Hugh Laurie : Live on the Queen Mary

Catégorie
Spectacles et autres
Genre
Pays
USA
Date de sortie
21/10/2013
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Matt Fife
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
156
Support
Critique de Emmanuel Galais

L’inoubliable interprète de « Dr House » revient dans un nouveau rôle, celui de chanteur de blues. Après un dernier album remarqué et remarquable, Hugh Laurie s’installe pour un concert sur le prestigieux paquebot Queen Mary. Un moment de partage avec un public, durant lequel le chanteur reprend de grands standards du blues New Orleans. En véritable passionné, il revisite un répertoire directement inspiré de celui dont il se sent le digne héritier : « Professeur LongHair » qui avait déjà en son temps, notamment en 1978, réalisé un album sur le Queen Mary.

Dans les fastes boisés du paquebot Anglais, le plus américain des acteurs anglais, se laisse porter par la musique dans une prestation étonnante de justesse et de maturité pour un touche à tout de génie tel que Hugh Laurie. Largement inspirée, du style des grands noms du Blues New Orleans, la prestation du chanteur ne laisse pas indifférente, e l’occurrence grâce à l‘osmose qui règne entre ce dernier et son groupe.

Le chanteur n’hésite d’ailleurs pas à laisser la place aux choristes qui l’accompagnent : Jean McClain et Gaby Moreno. Les deux chanteuses rivalisent de puissance et d’émotion et la salle autant que le vidéaste en frémissent de tout leur système pileux. Et lorsque tout le monde se retrouve autour de Hugh Laurie, le plaisir est encore plus immense, car le groupe forme une véritable harmonie dédiée au blues New Orleans. Aussi hétéroclite que son chanteur surprend à chaque apparition, le groupe soutient Hugh Laurie dans ce moment suspendu où le rêve d’un homme rejoint le bonheur de vacancier à bord d’un paquebot de légende.

Musicalement, l’ensemble est soigné, sans aucun écart. Les sonorités graves de la grosse caisse marquent d’un pas lourd chaque morceau et l’ensemble s’associe à la vibrante force du trombone d’Elizabeth Lea. De son côté Hugh Laurie bien installé à son piano donne le ton de la chanson à venir et la guitare de Kevin Breit s’associe à la basse de David Pitch pour donner toute cette texture à la fois tendre et dynamique des morceaux choisis par le chanteur.

En conclusion, « Hugh Laurie : Live on the Queen Mary » est une réelle bonne surprise qu’il est très agréable de découvrir. L’acteur se révèle un grand chanteur de blues New Orleans. La prestation est dynamique et en même toute en volupté et permet aux fans de Dr House de découvrir une nouvelle facette de ce génial touche à tout.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.78:1

Bercé par un éclairage soigné, la lumière de ce concert est particulièrement bien mise en valeur par le support. Le grain est quasiment inexistant, et les textures sont particulièrement mises en valeur notamment lors gros plans sur les instruments. L’ensemble brille d’une belle qualité pour mettre en valeur le spectacle.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
 
 
 

La piste DTS-HD Master Audio se met totalement au service de la musique. Les marques de la batterie et l’accompagnement de la basse ressortent avec beaucoup de précision pour mieux imprégner le vidéaste. La voix suave et précise de Laurie et celles plus techniques de ses choristes ressortent avec beaucoup de précision.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Un documentaire « Copper Bottom Blues Documentary » nous permet avec beaucoup d’inspiration de suivre Hugh Laurie dans la préparation de ce concert. Le comédien chanteur se prête avec beaucoup de délectation au jeu de la narration d’un concert qu’il présente comme la matérialisation d’un rêve. A la fois intime et généraliste, le documentaire, permet au vidéaste de mieux comprendre le chois du Queen Mary pour ce concert.