Le rite

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
09/07/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Beau Flynn et Tripp Vinson
Scénaristes
Michael Petroni
Compositeur
Alex Heffes
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
114
Support
Critique de Emmanuel Galais
Inspiré de faits réels, ce thriller surnaturel suit la trajectoire d’un séminariste sceptique (Colin O’Donoghue), qui assiste à contrecoeur à des courts d’exorcisme au Vatican. C’est uniquement lorsqu’il rencontre le Père Lucas(Anthony Hopkins), un prêtre peu orthodoxe qui a pratiqué des centaines d’exorcismes, que l’apprenti commence à se défaire de ses préjugés. Un cas se présente bientôt à lui, qui dépasse même les capacités du Père Lucas et dont la violence terrifiante va le forcer à se remettre en question.

Le problème avec les films d’horreur qui traitent de l’exorcisme, c’est qu’ils estiment toujours venir d’une histoire vraie et nous faire prendre ainsi des vessies pour des lanternes. Ici, on joue dès le départ la carte du séminariste scéptique, celui qui se pose de réelles questions sur la religion, sur l’existence de Dieu lui-même, un p’tits gars qui n’a pas peur de se poser la question sur les incohérences dans les histoires qui ont formé sa religion; le genre de type pas clair qui ne sait pas s’il est Ane ou Cheval. En gros on trépigne à l’idée de voir un film qui va nous retourner l’esprit, nous faire hésiter dans nos convictions, un peu comme Dan Brown l’avait fait avec « Da Vinci Code », ou encore Lady Gaga chantant son dernier tube, heu non en fait avec Lady Gaga on se rapproche du sujet, mais pas de l’originalité.

Bon tout ça pour dire que « Le rite » passe finalement complètement à côté de son sujet. On croit assister à un film rigoureusement à contre-courant de la bonne pensée dogmatique et l’on assiste à une sorte de mauvais film d’horreur accumulant les codes du genre sans réellement de goût pour l’originalité. Tout y est de « L’exorciste » à « Amytriville 2 » et autre « Exorcisme d’Emily Rose », mis à part que le héros de l’histoire se pose plein de question et l’on croit un peu naïvement que ses certitudes ne vont pas tenir réellement la route, parce que la vie laisse toujours apparaitres les supercheries.

Oui mais tout cela c’est sans compter sur le diable « qui nous tire par les pieds, ça nous gratouille, ça nous chatouille, ça nous donne des idées…. ». Dans ce film, il est très très méchant, assez vivace et lorsque tout est finit, …..ben en fait on comprend pas que c’est finit. Il faut se concentrer et surmonter la déception de la fin, tant le film ne parvient pas à tenir son sujet sur la longueur. Le véritable probleme c’est que le scénario repose sur la question « Est-ce que la religion se base sur une réalité ou Est-ce une grande supercherie ? », il s’avère très vite qu’il ne sert que d’une passerelle entre différentes scènes plus ou moins spectaculaires sans d’intérêt réel.

Mais le diable est tellement méchant dans « Le Rite » qu’il a plongé l’un des meilleurs acteurs qu’Hollywood est connu : Anthony Hopkins (Le silence des agneaux). L’acteur avait déjà dérapé dans un film particulièrement mauvais comme « Wolfman », mais là il semble avoir touché le fond de l’alimentaire, tentant vainement de retrouver le magnétisme qu’il avait su donner à son personnage d’Hannibal Lecter dans « Le silence des Agneaux ». Mais sa composition n’est que l’ombre d’elle-même. L’acteur semble épuisé d’un effort qu’il n’est plus capable de fournir. Son personnage est aussi crédible que Maïté travaillant à la sauvegarde des anguilles.

En conclusion, « Le rite » est un film d’horreur qui vient de créer une nouvelle brêche dans le style : « L’inutilement riche et insipide ». Le scénario ne parvient absolument à tenir le spectateur en haleine, fait une promesse qu’il n’est pas capable de tenir et la réalisation ne trouve jamais le rythme nécessaire pour offrir ce que l’on attendait du sujet.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Une image soignée, qui sait se faire brillante avec des noirs présents, des contrastes bien dosés pour mieux habiller l’atmosphère du film, et respecter ainsi les images soignées du directeur de la photo. Les couleurs parviennent à garder une certaine chaleur et les verts ressortent avec intelligence, toute l’angoisse qui justifie leur présence. L’ensemble est soigné, mais semble particulièrement surdimensionné par rapport à la déception que suscite le film.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Grec
Oui
Oui
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Oui
Non
 
 
 
La piste DTS-HD Master Audio en VO est minutieuse, elle parvient avec beaucoup de subtilité à envelopper le spectateur et à ainsi créer une ambiance à la hauteur du film. Les basses sont imposantes, presque assourdissantes lorsque le besoin s’en fait sentir, puis elles se font plus discrètes pour donner plus de relief sans toutefois perdre en ambiance. Encore une fois, les autres versions se contentent d’un 5.1 qui, forcément perdent en subtilité et en finesse.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
« Le rite : Un soldat de Dieu, un reportage assez court en compagnie du véritable père Lucas qui inspira le livre du journaliste Matt Baguio. Une visite intéressante sur cette école d’exorcisme au sein du Vatican. Une école où les participants parlent de Satan, avec la conscience que leur rôle consiste surtout à traiter des gens dont la pathologie est spirituelle, mais aussi psychologique. Puis une fin alternative qui laisse un brin dubitative, tant on ne sait pas quoi dire. Puis des scènes coupées pour en remettre une couche de plus. A voir !