Maverick

Catégorie
Cinéma
Titre Original
averick
Genre
Pays
USA
Date de sortie
08/06/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Bruce Davey et Richard Donner
Scénaristes
William Goldman
Compositeur
Randy Newman
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
127
Support
Critique de Emmanuel Galais
Alors qu’il s’apprête à participer au tournoi du siècle, Maverick, professionnel du poker, se retrouve sans le sou, menacé de mort par un mauvais perdant nommé Angel et en butte aux provocations d’une jeune et belle joueuse, Anabelle Blansford, qui multiplies les aguicheries tout en se dérobant obstinément à ses avances.

Remake d’une série des années 60, dont James Garner tenait le rôle principal, « Maverick » est l’occasion pour le trio star de « L’arme Fatale » : Mel Gibson, Danny Glover (qui fait une apparition remarquée) et Richard Donner, le réalisateur de se retrouver au cinéma. Un western où l’humour du trio ressurgit de manière criante et où tous les codes du genre sont détournés pour mieux divertir l’assistance. Le réalisateur et son acteur fétiche revisite le genre et s’amusent à créer une aventure pleine de rebondissements, d’humour et impose un style reconnaissable à la première minute.

Mel Gibson et Jodie Foster forment un couple absolument irrésistible de drôlerie tant il parait incompatible et pourtant si cohérent. Les deux comédiens rivalisent d’énergie et d’humour avec un jeu parfois caricatural pour donner aux personnages ce qu’il faut de cohérence à l’ensemble. C’est tout l’intérêt d’ailleurs de ce film, que de jouer sur l’opposition des personnages pour mieux les rendre crédibles et ainsi atteindre le but du film : Divertir le public.

Pourtant « Maverick » ne parvient pas à totalement nous embarquer dans son univers, notamment parce que le film semble manquer de structure. Mel Gibson court partout, se prend des coups à pratiquement tous les plans, Jodie Foster fait des grimaces, joue la roublardise à fond la forme, et Alfred Molina affute son rôle de méchant en grimaçant toutes les 5 minutes. La direction de Richard Donner est absente et le film manque cruellement de cohérence. On suit les tribulations du héros sans réellement se prendre d’affection pour lui ni pour ses aventures. Et c’est là tout le drame de ce film! Même si les apparitions de grands noms du western tels que James Coburn (Il était une fois la révolution) sont agréables et même parfois particulièrement bien réussit, elles ne parviennent pas à sauver le film.

D’ailleurs le scénario peut être en partie responsable de ce ratage, avec un résumé qui tiendrait en une phrase : « Un joueur de poker se prépare au tournoi de sa vie et se fait traiter de tricheur ! », mais son développement confus, notamment autour du duo Gibson/Foster ne parvient qu’à désintéresser le spectateur par des effets de manches trop nombreux et une structure trop bancale pour être crédible. On a l’impression que les scénaristes et le réalisateur ont progressé à vue et jamais en travaillant suffisamment en amont.

En conclusion, « Maverick » est un film amusant, un peu surprenant mais trop confus pour être totalement divertissant. Le scénario manque de structure et finit par désintéresser le spectateur. Pas de quoi se réjouir !
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Une seule question : A quoi cela sert-il de sortir un film en blu-ray si ce n’est pas pour lui redonner un peu d’éclats ? L’image de « Maverick » est désastreuse avec un grain omniprésent, des contrastes qui manquent terriblement de profondeur et des couleurs qui n’ont finalement rien gagné en éclats, bien au contraire. Une véritable déception !
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Moyenne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Bonne
Bonne
Portugais
Oui
Oui
Non
Moyenne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Oui
Non
 
 
 
Une Piste DTS-HD Master Audio, qui souffre d’un léger surgonflage en basse, et d‘un positionnement trop en avant, lors des scènes d‘action. Les dialogues perdent en volume durant ces scènes et l’on est obligé de tendre l’oreille pour entendre. La dynamique ne répond d’ailleurs qu’aux besoins de l’action et joue donc un mauvais tour aux scènes de dialogues.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
« Une histoire illustrée de la production » est une idée finalement assez conventionnelle de raconter l’anthologie du film et de lui donner une sorte d’attractivité, notamment autour de la complicité entre les acteurs. On n’est pas obligé de faire un rejet total, mais ces entretiens manquent forcément de relief et de nuances. Puis le clip de la chorale Maverick qui a tout l’intérêt de réunir des grandes stars de la musique Country : Carlen Carter, Hal Ketchum, Vince Gill , Clint Black, Waylon Jennings et Katty Mathéa qui interprètent le standard de la country : «Amazing Grace ».