Le chaperon rouge

L'histoire
Il était une fois, un grand et méchant loup-garou terrorise les habitants d'un petit village nommé Daggerhorn. Mais la peur des habitants va bientôt se transformer en colère et en désir de vengeance quand le loup-garou tue l'un des habitants, la grande soeur de Valérie. Le village va alors faire appel au Père Solomon pour les aider. Ce dernier suggère d'utiliser Valérie comme appât pour attirer le loup-garou...

La critique
Une adaptation moderne sur grand écran d'un des contes pour enfants les plus connus au monde, une bande annonce bien sombre, une distribution alléchante (Gary Oldman, Amanda Seyfried)...Le chaperon rouge avait de quoi susciter la curiosité et l'excitation, mais c'est sans compter sur le fait que la réalisation a été confiée à la réalisatrice responsable de Twilight : chapitre 1...
Résultat, le désenchantement total, une impression de déjà-vu. Tous les ingrédients de Twilight sont là: une histoire d'amour digne des Feux de l'amour, des protagonistes bien jeunes et bien beaux, et des garçons bien musclés, chemises ouvertes, cheveux bien gominés....Le film souffre d'un énorme problème de rythme, car plus de la moitié du film est consacrée aux histoires d'amour et à la vie ultra passionnante des habitants du village (ils dansent, ils chantent, ils boivent, ils s'aiment mais pas trop...). Il faut attendre l'arrivée de Gary Oldman en prêtre envoyé par le Vatican pour que le rythme du film s'envole un peu... pas du tout. Les scènes d'action sont mollassonnes, illisibles, et le dénouement prévisible.
Les effets spéciaux sont corrects mais sans grande imagination. Le look du loup-garou ressemble étrangement aux loups-garous de Twilight...

Les acteurs font comme ils peuvent, surtout Gary Oldman qui essaie d'être le plus méchant et caricatural possible pour égaler sa performance dans Le cinquième élément. Amanda Seyfried joue les jeunes filles fragiles et innocentes sans grande conviction. Et les deux acteurs qui incarnent ses prétendants se contentent d'être beaux et forts...

Conclusion
Le chaperon rouge s'avère décevant, mais pas surprenant, quand on sait que c'est la réalisatrice de Twilight qui est aux commandes. Le film reprend les mêmes ingrédients destinés à attirer un public jeune et féminin. Au final, on a l'impression de voir un Twilight bis.

Encodée en AVC avec un bitrate vidéo de 22 Mbps, l'image conserve son aspect d'origine de 2:40:1 (avec la présence de barres noires en haut et en bas de l'image).
La qualité d'image ne connait pas de réel souci au niveau des couleurs, de la définition et des noires, qui sont fidèles à la diffusion en salle. En revanche, il y a quelques soucis de compression dans les arrières plans, remarquables dès le début du film. Rien de très perturbant, mais il est étonnant de constater ce genre de problème pour un film encodé en AVC, avec un débit vidéo correcte et une durée de film relativement courte. Une petite déception au final pour un film aussi récent.

La VO est en DTS HD MASTER AUDIO 5.1, tandis que la VF est en Dolby Digital 5.1 standard.

La piste HD ne déçoit pas, offrant tout ce qu'il faut et quand il le faut. Les enceintes Surrounds jouent pleinement leur rôle lors des attaques du loup-garou. Les basses sont également très agressives. Quand le loup-garou est au repos, le mixage permet tout de même aux enceintes Surrounds de rester actives, avec des petits bruits venant de la forêt et de ses habitants (feuillage, petites bêtes...), mais aussi le vent, tempête de neige, et autres éléments de la nature.... La musique et les dialogues profitent également et pleinement de l'apport de la piste HD.
Une petite comparaison rapide avec la piste VF en Dolby Digital permet de s'en rendre compte de manière définitive.