The coffin
Pays
Etats-Unis, Thailande, Corée du sud, Singapour
Date de sortie
03/05/2011
Producteurs
Gary Hamilton, Harrison Kordestani, Ying Ye
Compositeur
Bruno Brugnano
L'histoire
Après avoir participé à un rituel bouddhiste, des jeunes gens sont confrontés à des phénomènes surnaturels.
Critique
Critique rédigée par Julien Sabatier
Troisième long-métrage de l’inconnu Ekachai Uekrongtham, The coffin débarque dans notre contrée avec trois ans de retard (le film date de 2008) et sous forme de direct-to-video. Pas franchement bon signe …
The coffin puise son intrigue dans le folklore thaï et renvoie plus particulièrement à une cérémonie singulière au cours de laquelle des dizaines de personnes se font enfermer dans un cercueil afin d’éloigner le mal. Evidemment, pour les protagonistes du métrage, le rituel bouddhiste ne va pas se dérouler sans anicroche. Très mauvais pour le karma. Voilà pour le pitch, original et intrigant.
Evitant de sombrer dans le travers du Ring-like (on échappe à la sempiternelle fillette aux cheveux sales), The coffin emprunte une imagerie bizarre et privilégie l’ambiance au récit. Fortement chargé en symbolisme, le film oscille entre onirisme exacerbé (les scènes éthérées sur la colline) et passages aux accents cauchemardesques (plans claustrophobiques d’esprits venant troubler une personne enfermée dans un cercueil, scène terrible dans un four crématoire). Une étrange atmosphère de flottement avec laquelle contrastent brutalement certaines orientations esthétiques inappropriées, rendu DV bien baveux et jump scares en tête.
En dépit de l’ambiance ténébreuse, la sauce ne prend jamais. Le film est hermétique, confus (les deux histoires parallèles sont embrouillées au possible). Laborieux, le scénario manque de liant (certaines séquences fonctionnent plutôt bien isolément mais s’articulent très mal avec le reste).
Les personnages manquent de profondeur et l’émotion, lourdement soulignée, n’irradie jamais le spectateur. On reste en dehors du film, invariablement.
Verdict
A l’arrivée, The coffin s’impose comme un film étrange mais raté. Vite vu, vite oublié.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
L'éditeur Emylia a encodé ce film en AVC (25 Mbps) au format 1.78:1. Contrairement à ce qui est indiqué au dos de la jaquette, le film n'est pas en 1080p (Full HD progressif) en 24i/s, mais en 1080i (entrelacé) en 25i/s PAL. Le tout gravé sur une galette Blu ray simple couche de 25GO au lieu de l'habituel Blu ray double couche de 50GO.
Un choix étrange d'autant plus que le film a été tourné en pellicule (source Imdb). Certains plans montrent de discrets traces de grains et quelques traces de poils typique d'un film tourné en pellicule.
Il ressort de l'ensemble de l'image un aspect plus "vidéo" que "film". Le Edge Enhancement est bien présent. L'ensemble est bien flou et manque cruellement de définition. La faute est surement dû en partie au master, mais la compression n'est pas exempt de défauts.
L'image de "The coffin" est indigne du format Blu ray.
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Bien que bénéficiant d'une piste audio DTS HD High Res 5.1 (à ne pas confondre avec du DTS HD MASTER). La VF et VO manquent toutes les deux cruellement d'ampleur.
Les canaux Surrounds sont très peu utilisés. De temps en temps, on entend un souffle de vent, quelques bruits de feuilles et de branches d'arbre, et des oiseaux. Le reste du temps, la musique et autres effets sont concentrés sur les enceintes frontales.
Le caisson de basse reste bien silencieux, il faut bien tendre l'oreille et se concentrer pour entendre et sentir les effets des basses.
A noter que la VO offre une meilleure qualité d'écoute au niveau des dialogues que la VF, avec un peu plus de clarté.

Supléments
Menus

Sérigraphie

Packaging
Durée Bonus :
0 min

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage
De maigres bonus sans grands intérêts.
- Interview de la comédienne Karen Mok : son interview est en Anglais sous titré en Thaïlandais, mais non en Français.
- Making of : une dénomination bien trompeuse, puisqu'il n'y a ni interview, structure narrative..., mais juste des images brutes du tournage avec pratiquement pas de son et encore moins de la musique pour accompagner les images.
La plupart du temps, il s'agit de remplissage, le vidéaste filme dix fois un même élément d'un décor dans différents angles, en plan large, gros plan, très gros plan...
L'éditeur Emilya inclut dans le coffret Blu ray, le DVD ainsi que la Digitale Copie du film pour pouvoir visionner le film sur des appareils portables lors des déplacements.