Morning Glory

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
23/08/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
J.J. Abrams et Bryan Burk
Scénaristes
Aline Brosh McKenna
Compositeur
David Arnold
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
107
Support
Critique de Emmanuel Galais
Pour Becky Fuller, pouvoir diriger un programme TV à New-York était l’opportunité rêvée…Jusqu’à ce que les Co-présentateurs Mike Pomeroy et Colleen Peck se déclarent une guerre sans merci à l’antenne et fassent de son nouveau boulot un véritable enfer. Entre coups bas et égos démesurés, faire grimper les audiences relèverait du miracle, mais ambitieuse et obstinée, Becky est prête à tout pour réussir.

Harrison Ford est plus connu pour ses rôles mythique d’aventuriers de l’espace ou d’archéologues, un peu moins pour les comédies qui ont jalonné sont son parcours. Si certaines restent pourtant honorables, d’autres sont à oublier de toute urgence. Et pour son retour au genre, autant le dire tout de suite, on tirera plutôt vers la deuxième catégorie. Car « Morning Glory » est très loin de susciter l’engouement et la présence de l’acteur à l’affiche n’y change pas grand-chose.

Il faut dire que le scénario, sans être non plus exceptionnel, pouvait être prometteur, tant le sujet des émissions matinales ouvre des perspectives de gags énormes. Au final, on se retrouve avec une comédie sans beaucoup de saveur, qui nous promettait monts et merveilles, notamment en se glorifiant de vouloir rendre hommage aux « Screwballs comédies » que l’on peut traduire par « Comédie loufoques ou burlesques », qui connurent un grand succès dans les années 40. Dans ce type de film on retrouvait de manière générale des répliques particulièrement cinglantes et des situations cocasses. Dans « Morning Glory », rien de tout cela ne semble venir alimenter l’ensemble.

La réalisation pourtant très soignée de Roger Mitchell, ne parvient pas à sauver l’ensemble du film. Comme dit le proverbe africain : « Prenez un bout de bois, même si vous le sculptez, cela reste un bout de bois ! », et bien dans ce cas présent le réalisateur a eu a faire avec un bout de bois sec inutilisable. Car même une certaine stylisation à l’image de la scène des pigeons n’arrive pas à masquer le manque évident d’imagination et d’originalité de l’histoire. Même les gags tombent à l’eau, à l’exception des apparitions de Matt Malloy en journaliste sacrifié, qui font hurler de rire, mais qui arrivent malheureusement bien trop tard dans le film pour arriver à le sauver.

En conclusion « Morning Glory » est une comédie décevante mais qui pourra toutefois égayer un dimande après midi.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances, et tout son sens à la comédie, notamment lors de l’utilisation des effets spéciaux, à l'image de la scène des pigeons.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Bonne
Bonne
Une piste 5.1 DTS-HD Master Audio, qui tient ses promesses, mais qui souffre d’un léger surgonflage en basse, particulièrement dans les scènes musicales qui offrent à la bande sonore toute la qualité qu‘elle mérite tant elle est inspirée, elle. Pour le reste la spatialisation reste cohérente, même si les dialogues sont parfois un peu en retrait. La piste française en Dolby Digital 5.1 manque de profondeur et d’énergie, particulièrement autour des dialogues parfois inaudibles.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 109 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Les commentaires audio du réalisateur Roger Michell et de la scénariste Aline Brosh McKenna, qui reviennent en détail sur ce qu’ils voulaient exprimer tout au long du film, les choix de dernière minute opérés afin de mieux dynamiser ou rendre en cohérence l’ensemble, ne manquent pas d’intérêt, seulement l’édition ne propose rien de plus qu’une scène coupée pour compléter les bonus, ce qui rend l’ensemble extrêmement frustrant pour le vidéaste toujours à l’affut d’informations complémentaires, susceptibles de venir alimenter son intarissable besoin de connaissance.