Freddie Mercury : The great pretender

Catégorie
Musique
Genre
Pays
Angleterre
Date de sortie
25/09/2012
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Jim Beach, Rhys Thomas et Joss Crawley
Scénaristes
Divers
Compositeur
Queen et Freddie Mercury
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
107
Support
Critique de Emmanuel Galais
Freddie Mercury était l’un des plus charismatique, complexe et fascinant personnage de la scène rock britannique. L’histoire de Queen est, bien sûr connue, mais ce nouveau documentaire s’intéresse à son chanteur et notamment aux projets solos sur lesquels il travailla en dehors du groupe. En utilisant des extraits inédits d’interviews de Freddie Mercury, de concerts, de vidéos personnelles et beaucoup de contenus inédits ainsi que des interviews récentes de ses amis et collègues, Eagle vision dresse un portrait dans lequel émerge un homme radicalement différent de ses flamboyantes prestations scéniques.

Alors qu’une biographie du chanteur est en préparation dans les couloirs sacrés d’Hollywood, Eagle Vision nous offre donc la possibilité inestimable de découvrir sous un autre angle, celui qui restera à jamais l’âme du groupe le plus inclassable de la musique rock mondiale? Souvent copié (dernièrement par Muse) mais jamais égalé, la musique de Queen, c’était aussi l’âme de son chanteur. Une bête de scène charismatique qui aimait s’envoler aussi haut que le lui permettait sa voix. Un homme qui, de son propre aveu, brûla la vie par les deux bouts jusqu’à s’en brûler les ailes au feu d’une maladie qui ne portait pas encore de visage. Une vie où, comme dans sa musique, les deux extrêmes se mélangeaient inlassablement sans jamais trouver un terrain d’entente.

Le documentaire, plonge le spectateur dans toutes les facettes de ce personnage hors norme, en n’excluant rien, que ce soit la vie personnelle tourmentée, mais assumée, ou les projets solos, sources de bien des déceptions mais aussi de toutes les fiertés notamment sur le projet avec Montserrat Cabbalé. Le chanteur qui apparaissait si décalé, extravertie et osant toutes les folies, apparait soudainement plus nuancé, plus tourmenté. Par le succès évidemment, mais par la vie aussi. Une existence faite de soirée où rien ne s’interdisait, où l’amour se fuyait perpétuellement, malgré une recherche constante de l’âme sœur, jusqu’à la maladie qui s’imposa de tout son poids.

Le documentaire de Rhys Thomas s’avère très rapidement à l’image de son sujet : fascinant. On plonge, sans s'en rendre compte, dans l’histoire de cet homme que l’on semblait connaitre, pour finalement se rendre compte que l’on idolâtrait une image faite de toute part. Que l’on soit passionné ou néophyte, Freddie Mercury ne laisse pas indifférent. Bien au contraire, il capte l’attention, ses interviews sont attachantes autant que surprenantes, son histoire est aussi déroutante que les choix qu’il a pu opérer. Tout est à la démesure de son charisme. Sans sombrer dans le mélo, le réalisateur nous entraîne dans différents chapitres où l’on croise un Freddie Mercury en proie aux doutes, à la recherche de l’amour, pour ensuite découvrir un artiste talentueux qui n’hésite pas à se disputer avec ses collègues pour aboutir à une musique minutieuse sans jamais exclure d’en revendiquer tous les aspects, puis un chapitre où l’enfant qui se cache derrière l’icône renait devant une cantatrice jusqu’à donner naissance à un projet fou et magnifique. Puis pour finir l’homme meurtris par la maladie à qui il ne laissera que des miettes pour que sa musique puisse briller encore plus fort, notamment avec l’album « Innuendo » considéré par beaucoup comme le plus grand album du groupe. Un documentaire sans concession, passionnant et émouvant.

En conclusion, « Freddie Mercury : The Great Pretender » était certainement le documentaire nécessaire pour rendre au mieux hommage à l’artiste autant qu’à l’homme qu’était le chanteur du groupe Queen. Passionnant et émouvant, un documentaire à voir que l’on soit fan ou néophyte. Une véritable leçon d’artiste.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.78:1
Des images d’archives, des interviews, des extraits de concerts, tout cela ne participe pas à avoir une image magnifique en tout point. Suivant la qualité des supports utilisés, le grain peut se faire plus ou moins présent sans toutefois gêner le plaisir que l’on a de découvrir l’histoire de cet artiste de génie. Les couleurs restent de bonne tenue et lorsque la qualité d’origine le permet (c’est le cas lors de la première interview) les contrastes marquent suffisamment le trait pour donner un peu plus de relief à l’ensemble.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Insuffisante
Insuffisante
Insuffisante
Français
Oui
Oui
Non
 
 
 
Un désastre, presque une catastrophe ! Une piste PCM Stéréo, horrible à écouter, en façade tout le temps, crachotante, on a l’impression d’écouter le documentaire à travers un paquet de céréales de marque distributeur. Une heure et demi de torture auditive, qui ne s’arrêtte pas à la musique, mais aussi aux interviews. L’éditeur n’a fait aucun effort et cela est particulièrement regrettable pour le spectateur, mais aussi et surtout pour la mémoire de l’artiste
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La version longue de la première interview du documentaire où Freddie Mercury se livre un peu plus. Puis l’intégrale de l’interview de Montserrat Caballé. Et pour finir en beauté le making du clip « Barcelona » 2012. Un bon moyen de prolonger l’instant.