Killer Elite

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Killer Elite
Genre
Pays
Etats-Unis
Date de sortie
01/03/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Christopher Mapp
Scénaristes
Matt Sherring
Compositeur
Reinhold Heil, Johnny Klimek
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
116
Support
Critique de Julien Sabatier

L’histoire :

Pour sauver son mentor, un ancien des forces spéciales américaines organise une mission consistant à liquider des soldats du SAS.

Critique subjective :

Premier long-métrage de Gary McKendry, Killer Elite est l’adaptation d’un roman de Ranulph Fiennes (The feather men) présenté comme « inspiré de faits réels ».

Se déroulant au début des années quatre-vingt et naviguant aux quatre coins du monde (Amérique du Sud, Australie, Moyen-Orient, Europe, etc.), Killer Elite se veut un mélange d’espionnage et d’action. Imaginez une alliance un peu bâtarde entre les aventures de Jason Bourne et le guys-on-a-mission movie, vous ne serez pas loin du compte. De par son postulat, le métrage évoque aussi des œuvres comme Munich et Ronin, toutes proportions gardées.

Plutôt attrayant sur le papier, Killer Elite n’est pas tout à fait probant à l’écran. Selon l’expression consacrée, le film « ne casse pas trois pattes à un canard ». Heureusement, il s’avère d’une nature généreuse. Le casting est plaisant, Jason « Crank » Statham côtoyant ici Robert De Niro, Clive Owen, Dominic Purcell (l’acteur qui a réussi à se relever de Blade 3 et Prison Break, chapeau !) et Adewale Akinnuoye-Agbaje (l’éternel Abedisi de la série OZ). La mise en scène n’est pas honteuse (a fortiori pour une première) et le film possède un certain cachet série B (côté répétitif mais sympa).
Le gros point fort du métrage reste cependant sa haute teneur en action. Fusillades (ça défouraille régulièrement), combats à mains nues (Jason tatane), courses-poursuites (à pied ou en voiture), explosions. Tout y est. Pas un instant de répit. Le cahier des charges est scrupuleusement respecté.
Si les incohérences narratives (comme l’infiltration facile du QG du SAS) passent encore, le film trébuche en revanche à chaque fois qu’il s’aventure sur le terrain de la géopolitique, de la psychologie ou de l’émotion. Ainsi, et malgré une certaine bonne volonté, il ne parviendra jamais à transcender son statut de Statham movie (presque un sous-genre en soi) version de luxe. Dommage.

Verdict :

A l’arrivée, pour peu que l’on ne soit pas d’humeur trop exigeante et que l’on consente à laisser son cerveau au vestiaire, le visionnage de Killer Elite se révèlera plutôt agréable. Un petit divertissement du samedi soir. Ni plus, ni moins.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Une qualité d’image très honorable. Le rendu est propre (master sans anicroches), très précis (on peut compter les poils de barbe de Jason Statham) et bien géré (colorimétrie impeccable, identité du métrage respectée). Un travail de très bonne facture qu’une compression des plus discrètes ne vient jamais ternir.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Des pistes musclées et nerveuses. En VO comme en VF, le DTS HD 5.1 master audio assure le spectacle en déployant une grosse énergie, une puissance qui force le respect et une précision diabolique (les balles fusent). Immersif.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 49 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

- Making of (17 minutes) : Making of très factuel mais assez sympathique. Un bon aperçu des conditions de tournage.

- Interviews de l’équipe du film (23 minutes) : Le SAV promo habituel et ses questions bidon du type « Comment s’est passée la collaboration avec untel ? ». A fuir.

- Scènes coupées (9 minutes) : Des scènes coupées qui développent surtout le personnage incarné par Clive Owen et ne revêtent que peu d’intérêt.