Devil inside

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The devil inside
Genre
Pays
Etats-Unis
Date de sortie
27/06/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Matthew Peterman, Steven Schneider
Scénaristes
William Brent Bell, Matthew Peterman
Compositeur
Brett Detar, Ben Romans
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
83
Support
Critique de Julien Sabatier

L’histoire :

Une jeune femme se rend en Italie pour renouer avec sa mère, internée de longue date suite à une séance d’exorcisme sanglante.

Critique subjective :

Devil inside est le troisième long-métrage de William Brent Bell (Stay alive) qui en assure l’écriture, la mise en scène et le montage.

La première chose qui saute aux yeux, c’est le côté opportuniste de l’entreprise. Devil inside reprend ainsi un sujet toujours vendeur (l’exorcisme), un procédé à la mode (le found footage) et une économie pensée pour maximiser les profits. Gros studio (Paramount), petit budget (un million de dollars). On sent les producteurs désireux de renouveler le jackpot Paranormal activity. Le pire, c’est que la formule fonctionne. Rentré aussitôt dans ses frais, Devil inside a fini par amasser une montagne de billets verts (on parle de plus de cinquante millions). Pourquoi se priver ? Dans l’ordre logique des choses, une séquelle est d’ores et déjà envisagée. Lorsque l’on voit la piètre qualité artistique de la chose, on soupire.

Mauvais et un brin ridicule, Devil inside fait peine à voir. Guère passionnant, dépourvu d’émotion (merci l’interprétation désolante), le film ne suscite jamais l’effroi et s’avère peu immersif, un comble au regard du procédé employé. Laborieux, long et verbeux, il se borne à déployer la panoplie habituelle (voix déformées, corps contorsionnés) et à multiplier artificiellement les séquences d’exorcisme (dont une ressemble à une mauvaise pub pour Tampax …). Sans queue ni tête, la progression narrative nous trimballera jusqu’à un final bidon. Les quatre-vingt-trois minutes sont écoulées. Devil inside n’a qu’un seul mérite : comme tous les mauvais films, il nous permet de mieux apprécier les bons. Après cela, on estimera d’autant plus les qualités formelles d’un [REC] ou le côté malin du Dernier exorcisme, deux œuvres qu’il est préférable de (re)voir au lieu de perdre son temps avec ce moment d’épouvante frelatée.

Verdict :

Le Vatican n’approuve pas le film. DVDCritiques non plus.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1

Une image fidèle à l’esthétique du film. Il s’agit ici d’un faux documentaire tourné en caméra vidéo. On retrouve donc les caractéristiques liées au format employé (grain numérique, palette chromatique particulière, etc.). Respectueux de celles-ci, le master HD s’en sort avec brio, d’autant plus que la compression fait son travail sans bavures.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Deux pistes au choix avec un 5.1 DTS-HD master audio en VO et du DD 5.1 en VF. Logiquement, c’est le format haute définition qui l’emporte avec une restitution supérieure à tous les points de vue (dynamique, spatialisation, clarté). Techniquement valable (le Dolby Digital reste de qualité), la VF est à fuir en raison de doublages qui rendent le film encore plus pénible.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Aucun supplément. C’est ce que l’on appelle une édition minimaliste.