Owl city est la création d’Adam Young, un jeune homme natif du Minnesota qui a commencé à composer chez lui, établissant une importante base de fans sur internet avant de connaitre un succès mondial durant l’été 2009 avec le tube « Fireflies », extrait de son album « Ocean Eyes ».
L’album fut classé au top 10 et le single « Fireflies » resta en tête des charts aux USA, en Grande Bretagne et en Europe. Filmé au Club Nokia le 21 Juillet 2011 à Los Angeles, la prestation du groupe reprend les titres remarquable du premier album, mais aussi ceux du dernier tout juste sorti. Le moyen, pour Adam Young, de découvrir sa musique différemment et de rencontrer enfin un public qui l’a porté, d’abord via les plateformes internet, puis dans le segment commercial.
Très électronique, particulièrement influencée par l’atmosphère des années 80, la musique de « Owl City » est envoûtante, parfois planante. Mais une chose est sûre, les compositions d’Adam Young sont méticuleuses et dès lors qu’elles se répartissent sur un véritable groupe afin de mieux prendre en volume, elles prennent alors tout leur sens. La scène devient d’un seul coup le terrain d’émancipation d’un projet qui fut repris pour la bande originale du « Royaume de Ga’Hoole », et qui mobilisa pendant plusieurs semaines les charts du monde entier.
Toutefois, les chansons malgré leurs évidentes qualités, finissent pendant une heure et demi de concert par avoir un aspect parfois un peu répétitif. Un signe significatif, d’ailleurs chaque amorce de morceaux fait croire au single à succès : « Fireflies ». Et même si la magie opère avec toujours autant d’efficacité, on regrettera tout de même une présence un peu maladroite du leader Adam Young, a qui il manque encore un peu de naturel pour donner l’impression d’être trop enfermé dans une mise en scène, un peu restrictive.
Musicalement, l’ensemble ne manque pas d’intérêt, même si, avec l’expérience, on arrive toujours à trouver des influences diverses telles que « Depeche Mode », dont l’ombre reste toujours présente, même si le concept de « Owl City » se pose entre les pop sucrée et accords soignés.
En conclusion, si vous avez aimé « Fireflies » et la bande originale du film « Le légende de Ga’Hoole », le concert de « Owl City », ne vous laissera pas indifférent. Même, si on peut malgré tout, regretter un manque d’assurance évident de la part d’Adam Young, le leader du concept, qui voit ici la concrétisation de son rêve : Voir sa musique grandir dans un autre univers que celui de sa chambre.
Une image soignée met en valeur le concert du groupe. Les contrastes sont de très bonne tenue et donnent une réelle profondeur à l’ensemble. Les couleurs quand à elle gardent une véritable identité servant à merveille les besoins de la réalisation. Un bon moyen de découvrir ce groupe, si ce n’est déjà fait !
Une piste DTS-HD Master Audio 5.1 qui se met effectivement bien au service de la musique du groupe « Owl City ». Les accords précis et electroniques d’Adam Young se font plus percutants encore, et la voix du chanteur se fait encore plus envoutante que jamais. Musicalement, la spatialisation est efficace et la dynamique parfaitement etablie. Le spectateur se laisse aisément embarquer dans le déroulement de ce concert.
Des bonus très en dessous de ce que l’on pouvait attendre, notamment parce qu’ils ne comprennent qu’une interview d’Adam Young, qui revient sur les dessous de son projet. Un entretient de 15 minutes qui laisse le spectateur sur sa faim.