Les Infidèles
Date de sortie
04/07/2012
Boitier
Pochette cartonnée
Producteurs
Jean Dujardin, Eric Hannezo et Guillaume Lacroix
Scénaristes
Jean Dujardin, GGilles Lellouch et Nicolas Bedos
Compositeur
Evgueni Galperine
Critique de
Emmanuel Galais
L’infidélité masculine et ses multiples variations à travers l’œil de 7 réalisateurs.
Initié par Jean Dujardin lui-même, qui a eu à cœur de convertir chacun des réalisateurs à son projet, « Les initiés » est un film a sketches qui traite de l’infidélité masculine, avec malice, mais surtout avec un ton résolument décalé qui peut soit provoquer un certain détachement et par la même occasion une adhésion totale à l’humour qui est présent d’un bout à l’autre du film, soit il suscite le rejet total par un ton parfois un peu trop machiste dans une société qui n’a de cesse de faire valoir le respect des femmes dans une humanité qui se veut constamment dominée par des hommes. Dans tous les cas, « Les infidèles » ne laisse personne indifférent.
Et forcément réunir sept réalisateurs autour d’un projet, cela donne des moments irréguliers, mais aussi des moments de bonheur particulièrement réjouissant, comme les inter-séquences réalisées par Alexandre Courtès, jusqu’ici abonné au clip. De petites scènes de 2 ou 3 minutes qui viennent faire la séparation entre les séquences plus longues des réalisateurs chevronnés, qui sont à hurler de rire, notamment celles avec Manu Payet (décidemment irrésistible) ou encore Guillaume Canet (qui semble prendre un plaisir non contenu dans le rôle de ce bourgeois infidèle et idiot).
Les grandes séquences oscillent chacune entre humour totalement débridé, même noir, parfois proche du mauvais goût à l’image de « Lolita » où un dentiste est amoureux d’une jeune étudiante de lycée ou en première année de fac, et l’émotion parfois juste d’un couple qui veut jouer la carte de la confession mais qui finit par se briser les ailes. Il y a des moments réjouissant de drôlerie : La réunion des infidèles anonymes et des instants de grâce : toujours le couple en pleine confession.
L’intervention de ces sept réalisateurs associée à une écriture particulièrement bien inspirée avec entre autre la plume de Nicolas Bedos, Jean Dujardin et Gilles Lelouche, donne une œuvre à l’humour noir assumé (même si certaines scènes furent coupées en raison de la campagne de Dujardin aux Etats Unis pour « The Artist ») et aux qualités de mise en scène indéniables. Parfois le spectateur se sent mal à l’aise pour être positionné comme un voyeur, face aux péripéties des personnages, encore plus lors du voyage à Las Vegas. Mais il y a toujours une surprise qui attend le spectateur quelque part au coin d’un plan, d’une réplique, que sait-on encore.
L’ interprétation fait le reste de la réussite de ce film surprenant. Dujardin et Lellouche s’en donnent à cœur joie, y compris lors de la scène finale et cela est toujours une bonne nouvelle pour le spectateur. Mais autour du duo, il y a des acteurs à la composition impeccable comme Alexandra Lamy (Oncle Charles) touchante dans une justesse confondante, Guillaume Canet, encore lui, à hurler de rire dans ce rôle de bourgeois, et Sandrine Kimberlain renversante de drôlerie en Psy dominatrice.
En conclusion, « Les infidèles » est un film certes dérangeant, mais absolument drôle en bien des points. D’un réussite imparable, maniant l’humour comme rarement d’autres après Dupontel n’ont su le faire. A voir absolument !
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Du côté de l’image, rien à dire ! Le contrat est remplie et bien remplie, avec des couleurs brillante et des contrastes qui donnent une bonne profondeur à l’ensemble. Avec parfois quelques bonnes surprises, notamment la scène d’ouverture avec des niveau couleurs intéressants et une lumière parfaitement mise en valeur par le transfert sur le support Blu-ray.
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Une piste DTS-HD Master Audio, qui tient ses promesses, les ambiances sont reconstruites avec beaucoup de brillance. Sans faire dans l‘excès (nous ne parlons d‘un film d‘action, non plus), la piste 5.1 fait des merveilles avec une belle spatialisation, une dynamique assez bien équilibrée et un surround assez discret pour ne pas se faire trop hors sujet.

Supléments
Menus

Sérigraphie

Packaging
Durée Bonus :
60 min

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage

Version longue
La version Longue permet au spectateur de découvrir le film tel qu’il aurait dû apparaitre, notamment avec la séquence de Jan Kounen, qui avait été jugée trop décalée par rapport aux objectifs du films. Et la fameuse et brillantissime scène de l’ascenseur.
Le making of de 45 minutes qui s’intéresse particulièrement aux origines du projets et aux différentes vision des réalisateurs face au sujet proposé. Intéressant, pour ne pas dire passionnant et souvent drôle, notamment lorsqu’il s’agit des scènes les plus difficiles à filmer.
Puis des bonus un peu plus conventionnels tels que « Le bêtisier » ou en encore « La tournée promotionnelle ».