Alyce

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Alyce
Genre
Pays
Etats-Unis
Date de sortie
03/04/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Duncan Blake
Scénaristes
Jay Lee
Compositeur
Billy White Acre
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
94
Support
Critique de Julien Sabatier

L’histoire :

Habitée par le remord, une jeune femme entame une terrible descente aux enfers.

Critique subjective :

Débarquant sous forme d’inédit vidéo, Alyce est le troisième long-métrage de Jay Lee, qui cumule ici les fonctions de scénariste, réalisateur et directeur de la photographie. Fervent partisan du cinéma d’épouvante, Lee s’essaie ici à une approche différente du genre puisqu’il aborde l’horreur dans une acception avant tout psychologique.

Alyce, c’est l’histoire d’une jeune femme étrange. Après avoir accidentellement causé la mort de sa meilleure (et unique) amie, son existence bascule. Traumatisée, déboussolée, rongée par la culpabilité, elle va sombrer dans une spirale faite de drogue, de sexe désespéré et de violence. Alyce au pays des cauchemars. La formule n’est d’ailleurs pas gratuite dans la mesure où le film fait plusieurs fois référence à l’œuvre de Lewis Carroll, que ce soit par le biais du prénom Alice (le clin d’œil à Alice Cooper, le titre du film) ou de la figure du lapin (le White rabbit de Jefferson Airplane, le lapin en faïence d’Alyce, l’évocation de Bugs Bunny).

Si Alyce propose du bon et du moins bon, ce sont d’abord les défauts qui sautent aux yeux. Premier reproche : une grosse lenteur à l’allumage. Pendant près d’un tiers du métrage, on se demande où le film veut bien en venir. Il faudra ainsi endurer une interminable virée entre filles avant de voir l’histoire décoller enfin. Voilà un titre qui requiert d’être patient. Toujours est-il que ce problème de rythme perdurera, la progression narrative demeurant chaotique jusqu’au générique de fin. Autres récriminations à formuler à l’encontre du film de Jay Lee : son côté « auteurisant » parfois lourdement appuyé et une profusion de gimmicks visuels estampillés cinéma indépendant (focales poussées à l’extrême, filtres colorés, effets de montage, etc.). Heureusement, tout n’est pas à jeter. Alyce peut même se prévaloir de plusieurs réussites, à savoir un personnage principal fascinant (chapeau à Jade Dornfeld, qui porte le film sur ses épaules), des scènes glaçantes (les visites à l’hôpital, la fin sanguinolente) et une atmosphère délétère, une sorte de poésie vénéneuse qui ne laisse pas indifférent. L’ensemble a beau être décevant, on est en droit de penser que l’on n’est pas passé loin d’un bon film.

Verdict :

S’il a le mérite d’une certaine originalité, Alyce s’avère cependant trop bancal pour convaincre. On est loin de la puissance d’un May.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1

Une qualité d’image satisfaisante à défaut d’atteindre des sommets techniques. Si le piqué peut décevoir, cela tient non pas à la qualité de l’encodage mais à l’emploi de focales extrêmes générant beaucoup de flou à l’image. La colorimétrie (fidèle aux choix du réalisateur) et la compression (furtive) s’en tirent relativement bien. L’ensemble manque néanmoins d’éclat pour convaincre pleinement.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Deux pistes en DTS HD 7.1 qui remplissent correctement leur office. L’ensemble est relativement clair, dynamique et bien réparti sur les différents canaux. Le rapport voix / effets / musique s’avère équilibré. De bonnes conditions d’écoute pour un film à découvrir de préférence en VO, les doublages français brillant par leur médiocrité.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 13 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

- Bandes annonces (8 minutes) : The woman, Dead Heads, Little deaths, Sulfures.

- Diaporama (5 minutes) : Quelques clichés du film et du tournage.