Captain America : First Avenger

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
17/12/2011
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Kevin Feige
Scénaristes
Christopher Markus & Stephen McFeely
Compositeur
Alan Silvestri
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
124
Support
Critique de Emmanuel Galais
Volontaire pour participer à un programme expérimental, Steve Rogers se retrouve transformé en super soldat connu sous le nom de « Captain America », l’arme ultime contre le mal ! Dans son combat pour la liberté, il va devoir affronter le diabolique « Crâne rouge » et déjouer les terribles plans d’une organisation scientifique secrète : l’Hydra.

Présenté comme le point culminant et final de la série des super-héros Marvel qui se retrouveront dans un seul et même film : « Avengers », « Captain America » est aussi celui qui posait le plus de problème sur une adaptation suffisamment dynamique et intelligente pour garder un aspect retro, puisque l’action se situe durant la deuxième guerre mondiale, et en même temps lui donner un effet science fiction avec ses bruitages de pneumatiques, ses fumées, ses liquides étranges qui donnent des super pouvoirs et ainsi de suite. Une première tentative avait été réalisée au début des années 90, mais fut aussi vite oubliée. Pour cette nouvelle version aux ambitions beaucoup plus importantes financièrement, (puisque de sa réussite dépend la suite de la licence, ainsi que celle des « Avengers »), on peut tout de même dire que tout n’est pas forcément très réussit même s'il faut reconnaitre que de très bonnes idées en font un spectacle particulièrement remarquable.

Alors commençons par le négatif et notamment autour de certaines scènes d’action pas forcément très bien maitrisées, comme celle où Captain America se jette sur un avion pour monter à bord, on le voit se raccrocher au……………..pneu de la roue du train d’atterrissage en plein mouvement, ou encore d’autres scènes dont l’objectif spectaculaire est un peu boudé par un manque de réalisme au final. Pour en finir avec les aspects négatifs du film, le méchant :Crâne rouge qui semble être le cousin direct et rouge de The Mask. On a l’impression qu’a n’importe quel moment il va finir par hurler « Splendiiid ! «  ou encore chanter : « Je suis Sancho de Cuba… ».

Mais passé un regard un peu trop ironique pour en vouloir au film lui-même, on ne peut que saluer, tout de même, une véritable réussite. Car « Captain America » pouvait sombrer dans le piège du Héros de propagande Américain et nous ressortir les sempiternelles tirades sur la grandeur de la nation, mais il n’en n’est rien. Les scénaristes utilisent l’aspect propagande comme une négation des ambitions de ce jeune homme qui voulait devenir soldat et qui souhaite utiliser ces pouvoirs que l’on vient de lui donner pour sauver la vie des hommes plutôt que pour remplir les caisses d’un sénateur un peu vénal. De ce côté-là les auteurs ont su trouver la finesse de ne pas renforcer le côté patriotique mais de plutôt se concentrer sur sa naissance et sur ses ambitions autant que sur ses blessures. La réalisation de Joe Johnston (Jurassik Park 3) garde un certain dynamisme et évite de justesse certains effets de caméras chers aux réalisateurs de ce type de film. Il s’est au contraire fixé à rendre crédible la transformation de Steve Rogers en super Héros, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y est arrivé. A l’instar d’Iron Man, le réalisateur a su créer un super héros, d’abords humains, qui suit une ambitions et dont la science finira par donner une nouvelle direction à suivre, tout cela avec beaucoup de brio et d’intelligence.

En conclusion, « Captain America » finit brillamment cette série de film sur les héros Marvel et laisse le champ libre maintenant à la folie « Avengers », en espérant que le cahiers des charges de ce film sera à la hauteur de l’inspiration des auteurs de ce dernier opus.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble Le support est d’une grande efficacité pour donner un  volume digne des ambiances voulues par le réalisateur, et tout son sens au film, surtout dans les couleurs volontairement jaunie pour coller à l‘époque, et notamment lors de l’utilisation des effets spéciaux.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Allemand
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Bonne
Espagnol
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Bonne
Italien
Oui
Oui
Oui
Moyenne
Moyenne
Bonne
Danois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Finnois
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Néérlandais
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Norvégien
Oui
Oui
Oui
 
 
 
Suédois
Oui
Non
Non
 
 
 
En VO, le Dolby True HD 7.1 est redoutable d’efficacité, forcément ! Avec des basses surgonflées particulièrement lors des combats, des dialogues suffisamment équilibrés, même si parfois victimes des effets sonores, comme lors des scènes en avion. La dynamique est totalement mise en valeur et la spatialisation est remarquable. Toutefois dans les autres versions disponibles en Dolby Digital 5.1, la dynamique perd en minutie et les dialogues souffrent d’un réel décalage avec l’omniprésence du surgonflage des effets sonores.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Une drôle d'histoire en allant voir le marteau de Thor
Si vous vouliez savoir quel stratagème la réalisation avait réussit pour faire perdre plus de 30 Kg de muscles à Chris Evans, il vous suffit d’aller voir l’un des six reportages qui reviennent avec beaucoup de précisions sur les effets autour du personnage de Captain America, mais aussi un portrait de « Crâne Rouge ».

Un autre reportage vous fera comprendre l’évolution du costume et ainsi de suite. De ce côté-là tout va bien, rien à dire. Le bonheur vient, comme nous nous en sommes rendu compte maintenant dans chaque édition, un court métrage amusant autour du chef des services secrets que l’on avait déjà pu voir dans « Iron Man » ou « Thor » . Très amusant, et donnant envie de encore plus de voir la suite.

Puis des bandes annonces et pas grand-chose de plus. On peut tout de même saluer un véritable travail d’édition.