GI. Joe conspiration se situe dans le prolongement du premier volet cinématographique GI. Joe le réveil du cobra (2009). A la fin de ce premier volet, Zartan prend le visage du président des Etats-Unis et c’est sans surprise que ce second volet intitulé GI. JOE Conspiration prend place.
Après avoir été trahie et décimée par une organisation terroriste, l’équipe des G.I. Joe réalise que le gouvernement a été infiltré et que notre monde est au bord de la destruction. Sans alliés, sans renforts et sans personne à qui se fier, Roadblock et ses G.I. doivent identifier l’ennemi pour tenter de sauver notre civilisation. Ils font alors appel à celui qui a donné son nom à leur corps d’élite : Joe Colton.
Du sang et des larmes… ? En fait pas du tout !
Les films d’action récents ont une tendance à promouvoir à violence et de faire (trop) facilement faire gicler du sang. Ce n’est pas le cas de cette franchise qui opposent des gentils et des méchants qui n’arrêtent pas de se « dégommer » ; que ce soit en utilisant des armes blanches ou des armes à feu, plus ou moins improbables, aucune goutte de sang ne vient ternir les gentils combats, par ailleurs plutôt bien filmé.
On pourrait également croire que des larmes seront versées puisque nous assistons à la disparition tragique d’un Joe dans le premier tiers du film. En fait, ces héros ne pleurent pas et nous non plus, et de loin. En fait, et c’est l’un des éceuils du film, le spectateur n’entre jamais réellement dans l’histoire et ne peut ressentir aucune empathie pour les Joe qui ne découvrent dans cet épisodes que des malheurs… avant bien entendu revenir sur de devant de la scène comme des héros.
Une belle brochette de GI. Joe
L’amateur de GI. Joe en a pour son argent dans cette aventure qui aligne des personnages aux talents complémentaires. Rappelons que c’est en 1964 que le personnage de G.I. Joe est imaginé et proposé comme une figurine articulée en plastique. Très vite les garçons « oublient » que le concept est proche de la poupée réservée aux filles et son concepteur Hasbro décline le personnage originel GIE. JOE comme une franchise, GI. Joe devenant alors une appellation générique identifiant différents personnages.
On retrouve ici le personnage de Roadblock, interprété par un Dwayne Johnson qui ne s’écarte guère de sa composition habituelle. Bruce Willis apparaît dans la dernière partie du film en Guest star interprétant le fameux General Joseph Colton, Le Joe. La gente féminine appréciera la présence de Channing Tatum dans le rôle de Duke. Les amateurs d’art martiaux apprécieront quant à eux les chorégraphies Ninja de Ray Park dans l’habit de Snake Eyes et de Byung-Hun Lee dans le rôle de Strom shadow. Deux coéquipières composent également cette équipe sous les traits d’Adrianne Palicki en tant que Lady Jaye et d’Elodie Yung dans le rôle de Jinx. Coté méchant on apprécierant le jeu probant de Ray Stevenson dans le rôle de Firefly.
Un film Pop Corn avec beaucoup de Pop corn !
GI. Joe conspiration s’avère un film d’été qui s’apprécie avec une belle boîte de pop corn. Les combats sont lisibles à l’écran et de fait agréable à suivre, donnant un tempo plutôt régulier à un scénario cousu de fil blanc et n’apportant aucune surprise. L’écrin visuel et sonore étant de premier choix (voir plus bas), le spectacle est total et le film remplit dans cet esprit son office.