Le transporteur : la série

Catégorie
Série TV
Genre
Pays
Europe
Date de sortie
23/01/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Coffret
Producteurs
Klaus Zimmermann, Olivier Bibas, Susan Murdoch et Luc Besson
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Coffret
DureeFilm
540
Support
Critique de Emmanuel Galais

Frank Martin est un Transporteur. Il transporte n’importe quoi, n’importe où, pour n’importe qui, dès lors que le client est prêt à payer le prix. Ses règles sont simples. Règle 1 : Jamais de noms. Règle 2 : Ne jamais changer le deal. Règle 3 : Ne jamais ouvrir le colis. Sauf s’il décide de changer les règles : Ce qu’il fait. À chaque fois. Systématiquement.

 

Bien, ne passons pas par quatre chemins. La série « Le transporteur » garde l’esprit du film, mais pas les qualités (si tant est qu’il y en ait eu !!!). Mais bon, le but du jeu est de faire de l’action, d’en mettre plein les yeux et de ne pas chercher à faire dans la crédibilité ni dans la cohérence. Alors si la mise en scène est efficace, énergique et qu’elle répond au cahier des charges imposé par son producteur, il n’en va pas de même pour le scénario. En effet, nous sommes très loin des intrigues précises de séries tels que NCIS. Ici, tout tient dans une seule ligne et ne cherche pas à faire dans l’intrigue intelligente. Comme une malédiction dans le cas des séries européennes, les trames se succèdent péniblement sans susciter le moindre intérêt dans l’esprit des spectateurs.

 

On passe d’un épisode à un autre sans réellement s’émouvoir de telle ou telle aventure, et sans s’attacher aux personnages qui manque terriblement de charisme, notamment Chris Vance qui ne parvient pas à convaincre dans son personnage. Il enchaine les cascades sans réellement de crédibilité et ne suscite que très peu d’attachement dans ce rôle de James Bond survolté. Et même si l’apparition de François Berléand, toujours impeccable dans son rôle d’inspecteur de police, destiné à faire le lien avec les films, l’ensemble de la distribution ne brille pas par un jeu révolutionnaire. Ajoutez à cela des acteurs venant d’Allemagne et d’ailleurs et vous aurez un parfait melting pot de ce qui se fait de moins bon en matière de série mondiale, mais de meilleurs tout de même en matière de série Européenne.

 

Car au final, ne nous y trompons pas, l’objectif assumé de Luc Besson est aussi de produire une série pétaradante à destination d’un public pas très regardant, plutôt amateur de grosses voitures, de cascades en tout genre et de bagarres chorégraphiées au cordeau, et de jeunes filles dans des tenues. De ce côté-là, la série touche son but et peux même prétendre créer un genre nouveau : La série B Européenne.

 

En conclusion, une série qui ne vole pas très haut scénaristique ment parlant et dont la composition des comédiens est loin d’être remarquable. Mais au final, le but est atteint, faire se succéder des cascades et des bagarres en tout genre.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1

La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et les ambiances minutieuses bénéficient d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contraste bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l’attente.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste sonore bénéficie en VO comme en VF d’une piste Dolby Digitale  5.1 assez bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par les effets sonores, qui forcément se font un peu envahissant. La dynamique est remarquable et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensemble.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 180 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Quasiment 3 heures de bonus dans ce coffret particulièrement complet. Un making of, plutôt bien monté, qui fait le parallèle entre les films et la série, en insistant sur ce qui était les points forts de la série de longs métrages repris dans la série. Les personnages communs, comme celui interprété par François Berléand, le départ de la série qui fait une passerelle entre le grand écran et le petit. Puis un deuxième making of beaucoup plus promotionnel celui-ci, qui revient sur les points forts de la série. Et pour finir la bande annonce. Une édition plutôt bien pensée.