A 20 ans,
Delphine délaisse ses études universitaires pour réaliser son rêve de toujours
: devenir danseuse. Malgré la colère de ses parents, la jeune femme trouve le
soutien de sa grand-mère et de Marc, un danseur rebelle. Delphine s’entraîne
alors sans relâche afin de décrocher sa place dans un prestigieux show
new-yorkais.
En visionnant
le film « Dance on the Beat » on ne peut évidemment pas s’empêcher de
penser à « Sexy dance » et autres « Street dance »,
etc…tant le schéma est exactement le même, une héroïne habitée par le démon de
la danse qui va rencontrer un jeune homme beau et adepte de la street dance et
le tour est joué. N’allons pas chercher plus loin, car le film ne se donne pas
cette peine, bien au contraire. Le réalisateur québécois, Charles-Olivier
Michaud (Snow and Ashes) s’amuse à filmer les aventures rythmées de ses héros
sans beaucoup d’inspiration sinon celle de chorégraphier au plus juste ses
plans, et c’est tout !
Parti de ce principe-là,
le film se déroule en toute simplicité dans l’esprit du spectateur qui n’attend
pas une révolution, mais souhaiterait tout de même en avoir pour son argent. Et
c’est peut-être là que le bas blesse, car nous sommes très loin du compte. Si
les héros sont beaux, les chorégraphies bien ficelées, elles ne sont toutefois
pas surprenantes. Et même l’énergie de l’acteur principal et chorégraphe Nico
Archambault n’arrive pas à masquer un manque d’ambition évident du film.
La mise en
scène de Charles Olivier Michaud se laisse porter par ce qui s’est toujours
fait et ce n’est pas le scénario cousu de fil blanc de Caroline Héroux qui
viendra inverser la vapeur. En effet la trame est tout ce qu’il y a de plus
basique. Tout au plus on se croirait dans un épisode luxueux
d’ « Hélène et les garçons », avec des répliques d’un commun
ennuyeux, des intrigues déjà vues plus de mille fois, et des acteurs fort peu
inspirés.
A commencer
par le chorégraphe Nico Archambault dont on peut sans hésiter admettre l’excuse
de faire ses premiers pas devant la caméra, mais l’absence d’une réelle
direction d’acteur, font que ses efforts sont vains, et du coup on préfère le
voir danser et se taire. On ne peut malheureusement pas trouver les mêmes
excuses à l’actrice Mylène Saint-Sauveur, connue outre-Atlantique pour des
rôles dans des séries télévisées. La jeune comédienne est absente, son jeu est
transparent et l’on ne parvient jamais à s’attacher à son personnage.
En
conclusion, « Dance on the Beat » ne brille pas par son originalité,
il n’y en a pas. Le film est une bien pâle copie de « Sexy Dance » et
autres « Street Dance ». Une sortie directe en vidéo était une
évidence, une non sortie du tout aurait été mieux, au final !