Jack le Chasseur de Géant

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Jack The Giant Slayer
Genre
Pays
USA
Date de sortie
31/07/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Neal H. Moritz, David Dobkin, Ori Marmur, Bryan Singer et Patrick Mc Cormick
Scénaristes
Christopher McQuarrie, Darren Lemke et Dan Studney
Compositeur
John Ottman
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
110
Support
Critique de Emmanuel Galais
Lorsqu’un jeune fermier ouvre par inadvertance la porte entre notre monde et celui d’une redoutable race de géants, il ne se doute pas qu’il a ranimé une guerre ancienne… Débarquant sur Terre pour la première fois depuis des siècles, les géants se battent pour reconquérir leur planète et le jeune homme, Jack, doit alors livrer le combat de sa vie pour les arrêter. Luttant à la fois pour le royaume, son peuple et l’amour d’une princesse courageuse, il affronte des guerriers invincibles dont il s’imaginait qu’ils n’existaient que dans les contes. L’occasion, pour lui, de devenir une légende à son tour.

Echec cuisant lors de sa sortie aux Etats-Unis, « Jack et le chasseur de géants » est aussi le résultat d’un tournage aussi éprouvant que la campagne publicitaire fut chaotique. Notamment parce que l’utilisation de la motion capture associée à la technique 3D et aux prises de vues réelles fit prendre un retard conséquent à Bryan Singer qui se retrouva également en concurrence directe avec des mastodontes tels que « Le Hobbit : Un voyage inattendu » ou encore « Dark Night Rises ». Les studios ont alors dû jouer avec le calendrier des sorties pour trouver le meilleur créneau. Il semble pourtant que le choix ne fut pas le bon.

Car, en visionnant ce film, on ne peut que saluer la prouesse technique et les qualités toujours intactes du réalisateur dans sa mise en scène. Si la 3D reste toujours dans ce film un argument commercial intégré à la mise en scène donnant l’occasion au réalisateur de faire des petit clins d’œil humoristique, force est de constater que le procédé fait une partie du spectacle. Ce n’est pourtant pas dans ce coin là que l’on trouvera de bonnes idées.

C’est du côté du scénario qu’il faut commencer à voir poindre certaines bonnes idées, notamment par une adaptation, certes assez simpliste, mais plutôt efficace de cette histoire du folklore populaire anglo-saxon. Les scénaristes dont Christopher MacQuarrie, déjà auteur de « Usual Suspects », ont eut l’idée de transformer l’histoire d’origine, en faisant de Jack un héros au grand cœur soucieux de défendre une princesse en détresse, avant de courir après la gloire et la richesse. Un seul regret, tout de même, le manque de relief dans la peinture des géants qui apparaissent comme des créatures féroces, mais dont on ne perçoit pas toutes les nuances.

La mise en scène de Bryan Singer va d’ailleurs en ce sens. S’il perd un peu en finesse notamment avec les géants, et s’il a laissé de côté la précision autour de personnages, ce qui lui avait valu les pires critiques avec « Superman Returns », le réalisateur se distingue de toute évidence avec un sens du spectacle évident et un goût pour les grandes envolées comme lorsque le roi décide d’abattre le haricot. Le réalisateur s’inspire des grands films épiques qui ont fait les belles heures du cinéma Hollywoodien.

Côté distribution, même si Nicolas Hoult (A single man) ne semble pas particulièrement à l’aise dans ce type de production, il confirme son fort potentiel artistique et le duo qu’il forme avec Ewan McGregor (Big Fish) est assez bien pesé pour être efficace. Un seul regret toutefois, le tournage semble avoir été éprouvant et cela se voit à l’écran.

En conclusion, il serait absolument injuste de dire de « Jack le chasseur de géant » qu’il s’agit d’un mauvais film, on y trouve au contraire toute l’essence d’un film épique, comme on en voyait dans les années 50. L’histoire est suffisamment bien ficelée pour en faire un divertissement de grande qualité. Un seul regret tout de même, le réalisateur et son équipe semblent avoir été débordé par le mélange des techniques, si bien que le film, au final manque de sincérité.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et les différentes textures, notamment les visages et les corps des géants bénéficient d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l’attente.Un transfert d'une remarquable précision qui vaut à lui seul le détour !
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste sonore bénéficie d’une piste DTS-HD Master Audio 5.1 remarquablement bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par les effets sonores, au contraire, les voix entourent littéralement le spectateur. La dynamique est puissante et la spatialisation plus en retenue se mêle bien à l’ensemble. Dommage que la version française ne se limite qu’à une simple piste Dolby Digitale 5.1, beaucoup moins dynamique et envoutante que la VO.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Une section bonus à l’ancienne sous forme de jeu, dans lequel le vidéaste pourra escalader le haricot, afin de découvrir un bonus, dont je vous laisse la surprise.

Tout au long du parcours des mini reportages vous permettront d’en savoir un peu plus sur le film. Sur les costumes, les maquillages, la motion capture, le tournage et ainsi de suite.

Puis un bêtisier, qui ne réserve pas de grandes surprises si ce n’est la dernière séquence.

Et pour finir des scènes coupées.