La chute de la Maison blanche

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Olympus has fallen
Genre
Pays
USA
Date de sortie
24/07/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Boaz Davidson, Antoine Fuqua, Avi Lerner
Scénaristes
Creighton Rothenberger, Katrin Benedikt
Compositeur
Trevor Morris
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
120
Support
Critique de Julien Sabatier

L’histoire :

Après que des terroristes se soient emparés de la Maison blanche, un garde du corps va être la dernière personne à même de sauver le Président américain et le pays tout entier.

Critique subjective :

L’année 2013 sera marquée par la sortie de deux longs-métrages tournant autour du même sujet : la Maison blanche en péril. D’un côté, nous aurons un très gros budget (150 millions de dollars) qui peinera à rentrer dans ses frais : White house down du bourrin Roland Emmerich. De l’autre, un gros budget (70 millions de billets verts) qui trouvera son public et s’imposera comme une affaire rentable : La chute de la Maison blanche (Olympus has fallen).

Genre populaire et lucratif, le film catastrophe est un exercice qui permet à l’Amérique d’exorciser régulièrement ses peurs et de sonder sa résilience à travers la fiction. Dans ce cinéma d’action à grand spectacle, l’une des règles immuables est de malmener le patrimoine architectural des USA. Parmi les bâtiments maltraités, la Maison blanche occupe évidemment une place de choix, le siège du plus haut représentant de l’exécutif constituant le symbole ultime de l’Etat américain. En 2013, c’est devant l’objectif d’Antoine Fuqua que la mythique bâtisse va subir les pires outrages. Antoine Fuqua ... l’un des vilains petits canards du cinéma d’action. Une filmographie désespérante (Un tueur pour cible, Piégé, le surestimé Training day, Les larmes du soleil, Le roi Arthur) marquée, ces temps derniers, par un léger mieux (le con mais fun Shooter et le presque bon Brooklyn’s finest). Fidèle à lui-même, Fuqua emballera La chute de la Maison blanche avec ses travers habituels (mise en scène ostensible volontiers clipesque).

Premier constat : on ne peut pas reprocher au film d’être mensonger. Rien ne manque à l’appel : l’assaut lancé sur la Maison blanche, l’action, la pyrotechnie, le patriotisme exacerbé (héro prêt à tout pour son pays), la bannière étoilée flottant au vent, les bons sentiments (le garde du corps courageux est forcément copain avec le gamin du POTUS), les cuivres et les violons, le casting blindé (Gerard Butler, Aaron Eckhart, Morgan Freeman, Angela Bassett, Melissa Leo, Dylan McDermott, Robert Forster, Asley Judd, Radha Mitchell). Tout y est. Point de tromperie sur la marchandise mais cela suffit-il à faire un bon film ? Non. Le problème, c’est que le métrage, même dans son genre, est trop calibré, prévisible. La chute de la Maison blanche n’est finalement qu’un digest mélangeant la série 24 heures chrono (autre show patriotique qui utilisait un ressort narratif similaire dans sa septième saison), la franchise Die hard (avec un héro badass devenant le grain de sable dans le plan des terroristes) et l’esprit des productions Jerry Bruckheimer (pour le côté pétaradant et pas bien finaud). En fait, c’est comme si, sans le savoir, le spectateur avait déjà vu Olympus has fallen avant même d’y jeter un œil. Le résultat n’est pas foncièrement déplaisant (du moins pour un « no-brainer ») mais une profonde lassitude se faire sentir dès la première bobine.

Verdict :

Si vous êtes d’humeur légère, peu exigeante, tentez éventuellement la chose. Le cas échéant, passez votre chemin sans l’ombre d’un regret.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Si elle peine un peu dans certains passages, la qualité visuelle s’avère globalement de bonne facture. L’image est propre, les couleurs bien gérées et la compression furtive. Seuls quelques plans (lorsque l’image est particulièrement sombre ou saturée de particules) s’en sortent moins bien. Heureusement, le phénomène reste rare et ne gâche donc pas le visionnage.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne

Deux pistes DTS HD Master Audio 5.1 (VO et VF) d’une belle efficacité. Précision, tonus et ampleur sont de la partie. Nos conduits auditifs profitent donc au mieux du déluge d’action (mention spéciale aux scènes avec l’avion mitrailleur). Une qualité optimale qui ne faiblit jamais. Excellent.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 12 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

- Making of (11 minutes) : Un making of standard mais pas (trop) agaçant. Il faut dire que le côté promotionnel est un peu moins prononcé que dans d’autres bonus du même acabit. Et puis l’on rigole bien lorsque Fuqua nous explique que la Maison blanche est un symbole (non ?!) et nous vante les vertus préventives de son film (tout ce qui est à l’écran pouvant arriver dans la réalité, les autorités doivent s’en prémunir de toute urgence). Sacré Antoine.

- Bande annonce (1 minute).