Gangsters, guns and zombies

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Gangsters, guns and zombies
Genre
Pays
Angleterre
Date de sortie
02/10/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Mark Evans
Scénaristes
Matt Mitchell
Compositeur
Simon Woodgate
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
88
Support
Critique de Julien Sabatier

L’histoire :

Après avoir dévalisé une banque, des malfrats se retrouvent confrontés à des hordes de morts-vivants.

Critique subjective :

Avec Gangsters, guns and zombies, le britannique Matt Mitchell signe son premier long-métrage, assurant à l’occasion les fonctions de scénariste, réalisateur et monteur. Obscure série Z, le film laisse présager du pire avec son budget famélique (environ 1200 euros) et son concept casse-gueule (il s’agit d’une comédie horrifique).

Au premier abord, Gangsters, guns and zombies surprend agréablement dans la mesure où il évite certaines tares inhérentes à la plupart des micro-productions d’horreur. Douce et travaillée, sa photographie a le mérite de ne pas agresser la rétine. On est loin du sempiternel rendu Z façon caméscope de tata Ginette. Autres bons points : des protagonistes pas trop mal écrits et plutôt bien joués (le personnage de Muscles possède un authentique potentiel comique) ainsi que des références relativement bien digérées (Guy Ritchie, Quentin Tarantino et Robert Rodriguez semblent avoir les faveurs du réalisateur). Bref, Gangsters, guns and zombies parvient à marquer quelques points qui en font une bande Z au-dessus de la moyenne.

S’il possède ses petites qualités, le film de Matt Mitchell est cependant loin d’être une réussite. Entre la bonne volonté qui anime l’entreprise et le résultat à l’écran, l’écart reste sensible. Bavard et bancal, le script imprime au métrage une progression narrative laborieuse (cf. les interminables séquences dans le van) et peine à gérer son aspect humoristique (mieux vaut ne pas s’attendre à rire comme une baleine). Beaucoup moins fun que ne le laissait entrevoir son titre bis, le film n’est jamais captivant. On relèvera aussi la pauvreté des effets spéciaux de maquillage avec des zombies (rapides) beaucoup trop propres sur eux.

Verdict :

Raté, Gangsters, guns and zombies n’est cependant pas l’infâme série Z que l’on pouvait redouter. Mauvais oui, mais pas à s’arracher les yeux.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Un rendu tout à fait décent. La photographie du métrage est respectée et l’ensemble affiche un joli piqué. Constat positif aussi du côté de la compression, l’encodage étant des plus discrets. De bonnes conditions de visionnage, a fortiori pour une production de petite envergure.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

L’éditeur met le paquet en offrant les honneurs du format 7.1 DTS HD à une toute petite série Z. Sans égaler la restitution du dernier blockbuster en date, le rendu s’avère de qualité avec deux pistes puissantes, nerveuses et bien réparties. La VF est à éviter en raison de doublages particulièrement mauvais.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 7 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Univers Emylia (7 minutes) : Bandes annonces des films Battlestar rebellion, Dead season, Devil seed et Sutures.