalement assez bien à l‘ambiance un peu lassée qui semble régner sur le film dans son entier. Les plans sont soignés au plus juste pour ne pas faire dans la désinvolture, mais le spectateur ne parvient jamais à retrouver la fraicheur des deux premiers volumes. Y compris dans la distribution, notamment avec un Ben Stiller (Zoolander) amaigris et vieillissant qui semble vouloir passer à autre chose pour pouvoir continuer à amuser son public. L’acteur gesticule, fait le pitre, continue d’explorer son personnage mais parait être arrivé au bout de son périple.
En conclusion, il serait injuste de dire que « Mon beau-père et nous » ne fait pas passer un bon moment au spectateur, mais ce troisième volume manque bien trop souvent d’originalité et ne fait que répéter les gags des deux premiers épisodes. On rit, mais on sent aussi beaucoup de lassitude.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances, et tout son sens au film.
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Une piste DTS HD qui tient ses promesses, mais qui souffre d’un léger surgonflage en basses, particulièrement dans la scène de l'anniversaire. Pour le reste la spatialisation reste cohérente, même si les dialogues sont parfois un peu en retrait. La dynamique reste brillante et l’on prend beaucoup de plaisir à suivre les aventures de nos héros.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus :
0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Outre le DVD et la copie digitale, l‘édition propose surtout un ensemble de bonus à la hauteur des attentes du public, avec un bêtisier et des scènes inédites, mais l‘éditeur a eu la bonne idée de proposer un début et une fin alternative, ainsi qu‘un making of complet sur les dessous de ce troisième volume, qui reste très conventionnel, mais permet de mieux cerner les aspirations. Puis pour finir trois petits documentaires amusants autour des personnages principaux. Une édition complète au demeurant.