Synopsis
En des temps reculés, Krabat, un jeune orphelin, est recueilli au sein d'une étrange confrérie dirigée par un vieux maître. Cherchant à percer les mystères du lieu, il surprend ses compagnons en pleine séance de sorcellerie.Le jeune homme est alors initié à son tour à l'art des sortilèges. Mais il réalise aussi qu'il a scellé un pacte irréversible...
Critique Subjective
L’auteur
Otfried Preussler est né en Bohême en 1923. En 1971, il quitte son métier d'instituteur pour se consacrer à l'écriture de livres pour enfants. Il est l'un des grands noms de la littérature de jeunesse en Allemagne. La plupart de ses romans, considérés comme des classiques dans son pays, ont été traduits dans plus de quarante-cinq langues et ont remporté de nombreux prix. Il vit aujourd'hui en Bavière.
L’histoire : un topos
Krabat, quatorze ans, mendie sur les routes deux compagnons d'infortune. Une nuit, un mystérieux corbeaux, et une voix lui enjoint de se rendre au moulin de Koselbruch. Irrésistiblement attiré, il s'y présente. Malgré l'accueil étrange que lui réserve le maître, il commence son apprentissage avec onze autres garçons — meuniers, parmi lesquels Tonda, l'aîné, qui le prend sous son aile, Juro, le benêt, et le perfide Lyschko. Krabat comprend bientôt qu'il a mis les pieds dans un terrible engrenage. Pour échapper à ce piège, le garçon aidé de ses plus proches amis et d'une jeune fille dont il est tombé amoureux, va défier ce maître cruel et tyrannique.
Et donc ?
Pourquoi à la vision de ce film avons-nous l’impression d’assister à un documentaire sur le fonctionnement d’un moulin à aube dans le fin fond de la creuse ? Replongeons nous dans la pochette du film, hé ben non, aucune mention de ce type de documentaire au cas où nous aurions cliqué par hasard sur les bonus . Bref, Krabat reçoit un appel de la sorcellerie, une heure de film après où il a transporté des sacs de farine, on suppute un chouia de bizarre au sein du moulin. Le tout filmé comme un téléfilm est allemand. Nouvelle plongée dans la pochette, non ce n’est pas une production de l’ancien bloc soviétique. Puis Krabat tombe amoureux, puis Krabat se rend compte qu’il peut se transformer en corbeau, puis Krabat se rend compte que le mal est dans le moulin, puis Krabat se laisse pousser la moustache. Tout ça prend environ 2 heures.
Un dernier mot
Que d’ennui devant ce téléfilm.
La qualité d’image est digne d’un Blu Ray mais il va vous falloir regarder ce film dans le noir complet tant les contrastes sont au top mais de trop nombreuses scènes du film sont plongées dans un obscurité assez dense. Les effets de caméra du début sont dans la droite ligne du Seigneur des anneaux et la compression suit sans problème.
Paradoxalement à la critique très négative du contenu du film, le contant est bluffant : une piste DTS HD High Resolution en Vf et en Vo , c’est assez rare pour être doublement souligné. La Vo étant en allemand, nous nous sommes plutôt penchés sur la Vf qui est hélas mixé un peu étrangement. Si la qualité sonore est bluffante de densité et d’impact, la musique des voies avant est mixé trop fort et la musique vient souvent noyée les paroles.
Un making of qui mélange les images de tournage et les interviews des protagonistes, aussi captivant que le film
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