Sublimes Créatures

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
03/07/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Boîtier Blu-ray avec fourreau
Producteurs
Erwin Stoff, Broderick Johnson, Andrew A.Kosove, Molly Smith et David Valdes
Scénaristes
Richard LaGravenese
Compositeur
Thenewno2
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
124
Support
Critique de Emmanuel Galais

Ethan Wate, un jeune lycéen, mène une existence ennuyeuse dans une petite ville du sud des Etats-Unis. Mais des phénomènes inexplicables se produisent, coïncidant avec l’arrivée d’une nouvelle élève : Léna Duchannes. Malgré la suspicion et l’antipathie du reste de la ville envers Léna, Ethan est intrigué par cette mystérieuse jeune fille et se rapproche d’elle. Il découvre que Lena est une enchanteresse, un être doué de pouvoirs surnaturels et dont la famille cache un terrible secret. Malgré l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, ils vont devoir faire face à une grande épreuve : comme tous ceux de sa famille, Lena saura à ses seize ans si elle est vouée aux forces bénéfiques de la lumière, ou à la puissance maléfique des ténèbres…

Depuis la fin de le succès planétaire de la saga « Harry Potter » et depuis la fin de l’injustifié succés de « Twilight », les studios se sont lancé dans une lutte sans merci pour dénicher la nouvelle licence littéraire qui engrangera autant de dollars que les deux précédentes. C’est d’ailleurs celui qui est à l’origine de la saga « Twilight » : « Summit » qui remet le couvert avec « Sublimes Créatures », un film inspiré de la saga « 16 Lunes » de Kami Garcia et Margaret Stohl qui reprend les mêmes ingrédients quasiment que dans la saga de Stephenie Meyer. A savoir : Deux ados, l’un normal l’autre mystérieuse, faisant partie d’une famille aux pouvoirs étranges et un amour impossible qui les unis.

Si les ingrédients sont les mêmes, nous ne sommes toutefois pas tout à fait dans la même mouture, puisqu’ici, pas de vampires, ni de loup-garou, pas d’envie suicidaire mal montée, mais une histoire d’amour entre un jeune homme sympathiquement classique et une jeune femme prisonnière d’un pouvoir dont elle se serait bien passé. Voilà pour le reste c’est aussi classique que tout ce que l’on peut voir dans le genre et Richard LaGravenese  (Une vie à l’autre), ne semble pas décidé à nous en mettre plein la vue ni à se démarquer de ses concurrents par des effets de caméras innovants ou par des trappes scénaristiques redoutables. Ici, le réalisateur et son scénariste ont plutôt décidé de s’intéresser fortement à l’histoire d’amour plus qu’au combat que mène la jeune fille, pour ne pas sombrer dans les ténèbres et pour garder son amour. Un choix hasardeux qui débouche sur un film, certes « sympathique », mais finalement assez ennuyeux.

Et même si le réalisateur a choisi de ne pas faire dans la surenchère d’effets spéciaux, pour faire, comme le fit Coppola en son temps avec « Dracula », un film centré sur l’histoire plus que sur le sensationnel, le film ne parvient pas à trouver un rythme suffisant pour être totalement passionnant. Le scénario fait dans le consensuel, utilise des ficelles largement utilisées auparavant dans d’autres productions, et ne semble pas vouloir prendre de risque. Tout est propre, comme dans « Twilight », pas de grossièreté ou très peu, peu de baiser et une infime suggestion de rapport physique. Alors dans l’ensemble le film se regarde, s’apprécie même parfois, mais ennuie aussi beaucoup, surtout dans le milieu du film lorsque les deux amants luttent contre le mal.

Côté distribution, Jeremy Irons (Faux-semblant) ne semble plus décidé à briller dans des histoires à la hauteur de son talent. Il court le cachet dans des compositions redoutablement semblables les unes aux autres. Tout au plus Emma Thompson (Love Actually) et Viola Davis ( La couleur des sentiments) parviennent à tirer leur épingle du jeu. Quand aux deux comédiens principaux, ils font de leur mieux pour faire briller leurs personnages dans une mise en scène quasi inexistante.

En conclusion, on a beaucoup de sympathie pour « Sublimes créatures », mais pas assez pour oublier une mise en scène qui tourne au ralentie et manque de donner un rythme à une histoire, au final très classique et beaucoup trop lissée pour être réellement intéressante. On ne tremble pas particulièrement pour les amoureux et on reste froid aux intrigues des personnages.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1

Le support se révèle d’une redoutable efficacité pour donner du relief aux décors soignés du film « Sublimes créatures ». L’ensemble brille par une grande qualité qui permet au spectateur de plonger dans les méandres de l’aventure de ce film fantastique. Les contrastes  donnent finalement suffisamment  de profondeur à l’ensemble pour lui offrir un certain volume.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Insuffisante
Insuffisante
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Insuffisante
Insuffisante
Bonne

Côté son en revanche la déception est énorme, avec notamment une décalage sensible et gênant entre des dialogues très en retraits et des effets sonores qui viennent d’un seul coup s’imposer massivement pour assourdir le spectateur en l’espace de quelques secondes, pour ensuite s’effacer subitement et laisser des dialogues reprendre une place bien faiblarde dans l’ensemble. Une véritable déception !

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Un making of en plusieurs sections qui ne fait que revenir inlassablement sur l’histoire, les héros et puis l’histoire et les personnages et puis tiens encore l’histoire et, oh surprise, les costumes et puis les personnages.

Et pour finir des scènes coupées.