Judge Dredd
Date de sortie
08/06/2011
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Charles Lippincott, Beau Marks
Scénaristes
Carlos Ezquerra, John Wagner, Michael De Luca, William Wisher Jr., Steven E. De Souza, William Wisher
Compositeur
Alan Silvestri
L'histoire
En l'an 2139, le taux de criminalité a
augmenté, et les crimes sont plus violents. Pour y remédier, la société a
crée un groupe de "Judges", des hommes qui sont à la fois policiers et
juges, pouvant exécuter les sentences au moment même de l'arrestation
des criminels. Parmi ces "Judges", il y a Joseph Dredd, le plus
implacable et le plus efficace de tous. Mais un jour, Dredd est à son
tour arrêté et condamné à la prison à vie pour un meurtre qu'il n'a pas
commis...
La critique
"Judge Dredd" est
l'adaptation d'un Comics. Le personnage a fait sa première apparition
dans les pages de "2000 AD" en 1977. Joseph Dredd est un personnage dur
sans pitié, dont le visage est toujours caché sous son masque - le digne
représentant de la justice aveugle et sans visage.
Pour son adaptation au cinéma, avec une star aussi connu que Stallone,
on ne pouvait pas ne pas voir le visage de Dredd. Cela fait parti des
nombreuses trahisons du film par rapport au Comics d'origine.
En fait les scénaristes se sont que très peu inspirés des Comics,
préférant l'orienter vers un aspect film d'action, fun pour ados, avec
un humour puéril et une histoire vue et revue dans d'autres films.
Et bien que le film dispose d'un budget assez confortable pour l'époque
(90 millions de dollars), l'ensemble du film parait "cheap" au niveau
des décors et accessoires. Le côté "tournage en studio" se fait trop
ressentir. La mise en scène du jeune réalisateur Danny Cannon est fade,
sans grande originalité.
Mais l'élément le plus insupportable reste l'espèce de Sidekick
(Fergee interprété par Rob Schneider) comique, censé apporter une touche
de légèreté pour contrebalancer le sérieux de Joseph Dredd. L'effet
produit est digne d'un Jar Jar Binks des "Star wars".
Quant à
Sylvester Stallone, il rejoue le même rôle qu'il a déjà joué dans
"Demolition man" deux ans plutôt, à savoir un personnage aux expressions faciales inexistantes au départ, puis se déride un peu, esquisse un sourire,
sort quelques blagues. Armant Assante interprète un méchant caricatural
comme on en voit dans tous les mauvais films d'action. Et on se demande
ce qu'un acteur talentueux comme Max Von Sydow vient faire dans cette
production.
Le film comporte malgré tout assez de séquences d'action pour rester divertissant.
Conclusion
Avec "Judge Dredd",
Sylvester Stallone rate l'occasion de mettre un autre héros marquant à
son palmarès (après Rocky et Rambo). Le film reste malgré tout un bon
divertissement dans la lignée de "Demolition man", mais ne fera parti
des films pour lesquels le public se souviendra de Stallone.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
La bonne nouvelle c'est que l'image est encodée en AVC à très haut débit (34 Mbps). La mauvaise nouvelle est que l'image n'est qu'en 1080i (entrelacé) de résolution alors que le FULL HD c'est du 1080p (progressif). De plus la vitesse d'image n'est pas à la bonne cadence, elle est en 25i/s (PAL), par opposition à la vitesse cinéma qui est en 24i/s. Un choix étrange de la part de l'éditeur.
Et à la vue des images, il ne fait aucun doute que le master utilisé est le même que celui utilisé pour le DVD. Il y a un manque flagrant de définition, les couleurs sont ternes (même en tenant compte de la photographie du film).
Pour donner une image "pseudo" HD, l'éditeur a appliqué un coup de DNR (réducteur de bruit), ce qui tue le grain naturel de le pellicule, faisant perdre à l'image ses détails. Pour achever l'ensemble, l'éditeur a boosté le contraste au maximum, donnant un effet "halo" autour des personnages et objets.
Le résultat a un rendu "vidéo" et a perdu son aspect "film". En un mot c'est moche.
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
L'éditeur n'y est pas allé de main morte avec les pistes VO et VF du film. Toutes les deux bénéficient du DTS HD MASTER AUDIO 5.1 avec un débit de 2.0 M.O environ.
Dès la scène d'ouverture, c'est l'effervescence au niveau des enceintes Surrounds et du canal LFE. Et ça continue ainsi tout le long du film avec très peu de temps mort. Parfois c'est même un peu trop poussée, on frise l'overdose pour le plaisir des sens.
Voilà le type de film qui permet d'exploiter l'équipement 5.1, et faire le fier devant les amis autour d'une bonne séance de cinéma à la maison.
A noter tout de même, que le son est comme l'image, en 25i/s, donc légèrement accéléré. Par conséquent, les voix des acteurs sont plus aigües que la normale.

Supléments
Menus

Sérigraphie

Packaging
Durée Bonus :
0 min

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage
- Making-of : une featurette promotionnelle, réalisée pour la télévision américaine. Sylvester Stallone ainsi que les autres acteurs et réalisateur du film vantent les mérites du scénario, de la grandeur des décors et des effets spéciaux. Le tout illustré par des images des coulisses du tournage.
- De la BD au film : Alan Barnes, l'éditeur de 2000 AD Magazine ainsi que ses collègues, racontent de manière très détaillée les origines du personnage de Dredd, de son évolution...
- Jeu inédit : Dredd Pinball Game : un jeu de flipper à installer sur son ordinateur équipé d'un lecteur Blu ray.
- Photos de plateau : des photos du tournage en définition standard.
- Dessin de production : six dessins de productions sur les armes, les costumes et les véhicules du film.
- Comic Book : quelques vignettes provenant de la Bande dessinée.
- Bande-annonce: cinéma en version française.