L'histoire
Jim Hawkins, un adolescent de 15 ans, n'a qu'un rêve en tête, c'est celui de partir à l'aventure. L'occasion lui est donnée le jour où il croise la route du pirate Billy Bones. Avant de mourir, ce dernier lui remet une carte au trésor sous la forme d'un orbe. En compagnie du Docteur Doppler, Jim embarque sur le navire volant le RLS Legacy en tant que mousse, pour partir à la découverte du trésor.
Critique
La planète au trésor, quarante troisième long métrage de Disney, est une adaptation moderne et sous influence Star Wars, de L'ile au trésor de Robert Louis Stevenson.
Le film mêle "tradition" avec "modernité", tant au niveau de l'histoire que de la forme. Les personnages restent des gros méchants pirates, des mousses qui pourchassent un trésor caché, à bord d'un gros navire. Sauf qu'ici, les pirates ont des bras bioniques, le mousse surfe sur des planches volantes à la Retour vers le futur, la carte au trésor est holographique, et le navire vole dans l'espace. Le tout est mené à un rythme d'enfer.
Au niveau de la forme, le film utilise les techniques 2D à l'ancienne avec les images numériques. Le résultat est très convaincant et de toute beauté, aussi bien au niveau des décors, que de l'animation des personnages. Les deux techniques se complètent de manière harmonieuse.
On n'échappe pas à la traditionnelle chanson de Disney, qui est à écouter en VO absolument. La version française est une catastrophe car interprétée par un chanteur qui manque totalement de conviction. Par ailleurs, cette pause musicale reste dispensable, avec une chanson peu mémorable. On peut regretter aussi l'existence de trop de personnages, dont certains ne sont pas assez développés, comme celui de Amelia et de Scroop. En revanche la relation presque de père/fils entre Jim et John Silver est très bien menée. La touche d'humour est apportée par la présence des personnages de Morph et B.E.N, qui pour une fois ne sont pas agaçants comme un certain Jar jar dans La menace fantôme.
L'autre faiblesse du film vient des séquences d'exposition qui semblent quelque peu "expédiées" pour rentrer directement dans l'action. Si bien que le spectateur a du mal à s'attacher aux personnages, et notamment au personnage principal et à tout ce qui va lui arriver par la suite.
Enfin, pour l'interprétation des différents personnages, la VO est préférable car les doubleurs français David Halliday, Michèle Laroque et Lorant Deutsch n'arrivent pas à la cheville de Joseph Gordon-Levitt, Emma Thompson et Martin Short.
Conclusion
Techniquement réussi, La planète au trésor pêche sur le fond. Dommage.
Le Blu-ray est encodé en AVC au format 1.66:1. Comme la plupart des titres de Disney, l'image de La planète au trésor est un régal pour les yeux, avec des couleurs parfaitement saturées, des noirs profonds et une définition accrue par rapport au DVD. La compression est un sans faute. Un parfait disque démo.
La VO est en DTS HD MASTER AUDIO 7.1, la VF est en DTS HD High Resolution 5.1. La différence entre les deux pistes est peu perceptible. Les deux proposent une bande son complètement immersive, avec une répartition judicieuse des différentes sources sonores et un canal LFE très présent. Aucun artéfact ne vient perturber le spectacle.