Maniac

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Maniac
Genre
Pays
USA
Date de sortie
03/07/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Thomas Langmann, Alexandre Aja, William Lustig
Scénaristes
Alexandre Aja, Grégory Levasseur
Compositeur
Rob
Editeur
Edition
Edition limitée
DureeFilm
89
Support
Critique de Julien Sabatier

L’histoire :

Tueur en série obsédé par les chevelures de femme, Frank Zito sillonne les rues de Los Angeles à la recherche de nouvelles victimes.

Critique subjective :

Parrainé par Alexandre Aja, Maniac est le troisième long-métrage de Franck Khalfoun (2ème sous-sol, Engrenage mortel).

Impossible de chroniquer ce remake sans faire un crochet par l’œuvre originale : le Maniac de William Lustig. Sorti au début des années quatre-vingt, Maniac est un monument du film de psycho killer, un mètre étalon du genre. Une œuvre glauque, poisseuse et macabre qui marque à jamais le spectateur. Un film inoubliable, culte. Logiquement, le projet de remake aura suscité une grosse levée de boucliers parmi les aficionados du film de Lustig. Avant même que la moindre image ne soit tournée, la nouvelle lecture était déjà copieusement critiquée. A ce stade, la question n’était pourtant pas de savoir si le remake allait faire aussi bien (impossible) mais s’il parviendrait à trouver une approche nouvelle et valable.

S’il reprend bien le squelette de l’œuvre de Bill Lustig et son penchant pour le gore graphique, le film de Frank Khalfoun va néanmoins prendre ses distances avec le matériau original. Ainsi, le Maniac cuvée 2012 sera moins crapoteux (image plus léchée), délocalisera son action à Los Angeles (les premières aventures de Frank Zito étaient intimement liées à la ville de New York), changera radicalement le physique de son personnage principal (on passe d’un ogre suant à un angelot dépressif) et présentera une dimension psychologique renforcée. Le principal changement se situera cependant du côté de la mise en scène, le nouveau Maniac étant intégralement tourné en vue subjective. Un choix visuel audacieux (pour ne pas dire extrêmement risqué) doublé d’un joli défi technique. Osé, le procédé vise bien sûr à susciter le malaise en plaçant le spectateur dans la tête du tueur. Intéressant (l’expérience est étrange et parfois un brin troublante), ce gimmick formel présente cependant deux limites. D’une part, il nous prive d’une prestation intense signée par un Elijah Wood habité mais que l’on n’aperçoit, hélas, que de manière furtive. D’autre part, sur la durée, le mécanisme a un côté un peu gadget et l’on se dit que, finalement, le film aurait peut-être eu davantage d’impact sans cela (certes, il y aurait perdu en originalité …). Paradoxalement, le métrage est même moins immersif que d’autres films tournés sans ce procédé (on pense au Maniac de 1980 et surtout à Schizophrenia).

Verdict :

A l’arrivée, Maniac affiche un résultat en demi-teinte. Il ne salit pas l’œuvre de Lustig mais ne la transcende jamais non plus. Aussi intéressante soit-elle, cette relecture ne parvient donc pas à s’imposer comme un nouvel incontournable de l’horreur
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Du travail propre. Sans afficher une image démo, cette édition Blu-Ray offre toutefois des conditions de visionnage très confortables. La restitution est précise (joli piqué) et fidèle à la photographie du métrage (la colorimétrie et la granularité numérique sont respectées). Extrêmement discrète, la compression s’en sort également très bien.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Quatre pistes au choix, VO et VF étant proposées en DTS-HD Master Audio 2.0 et 5.1. A chaque fois, la qualité est au rendez-vous. Le son est limpide, énergique et bien réparti sur les différents canaux. Le format 5.1 est à privilégier (ampleur renforcée), tout comme la version originale (plus immersive).

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 68 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

- Making of (66 minutes) : Un making of divisé en six chapitres (Portrait d’un serial killer, Une histoire d’amour, La caméra subjective, Maquillage et effets spéciaux, Epilogue, La musique, Le Festival de Cannes), des modules plutôt bien faits (on évite la promo crasse) et qui permettent d’apprendre tout ce qu’il y a à savoir sur le métrage.

- Bande annonce non censurée (2 minutes).