Zombie lover

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Make-Out with Violence
Genre
Pays
Etats-Unis
Date de sortie
03/05/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Deagol Brothers, Keith Byler, Steve Duensing, Janet Ivey, David Mead, J.D. Tanner, Randy Wood
Scénaristes
Deagol Brothers, Cody DeVos, Eric Lehning
Compositeur
Jordan Lehning
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
101
Support
Critique de Chanh Hong

L’histoire
Trois frères découvrent que Wendy, une jeune fille disparue de longue date et considérée comme décédée, est devenue une morte-vivante.

Critique

Critique rédigée par Julien Sabatier

Genre polymorphe, le zombie movie s’accommode à toutes les sauces (politique, intimiste, comique, etc.). Premier long-métrage écrit, produit, réalisé et monté par les Deagol Brothers, Zombie lover (Make-out with violence) tente l’hybridation entre le film de mort-vivant et la comédie mélancolique adolescente. Pourquoi pas.

Zombie lover compile consciencieusement un maximum de gimmicks du cinéma indépendant américain : ton cool et distancié, voix off d’enfant, présentation fun des personnages, couleurs très saturées, décor soigneusement choisi (un petit coin des USA baigné de soleil), bande originale sympa, etc. Autant dire que les frères Deagol choisissent la facilité en remplissant un cahier des charges bien balisé, l’objectif étant d’accoucher d’une friandise pop clairement estampillée « indie film ». Un bon moyen de faire de l’œil aux organisateurs de festivals, dont plusieurs ne manqueront pas de tomber dans le panneau. Too easy.

Malhonnête dans sa démarche, Zombie lover n’offre que du déjà-vu, une formule calibrée conçue pour séduire un certain public. Le résultat est creux, sans personnalité véritable, trop distancié(sacrée déperdition émotionnelle) et poseur en diable. Dommage car il y avait pourtant matière à signer une jolie réflexion sur la difficulté à faire le deuil d’un proche et l’amour par delà la mort. Mais le pire défaut du métrage est sans nul doute le fait que les Deagol Brothers oublient qu’il y a un zombie dans leur histoire (!!!). L’argument fantastico-horrifique se trouve ainsi relégué en arrière-plan et, à l’image des protagonistes du film, les auteurs semblent sacrément embarrassés par cet être pourrissant (une zombette du genre catatonique). Pièce rapportée, la figure du zombie demeurera purement anecdotique, le métrage aura donc le champ libre pour tourner en rond et à vide.

Verdict
Plutôt que de perdre son temps avec Zombie lover, mieux vaut (re)découvrir un petit film aux thématiques voisines : Zombie honeymoon (David Gebroe – 2004). Injustement méconnu, ce dernier peut se targuer d’avoir une âme et un cœur. A bon entendeur.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.78:1
Le film est encodé en AVC (30Mbps) en 1080P au format 1.78:1 respecté.

L'image de "Zombie lover" présente à peu près les mêmes problèmes que "L'île : les naufrafés de la terre perdue" édité par le même éditeur Emylia (qui est aussi testé sur ce site).
Mêmes problèmes, mêmes causes, puisque le film a été tourné avec des caméscopes numériques semi-pro de Panasonic (Panasonic HVX-200Panasonic Varicam AJ-HDC27V). Petit budget oblige.

La définition ne peut pas rivaliser avec une image tournée en Pellicule qui a une résolution de base beaucoup plus haute, ou des caméras numériques professionnelles comme la RED ONE.
Dans l'ensemble l'image est floue, manque de contraste. Les scènes se passant dans l'obscurité présentent beaucoup de bruits numériques. Mais contrairement au film "L'île : les naufragés de la terre perdue", "Zombie lover" est un peu mieux encodé. Il n'y a pas de traces visibles de banding ou d'aliasing. Certains plans présentent un très léger Edge Enhancement.

Mais l'ensemble reste très honorable, compte tenu de l'image source.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Oui
Non
Moyenne
Bonne
Moyenne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
La piste VO et la VF sont traitées avec égalité, bénéficiant du DTS HD High Res 5.1. ( à ne pas confondre avec le DTS HD MASTER).

Il n'y a pas grande chose à reprocher à ces deux pistes qui offrent une qualité d'écoute très bonne au niveau des dialogues, avec un avantage pour la VO.
Les enceintes Surrounds répondent présentes aux bons moments. La B.O bénéficie des biens faits de la HD aussi. Le caisson de basses est discret. Ce sont surtout les enceintes frontales qui sont mises en valeur ici.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Musiques supprimées
- Commentaire audio du réalisateur : non sous titré en Français.

- Scènes supprimées : plusieurs scènes coupées et des bouts de scènes rallongées des scènes existantes dans le film, avec les explications de la comédienne principale du film et certains membres de l'équipe.

- Musiques supprimées : deux morceaux supprimés présentés par Jon Burr le chanteur de "How I became the bomb".

L'éditeur Emylia inclut également le DVD et la Copie Digitale du film.