Cloud Atlas

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
13/07/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Boîtier Blu-ray avec fourreau
Producteurs
Grant Hill, Stefan Arndt, Lana et Andy Wachowski et Tom Tykwer
Scénaristes
Lana et Andy Wachowski et Tom Tykwer
Compositeur
Tom Tykwer, Johnny Klimek, Reinhold Heil
Editeur
Edition
Ultimate
DureeFilm
170
Support
Critique de Emmanuel Galais

À travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement… Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l’avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution. Tout, absolument tout, est lié.

Alors, on le sait depuis leurs débuts, mais Lana et Andy Wachowsky ne savent pas faire des choses simples. Leur œuvre est parsemé de films tous plus « tarabiscotés »  les uns que les autres ! Et des fois ça passe comme avec « Matrix » et « V for Vendetta » et puis des fois non, pas du tout comme pour les deux autres volumes de « Matrix » ou encore « Speed Racer ». Pour le cas de « Cloud Atlas », l’avis est peut-être un plus mitigé, notamment à cause de la complexité de l’œuvre. Mais seulement lorsque l’on parle de « complexité » de l’œuvre, le roman de David Mitchell, ne se prêtait de toute façon pas à la simplicité, puisqu’il raconte six histoires différentes imbriqué dans plusieurs époques, sans lien apparent entre elles.

Il fallait donc toute l’intelligence, et tout le talent des réalisateurs aidés dans leur tâche par Tom Tyckwer (Inglorious bastards) pour venir à bout d’une telle œuvre pharaonique. Et le résultat est là, un film complexe, mais saisissant, où le spectateur se laisse porter par une mise en scène rigoureuse, énergique et parfaitement chorégraphiée, comme on a l’habitude de le voir avec ces réalisateurs. Il suffit de citer pour cela, la scène d’évasion d’Hae-Joo Chang (Jim Sturgess) et son amie Sonmi 351 (Doona Bae), pour comprendre que les réalisateur de « Matrix » ont toujours ce sens inné de la chorégraphie. La mise est fluide et les plans réservent de bien belle surprises.

Sur le plan scénaristique, on frise la schizophrénie, tant le passage d’un monde à l’autre se fait sans forcément de structure narrative défini. Du moins c’est ce qu’il parait, puisque l’auteur du roman lui-même, s’était amusé à tout démonter pour créer un monde à part qui ne répondait qu’à ses règles. Au cinéma, ce type de narration ne se fait pas sans victimes, notamment le spectateur qui aurait un peu tendance à se laisser aller la distraction. « Cloud Atlas » est un film qui demande de la concentration, notamment pour comprendre le point commun qui unit chacune des histoires, pour parvenir à suivre un bout ou l’autre d’une trame autour de tel ou tel personnage.

« Cloud Atlas » est un film « puzzle », dont chaque pièce est visiblement indépendante, mais qui se réalise lorsqu’elle est collée aux autres. Et dans ce cas, l’interprétation des comédiens est essentielle. Alors si, évidemment, on ne peut que saluer à grand renfort de « Ola », les compositions toujours aussi minutieuses de Tom Hanks (Il faut sauver le soldat Ryan) et Halle Berry (A l’ombre de la haine), on remarquera la percée de la relève que représente l’incroyable Jim Sturgess ( Across the Universe) qui brille littéralement et vient faire de l’ombre aux plus anciens, et Ben Whishaw (Skyfall) qui semble bien parti pour une carrière de grand niveau.

En conclusion, « Cloud Atlas » est une œuvre grandiose, complexe et en même temps hypnotisante, où les Wachowsky parviennent encore à faire des merveilles, même si on peut regretter parfois de perdre pied. L’interprétation de la distribution suffit à valoir le déplacement, notamment la nouvelle génération de comédiens.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1

La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et les différentes textures bénéficient d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l’attente.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

La piste sonore bénéficie d’une piste DTS-HD Master Audio 5.1 remarquablement bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par les effets sonores. La dynamique est puissante et la spatialisation plus en retenue se mêle bien à l’ensemble. Dommage que la version française ne se limite qu’à une simple piste Dolby Digitale 5.1

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Dans la section bonus, on fait la part belle à la découverte du travail des Wachowski et de l’auteur de « Cloud Atlas ». Le making of se réparti en différents petits chapitres qui reviennent ainsi sur les dessous de l’écriture du roman, mais aussi du scripte, sur le parallèle entre la vision de l’écrivain et celle des réalisateurs. Puis sur la difficulté des comédiens à interpréter cinq à six personnages différents.